Un Barrage contre le Pacifique
Indochine, 1931. Dans le golfe du Siam , au bord de l’océan Pacifique, une mère survit tant bien que mal avec ses deux enfants, Joseph (20 ans) et Suzanne (16 ans), qu’elle voit grandir et dont elle sait le départ inéluctable. Abusée par l’administration coloniale, elle a investi toutes ses économies dans une terre régulièrement inondée, donc incultivable. Se battant contre les bureaucrates corrompus qui l’ont escroquée, et qui menacent à présent de l’expulser, elle met toute son énergie dans un projet fou : construire un barrage contre la mer avec l’aide des paysans du village. Ruinée et obsédée par son entreprise, elle laisse à Joseph et Suzanne une liberté quasi-totale. C’est alors que Monsieur Jo, fils d’un riche homme d’affaires chinois, tombe sous le charme de Suzanne. La famille va tenter d’en tirer profit…
Fiche technique
Titre original
Un Barrage contre le Pacifique
Titre
Un Barrage contre le Pacifique
RĂ©alisation
Rithy Panh
Pays
Cambodge
Année
2008
Scénario
Rithy Panh, nach dem Roman von Marguerite Duras
Montage
Marie-Christine Rougerie
Musique
Marc Marder
Image
Pierre Milon
Son
Pierre Mertens
Costumes
Edith Vesperini
DĂ©cors
Yan Arlaud
Production
Catherine Dussart, CDP; Bophana Productions
Formats
35mm, DVD
Durée
116 min.
Langue
Französisch, Khmer/d/f
Interprètes
Isabelle Huppert (Mutter), Astrid Berges-Frisbey (Suzanne), Gaspard Ulliel (Joseph)
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Revue de presse
«Sans effort apparent, le regard de Rithy Panh concilie romanesque et cinéma du réel, expérience intime et recherche d’une juste distance, tragédie humaine et nature indifférente. Sans effets de style ni vaine théorie, tout l’essentiel du 7e art est là , dans un nouveau film érigé contre les marées de l’oubli.»
Le Temps / Norbert Creutz
«Isabelle Huppert im Film Un barrage contre le Pacifique nach dem frühen Roman müsste Duras auch gefallen haben. Im bezwingenden und doch erloschenen Blick und in den Falten des gealterten Körpers scheint die Hitze festzukleben, im roten Meer der Sommersprossen ihrer Haut reflektiert sich das Licht Indochinas am Ufer des Pazifiks. (...) Isabelle Huppert trifft den harten, ungerührten Ton dieses sinnlichen Romans perfekt.»
Martin Walder, NZZ am Sonntag
«Visuell betörend und klug hat der aus Kambodscha stammende Regisseur Rithy Panh Marguerite Duras’ Roman über ihre Kindheit in Indochina
umgesetzt.»
ZĂĽritipp
«Es ist ein schöner und sinnlicher Film, den der Kambodschaner Rithy Panh
inszeniert hat.»
Aargauer Zeitung
«Huppert ist bestechend.»
Mittellandzeitung
«Was hätte la Duras nun wohl über die höchst eigenwillige Leinwandadaption gedacht, die der kambodschanische Regisseur Rithy Panh, ebenfalls ausgehend von ihrem 1950 erschienenen Roman ‹Un barrage contre le pacifique›, unternommen hat? Wie Isabelle Huppert in der Rolle der verwitweten Mutter im Indochina der frühen
dreissiger Jahre schroff und sensibel, zwischen Lethargie und Wut hin und her gerissen, um das Überleben ihrer Familie kämpft, hätte sie wahrscheinlich begeistert. Und gefallen hätte
ihr vielleicht auch die sanfte Verweigerung Panhs, eine nach klassischer Dramaturgie strukturierte Geschichte mit Kristallisationspunkt und
Auflösung zu erzählen. Stattdessen wechseln sich die Schwerpunkte in Panhs Film vor dem Hintergrund einer pulsierenden Naturkulisse mit einer schwebenden, buddhistisch-gleichmütigen Ruhe ab.»
NZZ
«Dieser leidenschaftliche Film ist inÂspiriert vom Roman Marguerite Duras’ und lebt vom Spiel Isabelle Hupperts, die in sämtlichen Nuancen eine Frau verkörpert, die mutig und grausam in einem ist.»
