Romeo And Juliet Get Married
Alfredo Baragatti, avocat d'origine italienne est un fan inconditionnel de l'équipe de football Palmeiras de São Paulo. Il éduque sa fille Juliet à son image. Il n'y a aucun hommage caché à Shakespeare dans le prénom de la jeune femme, son père l'a baptisée en souvenir de deux stars de son équipe favorite: Julinho (Juli) et Echevarietta (eta). Elle-même partage la passion de son père et joue comme avant-centre dans l'équipe féminine du club. Un jour, suite à une blessure survenue lors d'une dispute familiale, Juliet rencontre Romeo, un ophtalmologue de 45 ans fervent supporter des Corinthians, principaux rivaux des Palmeiras! Pour ne pas perdre son nouvel amour, Romeo fera semblant d'être, lui aussi, un « palmeirien ». Mais la famille s'en mêle et la situation va vite devenir intenable pour les deux amants.
Bruno Barreto définit son film comme «un conte moral sur la question de l'identité et de la tolérance dans le monde contemporain». Il avoue s'être fortement inspiré de l'oeuvre de Pietro Germi, un des maîtres de la comédie italienne populaire des années 60 et 70. Et c'est vrai que Romeo and Juliet get married en possède tous les ingrédients, usant de ce registre à outrance. C'est tout d'abord une comédie de moeurs mettant en scène les travers de la société contemporaine - ici le comportement quasi-fanatique des supporters de football. Mais le réalisateur garde à l'esprit que son film doit surtout faire rire son public. La critique sera donc plus un grossissement, jusqu'au ridicule et à l'absurde, des comportements des personnages de l'histoire. Et ceux-ci vont dans le même sens: si nos deux amoureux ont un comportement (presque) normal, sont beaux (Juliet alias Luana Piovani est un célèbre mannequin considéré comme sex-symbol dans son pays) les protagonistes qui les entourent sont outranciers dans leurs physiques, comme dans leurs attitudes. Cris, pleurs, gesticulations, accoutrements, tout cela concourt à leur donner une dimension comique évidente, à nous donner envie de rire rien qu'à les voir sur l'écran. Il y a enfin les situations qui se développent jusqu'à l'absurde, mais en toute logique donnant un côté « réaliste » à l'irrationnel le plus dément, promenant un public heureux d'être aussi naïf. Mais si les situations sont aberrantes, elles partent de la réalité pour que le public entre dans l'histoire et puisse y croire. A regarder Romeo and Juliet get married, qu'on soit un fan de football ou non, le temps du film, on le devient. On se prend d'amitié et de compréhension pour ces gens complètement fous, qui ne vivent que pour leur équipe de foot.
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Revue de presse
Einer der schrulligsten, herzerwärmendsten und schönsten Fussballfilme aller Zeiten.
Tagblatt Zürich, Irene Genhart
"Romeo and Juliet get married" kommt zur richtigen Zeit für die WM. Regisseur Bruno Barreto erzählt mit Witz und Tempo die inneren Nöte eines Sportfans.
Schweizer Illustrierte, Thomas Küng
Was gibt es Schöneres, als sich bei einem brasilianischen Fussballfilm mit viel Humor und Liebe auf das 203. Zürcher Derby einzustimmen?
Eisnull, FCZ-Matchmagazin
Bruno Barreto hat mit seiner Sittenkomödie "Romeo and Juliet get married" einen Volltreffer gelandet. Herrlich überzeichnete Figuren machen diese Liebeskomödie sehenswert. Und dies ganz unabhängig davon, ob man nun Fussball-Fan ist oder nicht.
20Minuten
Aus der Tragödie hat der brasilianische Regisseur einen heiteren Film in Geiste der Screwball-Komödien von Regisseuren wie Preston Sturges gemacht.
Der Bund, T. Allenbach
Präzise beschreibt Regisseur Bruno Barreto die Rivalität zwischen den Fangruppen und die Euphorie inner- und ausserhalb des Stadions.
Aargauer Zeitung, Thomas Hunziker
Obwohl Barreto die Handlung schon im Filmtitel verrät, spielt er seine Figuren immer wieder auf verblüffende Weise gegeneinander aus.
Tages-Anzeiger
Eine witzige Romanze um Liebe, Fussball und Familiensinn.
Independent Pictures
Bruno Barreto überträgt in seiner Komödie den Konflikt der Montagues und Capulets aus Shakespeares ROMEO UND JULIA gleichsam ins Fußball-fanmilieu, wobei ihm eine Sittenkomödie gelingt, die anhand des fanatischen Verhalten der Fußballfans Absurditäten der heutigen Gesellschaft aufzeigt. Die Figuren sind herrlich überzeichnet, der Humor ziemlich absurd und die Fußballszenen sehr authentisch.
Film at
Denn letztlich geht es in dieser sehr freien Shakespeare-Adaptation darum, ein paar ihrer Elemente - so etwa die Balkonszene - in einen Schrei für Toleranz zu verwandeln. Und der Schrei wird erhört, dank den Bemühungen von Frauen, und es darf weder das Happy End noch die märchenhafte Versöhnung zweier verfeindeter Familien samt Fussballhochzeit fehlen.
Neue Zürcher Zeitung