Po di sangui
Rouge et bleu, les couleurs de la vie et de la mort. Entre les deux, l'ocre, couleur de la terre. Et le vert de la nature. Immergés parmi elles, les hommes. Leur âme, incarnée dans les arbres, peut se dessécher, s'ouvrir ou être tuée. Notamment par les tronçonneuses de l'homme moderne. Dans le village où se joue «Po di sangui» (L'Arbre de sang) s'entrecroisent les contradictions essentielles de notre civilisation, à la fois vitales et menaçantes pour la vie. Suite
La danse du singe et du poisson
Les sept jeunes filles choisies parmi les centaines d'autres pour interpréter les rôles principaux du film "Les Gens de la rizière" - le premier long-métrage de Rithy Panh, ont littéralement bouleversé par leur intelligence et leur tempérament, et donné l'envie profonde au co-producteur de leur film, Pierre-Alain Meier, de décrire en elles un peu de ce monde enfants du Cambodge. Suite
Les gens de la rizière - Neak srê
La famille de Vong Poeuw attend à chaque saison la récolte, fruit de tous leurs efforts. Symbole de l'harmonie entre les hommes et la nature, cette récolte est la mère nourricière. La poésie des images d'une grande pureté nous montre les dangers que court le cycle de la vie qui est celui du riz. A la mort du père, Yim Om, la mère, doit se débrouiller seule avec ses sept filles. La mère, qui ne peut accepter la disparition de son mari, perd progressivement pied et bascule dans la folie. Suite
Swaham
Dans un village isolé du sud de l?Inde, relié au reste du monde par une ligne de chemin de fer rudimentaire, un couple avec deux enfants gagne sa vie en tenant un petit café près de la gare. Ramayyar est un mari affectueux, un père attentionné et un grand amateur de musique. Un matin, il meurt dans un accident et sa femme, Annapoorna, qui jusqu?alors avait vécu sous sa protection, est soudain confrontée à un monde sans pitié. Elle se résigne à vendre jusqu?à ses vêtements de noces, tout comme la vache et le veau qui, dans la tradition hindoue, font quasiment partie de la famille. Suite
Der Wanderzirkus - Gánh xiêc rong
Dans un village perdu des montagnes vietnamiennes, les habitants voient avec angoisse la sécheresse détruire leur espoir d'une bonne récolte. Ils sont aussi chercheurs d'or, mais que faire de ce métal dans cette région désertique? Sur ces entrefaites, arrive une petite troupe de cirque. Les villageois n'ont que faire de tours de passe-passe, ils ont d'autres soucis en tête et s'ennuient pendant la représentation. Le lendemain, les baladins proposent un nouveau tour: ils font apparaître du riz au fond d'un panier. Suite
Ein blutroter Morgen - Xuese qing chen
Inspirée par l'oeuvre de Gabriel Garcia Marquez, «Chronique d'une mort annoncée», la réalisatrice Li Shaohong dépeint le cadre social avec précision, restitue l'identité profonde de chaque protagoniste par petites touches très expressives, cultive l'art du suspense par le récit en spirales d'une histoire simple: le meurtre d'un instituteur par deux jeunes paysans, prétexte allégorique pour révéler l'état d'une collectivité fermée. Suite
Zan Boko
Le village de Tinga est situé près de la ville. Pourtant, celle-ci est comme un autre monde pour lui et tous les autres villageois. A leurs yeux, elle n'existe pas vraiment, jusqu'au jour où des géomètres viennent faire des relevés, numéroter leurs maisons. Tinga et ses amis ne comprennent pas tout de suite: la ville s'étend et va «manger» le village. Pour Tinga, la vie continue. Suite
Titash ekti nadir naam - A River Called Titas
La rivière en tant qu'allégorie, en tant que source de toute forme de vie. Par ses innombrables affluents et ramifications, c'est eIle qui unit - et sépare - les hommes. Aussi, le rythme lyrique et poétique du film est-il ponctué par le courant de la rivière, le flux et le reflux, les inondations et la sécheresse. C'est par des images d'une force épique prodigieuse que Ghatak dépeint le destin d'un village de pêcheurs. Suite