Le Monde
«Isabelle Huppert ist einmal mehr
die grossartige Mutter Courage.»
Nouvel Observateur
«So verbindet Un barrage contre
le Pacifique die fernere und jĂĽngere Vergangenheit eines geschundenen Landes zu einem komplexen FilmÂgemälde von entrĂĽckter und trauriger Schönheit.»
Der Bund
«Der kambodschanische Regisseur
Rithy Panh macht daraus ein ruhiges, bildstarkes Epos über eine starke, selbstständige Frau, über die
VerÂkommenheit des französischen
Kolonialismus, aber auch ĂĽber
Ungerechtigkeit und Rassismus.
Die Frauengeschichte, die Un barrage contre le Pacifique erzählt, erinnert an Sidney Pollacks Tania Blixen-
Verfilmung Out of Africa. Im Gegensatz zur amerikanischen GrossÂproduktion verzichtet dieser Film aber auf den Bombast und die ĂĽberbordende pathetische Geste.
«In dem nuancenreichen FamilienÂdrama mit gesellschaftspolitischer Dimension ist der Kolonialismus
also allgegenwärtig: Jede Beziehung ist durch ihn defininiert – und oft
verdorben.»
Basler Zeitung
«Eine äusserst sinnliche und bildÂstarke Filminszenierung von Duras’
Erlebnissen in Kambodscha.»
Art TV
«Die Verfilmung von Marguerite
Duras’ Roman zeigt in eindrücklichen
Bildern und durch grosse schauÂspielerische Leistung die Endzeitstimmung im Indochina des Jahres 1931.»
News
«Wie in seinem ersten Spielfilm Das Reisfeld lässt sich Rithy Panh viel Zeit, um die Geschichte zu erzählen, und fängt dabei immer wieder Bilder der wunderschönen Landschaft Kambodschas ein. Mit Isabelle Huppert
in der Rolle der Mutter ist ihm eine grossartige Besetzung gelungen.
Hupperts Mutter ist sympathisch und stark, wenn sie sich gegen die korÂrupten Kolonialmächte wehrt, gleichzeitig kann sie völlig unsympathisch sein, wenn sie ihre Tochter schlägt oder wenn sie mit völlig berechnender Nettigkeit Suzannes Verehrer ins Haus einlädt.»
WochenZeitung
Herausragend in Un barrage contre
le Pacifique ist Isabelle Huppert als durchhaltewillige Mutter. Ihr Ringen, ihre Verzweiflung ist das Kraftzentrum dieses Films. So überzeugend hat man die französische Star-Actrice lange nicht gesehen.»
Schweizer Fernsehen
«Ein Film, so von Licht durchflutet
wie die wunderbaren Landschaften Indochinas.»
RTL
«Dieser Damm aus Herzensstücken ist reine und klare Schönheit. Er widersteht meisterlich dem Fluss der Zeit.»
Madame Figaro
«MĂĽhelos verbindet Rithy Panhs Blick Romaninhalt mit naturalistischem Kino, intime Erfahrung mit der Suche nach der richtigen Distanz, menschÂliche Tragödie mit gleichmĂĽtiger Natur. Ohne StilĂĽbung oder mĂĽssige Theorie ist alles Wesentliche der Siebten Kunst vorhanden, in einem weiteren Film, der gegen das Meer des Vergessens errichtet wurde.»
Le Temps, Genf
«Isabelle Huppert im Film «Un barrage contre le Pacifique» nach dem frühen Roman müsste Duras auch gefallen haben. Im bezwingenden und doch erloschenen Blick und in den Falten des gealterten Körpers scheint die Hitze festzukleben, im roten Meer der Sommersprossen ihrer Haut reflektiert sich das Licht Indochinas am Ufer des Pazifiks. (...) Isabelle Huppert trifft den harten, ungerührten Ton dieses sinnlichen Romans perfekt.»
Martin Walder, NZZ am Sonntag
«L’interprétation d’Isabelle Huppert oscille entre lassitude et révolte, violence et sérénité, lâcheté et courage à tout prix. Magnifique actrice.»
L’Evénement syndical
«Dans ce film de l’humiliation et de la colère, l’atmosphère moite et lourde transpire d’Isabelle Huppert par tous les pores. Elle excelle dans ce rôle de femme seule, abandonnée, possessive et obstinée au-delà de l’entendement.»
Ciné-Feuilles
«C'est une étrange alchimie qui opère au long de ces deux heures. Elle fait d'un cinéma classique, presque conformiste en apparence, un film tourmenté, gênant, passionnant.»
Le Monde
«Une très belle adaptation. Rithy Panh a tout pensé, tout prévu, tout préparé pour que le film enregistre et restitue les vibrations secrètes, intimes, mystérieuses de cette "terre des âmes errantes" qui est la sienne et celle de ceux qu'il aime.»
Le Nouvel Observateur
«Un film qui passe par une vive sensualité.»
Le Parisien
«Vraie ambiance, acteurs excellents - Gaspard Ulliel, interprète avec brio le rôle de Joseph. Il donne la réplique à Isabelle Huppert et se révèle "impressionnant".»
Europe 1
«Un film lumineux comme les sublimes paysages de cette Indochine.»
RTL
«Film attachant et touchant…. Rithy Panh qui de ce roman tire une fable politique … il parvient à capter le Cambodge de Duras … une terre à la fois dure et belle, des lieux, une atmosphère qui ont porté les comédiens et leurs personnages.»
France Info
«C'est une étrange alchimie qui opère au long de ces deux heures. Elle fait d'un cinéma classique, presque conformiste en apparence, un film tourmenté, gênant, passionnant. Ce film passionnant, avec Isabelle Huppert tout en nuances dans son personnage de femme courageuse et cruelle, s’inspire du roman de Duras. - Le film file avec brio et cruauté cette métaphore de la corruption. La lutte de la mère pour son autonomie est salie par son avidité qui lui fait sacrifier sa fille, le rêve civilisateur de l'administration coloniale est pourri par la vénalité des fonctionnaires et la cruauté des militaires. Seule la force animale de Joseph (Gaspard Ulliel qui n'a plus rien ici d'un éphèbe parisien) échappe à cette dégradation, par la seule grâce de sa brutalité.»
Le Monde
«Ca bouge, ça n'est pas parfait, ça vibre donc ça vit. - Bouleversant.
Les Inrockuptibles
«Rithy Panh construit une libre adaptation du roman autour de la figure de la Mère, superbement incarnée par Isabelle Huppert … Grâce à cette liberté prise face au roman qui laisse intacte la force du propos, grâce aussi à la présente intense des acteurs et à la beauté des décors naturels, ce film est une réussite.»
Le Canard Enchainé
«Cette adaptation fidèle à l’esprit du roman fonctionne à l’écran, avec la rancoeur autochtone qui gronde, tapie dans l’ombre, et avec les destins qui s’entrechoquent, écrasant les rêves et balayant les illusions.»
Monsieur Cinéma
«Les personnages véhiculent ici, chacun à sa manière, une imperfection, un inachèvement troublants - la jeune Astrid Bergès-Frisbey est la révélation du film.»
Télérama
«Ce barrage aux élans du coeur, beauté visuelle pure et dure, résiste magistralement au temps qui passe.»
Madame Figaro
«On vibre à l’unisson de cette plantation menacée par des éléments hostiles, de ces rizières fragiles et pourtant convoitées, de ce coin de colonie avec ses cafés, ses hommes de troupe et ses violences pas toujours feutrées.
Les comédiens font le reste. Isabelle Huppert est forcément géniale quand elle campe une femme à bout de forces et d’arguments pour sauver son clan et son lopin de terre. Jusqu’au dernier souffle. Gaspard Ulliel apporte un poids très viril au rôle du fils qui va s’affranchir d’une mère cynique et oedipienne. Et Astrid Berges-Frisbey, la jeune révélation du film, joue avec une troublante sensualité l’adolescente en proie aux tourments de son corps et de ceux qui la désirent.»
La Tribune
«Elle se bat contre l'eau qui envahit ses rizières du golfe du Siam. Elle se bat contre une administration française mesquine et raciste qui veut la voir partir de cette terre qu'elle aime tant. Elle se bat contre la maladie.... Il fallait une actrice de l'envergure et de la subtilité d'Huppert pour rendre compte des contradictions d'une femme tour à tour résignée et combative.»
Le Point
«D’emblée, les ravages de l’eau salée que traverse la mère en sa marche obstinée et fiévreuse ; l’agonie du cheval que Joseph aura usé jusqu’à son dernier souffle pour un labeur guère différent de celui des villageois qui triment sur la propriété familiale. Et l’utopie d’un barrage de glaise et de bois contre les flots ennemis... Face à une exploitation coloniale qui berne et opprime sans scrupules, des résistances se forment chez les villageois comme chez certains « petits Blancs » idéalistes dont la crédulité civilisatrice doit être rapportée aux mentalités de l’époque… c’est par l’attachement aux personnages, par l’attention portée à ce qui les constitue, aux résonances intimes, que va s’élever une symbolique plus vaste. Certains rôles sont bien tenus, comme celui de Monsieur Jo (Randal Douc), homme d’argent sino-cambodgien habile à tous les profits ; le film repose beaucoup sur les exceptionnelles qualités d’Isabelle Huppert. On s’incline une fois de plus devant le mystère de cet équilibre entre travail rigoureux et vertigineuse intuition qui lui permet de tout accorder de ses gestes, phrases, regards et silences pour traduire l’orgueil et la fragilité d’une femme qui, jusqu’à sa fin, jamais ne renonce.»
L’Humanité
Le Temps / Norbert Creutz
«Isabelle Huppert im Film Un barrage contre le Pacifique nach dem frühen Roman müsste Duras auch gefallen haben. Im bezwingenden und doch erloschenen Blick und in den Falten des gealterten Körpers scheint die Hitze festzukleben, im roten Meer der Sommersprossen ihrer Haut reflektiert sich das Licht Indochinas am Ufer des Pazifiks. (...) Isabelle Huppert trifft den harten, ungerührten Ton dieses sinnlichen Romans perfekt.»
Martin Walder, NZZ am Sonntag
«Visuell betörend und klug hat der aus Kambodscha stammende Regisseur Rithy Panh Marguerite Duras’ Roman über ihre Kindheit in Indochina
umgesetzt.»
ZĂĽritipp
«Es ist ein schöner und sinnlicher Film, den der Kambodschaner Rithy Panh
inszeniert hat.»
Aargauer Zeitung
«Huppert ist bestechend.»
Mittellandzeitung
«Was hätte la Duras nun wohl über die höchst eigenwillige Leinwandadaption gedacht, die der kambodschanische Regisseur Rithy Panh, ebenfalls ausgehend von ihrem 1950 erschienenen Roman ‹Un barrage contre le pacifique›, unternommen hat? Wie Isabelle Huppert in der Rolle der verwitweten Mutter im Indochina der frühen
dreissiger Jahre schroff und sensibel, zwischen Lethargie und Wut hin und her gerissen, um das Überleben ihrer Familie kämpft, hätte sie wahrscheinlich begeistert. Und gefallen hätte
ihr vielleicht auch die sanfte Verweigerung Panhs, eine nach klassischer Dramaturgie strukturierte Geschichte mit Kristallisationspunkt und
Auflösung zu erzählen. Stattdessen wechseln sich die Schwerpunkte in Panhs Film vor dem Hintergrund einer pulsierenden Naturkulisse mit einer schwebenden, buddhistisch-gleichmütigen Ruhe ab.»
NZZ
«Dieser leidenschaftliche Film ist inÂspiriert vom Roman Marguerite Duras’ und lebt vom Spiel Isabelle Hupperts, die in sämtlichen Nuancen eine Frau verkörpert, die mutig und grausam in einem ist.»
Le Monde
«Isabelle Huppert ist einmal mehr
die grossartige Mutter Courage.»
Nouvel Observateur
«So verbindet Un barrage contre
le Pacifique die fernere und jĂĽngere Vergangenheit eines geschundenen Landes zu einem komplexen FilmÂgemälde von entrĂĽckter und trauriger Schönheit.»
Der Bund
«Der kambodschanische Regisseur
Rithy Panh macht daraus ein ruhiges, bildstarkes Epos über eine starke, selbstständige Frau, über die
VerÂkommenheit des französischen
Kolonialismus, aber auch ĂĽber
Ungerechtigkeit und Rassismus.
Die Frauengeschichte, die Un barrage contre le Pacifique erzählt, erinnert an Sidney Pollacks Tania Blixen-
Verfilmung Out of Africa. Im Gegensatz zur amerikanischen GrossÂproduktion verzichtet dieser Film aber auf den Bombast und die ĂĽberbordende pathetische Geste.
«In dem nuancenreichen FamilienÂdrama mit gesellschaftspolitischer Dimension ist der Kolonialismus
also allgegenwärtig: Jede Beziehung ist durch ihn defininiert – und oft
verdorben.»
Basler Zeitung
«Eine äusserst sinnliche und bildÂstarke Filminszenierung von Duras’
Erlebnissen in Kambodscha.»
Art TV
«Die Verfilmung von Marguerite
Duras’ Roman zeigt in eindrücklichen
Bildern und durch grosse schauÂspielerische Leistung die Endzeitstimmung im Indochina des Jahres 1931.»
News
«Wie in seinem ersten Spielfilm Das Reisfeld lässt sich Rithy Panh viel Zeit, um die Geschichte zu erzählen, und fängt dabei immer wieder Bilder der wunderschönen Landschaft Kambodschas ein. Mit Isabelle Huppert
in der Rolle der Mutter ist ihm eine grossartige Besetzung gelungen.
Hupperts Mutter ist sympathisch und stark, wenn sie sich gegen die korÂrupten Kolonialmächte wehrt, gleichzeitig kann sie völlig unsympathisch sein, wenn sie ihre Tochter schlägt oder wenn sie mit völlig berechnender Nettigkeit Suzannes Verehrer ins Haus einlädt.»
WochenZeitung
Herausragend in Un barrage contre
le Pacifique ist Isabelle Huppert als durchhaltewillige Mutter. Ihr Ringen, ihre Verzweiflung ist das Kraftzentrum dieses Films. So überzeugend hat man die französische Star-Actrice lange nicht gesehen.»
Schweizer Fernsehen
«Ein Film, so von Licht durchflutet
wie die wunderbaren Landschaften Indochinas.»
RTL
«Dieser Damm aus Herzensstücken ist reine und klare Schönheit. Er widersteht meisterlich dem Fluss der Zeit.»
Madame Figaro
«MĂĽhelos verbindet Rithy Panhs Blick Romaninhalt mit naturalistischem Kino, intime Erfahrung mit der Suche nach der richtigen Distanz, menschÂliche Tragödie mit gleichmĂĽtiger Natur. Ohne StilĂĽbung oder mĂĽssige Theorie ist alles Wesentliche der Siebten Kunst vorhanden, in einem weiteren Film, der gegen das Meer des Vergessens errichtet wurde.»
Le Temps, Genf
«Isabelle Huppert im Film «Un barrage contre le Pacifique» nach dem frühen Roman müsste Duras auch gefallen haben. Im bezwingenden und doch erloschenen Blick und in den Falten des gealterten Körpers scheint die Hitze festzukleben, im roten Meer der Sommersprossen ihrer Haut reflektiert sich das Licht Indochinas am Ufer des Pazifiks. (...) Isabelle Huppert trifft den harten, ungerührten Ton dieses sinnlichen Romans perfekt.»
Martin Walder, NZZ am Sonntag
«L’interprétation d’Isabelle Huppert oscille entre lassitude et révolte, violence et sérénité, lâcheté et courage à tout prix. Magnifique actrice.»
L’Evénement syndical
«Dans ce film de l’humiliation et de la colère, l’atmosphère moite et lourde transpire d’Isabelle Huppert par tous les pores. Elle excelle dans ce rôle de femme seule, abandonnée, possessive et obstinée au-delà de l’entendement.»
Ciné-Feuilles
«C'est une étrange alchimie qui opère au long de ces deux heures. Elle fait d'un cinéma classique, presque conformiste en apparence, un film tourmenté, gênant, passionnant.»
Le Monde
«Une très belle adaptation. Rithy Panh a tout pensé, tout prévu, tout préparé pour que le film enregistre et restitue les vibrations secrètes, intimes, mystérieuses de cette "terre des âmes errantes" qui est la sienne et celle de ceux qu'il aime.»
Le Nouvel Observateur
«Un film qui passe par une vive sensualité.»
Le Parisien
«Vraie ambiance, acteurs excellents - Gaspard Ulliel, interprète avec brio le rôle de Joseph. Il donne la réplique à Isabelle Huppert et se révèle "impressionnant".»
Europe 1
«Un film lumineux comme les sublimes paysages de cette Indochine.»
RTL
«Film attachant et touchant…. Rithy Panh qui de ce roman tire une fable politique … il parvient à capter le Cambodge de Duras … une terre à la fois dure et belle, des lieux, une atmosphère qui ont porté les comédiens et leurs personnages.»
France Info
«C'est une étrange alchimie qui opère au long de ces deux heures. Elle fait d'un cinéma classique, presque conformiste en apparence, un film tourmenté, gênant, passionnant. Ce film passionnant, avec Isabelle Huppert tout en nuances dans son personnage de femme courageuse et cruelle, s’inspire du roman de Duras. - Le film file avec brio et cruauté cette métaphore de la corruption. La lutte de la mère pour son autonomie est salie par son avidité qui lui fait sacrifier sa fille, le rêve civilisateur de l'administration coloniale est pourri par la vénalité des fonctionnaires et la cruauté des militaires. Seule la force animale de Joseph (Gaspard Ulliel qui n'a plus rien ici d'un éphèbe parisien) échappe à cette dégradation, par la seule grâce de sa brutalité.»
Le Monde
«Ca bouge, ça n'est pas parfait, ça vibre donc ça vit. - Bouleversant.
Les Inrockuptibles
«Rithy Panh construit une libre adaptation du roman autour de la figure de la Mère, superbement incarnée par Isabelle Huppert … Grâce à cette liberté prise face au roman qui laisse intacte la force du propos, grâce aussi à la présente intense des acteurs et à la beauté des décors naturels, ce film est une réussite.»
Le Canard Enchainé
«Cette adaptation fidèle à l’esprit du roman fonctionne à l’écran, avec la rancoeur autochtone qui gronde, tapie dans l’ombre, et avec les destins qui s’entrechoquent, écrasant les rêves et balayant les illusions.»
Monsieur Cinéma
«Les personnages véhiculent ici, chacun à sa manière, une imperfection, un inachèvement troublants - la jeune Astrid Bergès-Frisbey est la révélation du film.»
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«Ce barrage aux élans du coeur, beauté visuelle pure et dure, résiste magistralement au temps qui passe.»
Madame Figaro
«On vibre à l’unisson de cette plantation menacée par des éléments hostiles, de ces rizières fragiles et pourtant convoitées, de ce coin de colonie avec ses cafés, ses hommes de troupe et ses violences pas toujours feutrées.
Les comédiens font le reste. Isabelle Huppert est forcément géniale quand elle campe une femme à bout de forces et d’arguments pour sauver son clan et son lopin de terre. Jusqu’au dernier souffle. Gaspard Ulliel apporte un poids très viril au rôle du fils qui va s’affranchir d’une mère cynique et oedipienne. Et Astrid Berges-Frisbey, la jeune révélation du film, joue avec une troublante sensualité l’adolescente en proie aux tourments de son corps et de ceux qui la désirent.»
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«Elle se bat contre l'eau qui envahit ses rizières du golfe du Siam. Elle se bat contre une administration française mesquine et raciste qui veut la voir partir de cette terre qu'elle aime tant. Elle se bat contre la maladie.... Il fallait une actrice de l'envergure et de la subtilité d'Huppert pour rendre compte des contradictions d'une femme tour à tour résignée et combative.»
Le Point
«D’emblée, les ravages de l’eau salée que traverse la mère en sa marche obstinée et fiévreuse ; l’agonie du cheval que Joseph aura usé jusqu’à son dernier souffle pour un labeur guère différent de celui des villageois qui triment sur la propriété familiale. Et l’utopie d’un barrage de glaise et de bois contre les flots ennemis... Face à une exploitation coloniale qui berne et opprime sans scrupules, des résistances se forment chez les villageois comme chez certains « petits Blancs » idéalistes dont la crédulité civilisatrice doit être rapportée aux mentalités de l’époque… c’est par l’attachement aux personnages, par l’attention portée à ce qui les constitue, aux résonances intimes, que va s’élever une symbolique plus vaste. Certains rôles sont bien tenus, comme celui de Monsieur Jo (Randal Douc), homme d’argent sino-cambodgien habile à tous les profits ; le film repose beaucoup sur les exceptionnelles qualités d’Isabelle Huppert. On s’incline une fois de plus devant le mystère de cet équilibre entre travail rigoureux et vertigineuse intuition qui lui permet de tout accorder de ses gestes, phrases, regards et silences pour traduire l’orgueil et la fragilité d’une femme qui, jusqu’à sa fin, jamais ne renonce.»
L’Humanité