Fernando Pérez

Fernando Pérez est né en 1944 à La Havane. Diplômé en littérature espagnole à l'université de La Havane, il est critique de cinéma pendant plusieurs années pour le magazine Cine Cubano. Il débute au cinéma en tant qu'assistant de Tomas Guitiérrez Alea et Manuel Octavio Gomez. De 1974 à 1984, il réalise plusieurs documentaires primés dans de nombreux festivals et travaille sous la direction de Santiago Alvarez au sein du département des actualités filmées de l'ICAIC. Il réalise son premier long métrage de fiction en 1987. "La Vida e Silbar" a été primé aux festivals de Sundance, Berlin et Rotterdam.
Filmographie
1975: Cascos Blancos (Weisshelme)
1977: Cabinda (Cabinda)
1978: Siembro viento en mi ciudad (Ich säe Wind in meiner Stadt), Sábado rojo (Roter Samstag)
1979: Monimbo es Nicaragua (Monimbo ist Nicaragua)
1980: 4000 niños (4000 Kinder)
1981: Mineros (Minenarbeiter), Armas invisibles (Unsichtbare Waffen)
1982: Camilo (Camilo)
1983: Omara (Omara)
1985: La isla del tesoro azul (Insel des blauen Schatzes)
1987: Clandestinos (Gefährlich Leben)
1990: Hello Hemingway (Hello Hemingway).
1994: Madagascar (Madagascar)
1998: La vida es silbar (Das Leben ist Pfeifen)
2003 Suite Habana (Havana Suite)
2007 Madrigal
2010 José Martí: el ojo del canario (José Martí: The Canary's Eye)
2014 La pared de las palabras (The Wall of Words)
2016 Últimos días en la Habana (Last Days in Havana)
2018 Insumisas
2022 Riquimbili o El mundo de Nelsito
Ultimos dias en La Habana (2016)
L’instabilité du monde actuel est une évidence, particulièrement à Cuba dont les relations avec son grand voisin sont dépendantes des tenants du pouvoir aux Etats-Unis. C’est dire qu’un instantané d’aujourd’hui ne peut que représenter une situation éphémère. Suite
José Martí: el ojo del canario (2010)
On sait peu de choses sur l'enfance et la jeunesse du grand poète cubain du 19e siècle, José Marti. Ce solide biopic imagine ses premières années. Fils de magistrat, le précoce Marti - «Pepe» pour la famille et les amis – s'intéresse très tôt à la justice. Il s'insère petit à petit dans le mouvement naissant pour l'indépendance et, alors qu'il n'a pas encore 18 ans, est arrêté pour sédition. Suite
Madrigal (2007)
«Tout n’est pas ce qui paraît être…» Voici la phrase qui résonne dans le film Madrigal de Fernando Perez, le réalisateur cubain de Habana Suite. Le jeu entre le réel et l’artificiel est fascinant dans Madrigal. Le récit raconte une histoire d’amour fou entre Javier, un jeune acteur de théâtre, et Luisita, une fille complexée et secrète. Suite
Suite Habana (2003)
Avec «La vida es silbar», le Cubain Fernando Pérez avait conquis le coeur du public, il y a quatre ans, et enseigné à siffler la vie. Aujourd'hui, il revient avec «Suite Habana», un film-poème fascinant, une ode à la capitale cubaine. Fernando Pérez nous fait participer à la vie de sa ville natale un jour entier. Suite
La vida es silbar (1998)
La Havane, aujourd'hui, avec trois personnages en quête de bonheur, qui doivent prendre d'importantes décisions, tentent d'affronter la peur de la vérité, des mots et des idées pour se lancer dans un nouveau départ. Mariana souhaiterait vivement danser le rôle-titre de Giselle et désire avec la même ardeur les corps masculins. Elpidio le musicien a été abandonné par sa mère, Cuba. Il ne correspondait pas à ses attentes. Suite
Madagascar (1994)
Laura, prise dans le train-train de sa vie de mère et de professeure à l'université, perd toute capacité de rêver. Son adolescente de fille menace, quant à elle, de s'égarer dans des rêves interminables, toujours à la recherche d'autre chose. Suite
Hello Hemingway (1990)
Etudiante jeune et brillante, Larita vit à La Havane. Son voisin n'est autre que l'écrivain Ernest Hemingway dont elle lit l'oeuvre principale "Le vieil homme et la mer". Larita est saisie par la force de l'histoire et trouve dans la détermination du pêcheur Santiago une métaphore pour sa propre vie. Comme la plupart des jeunes de sa génération, Larita est fascinée par la culture nord-américaine, James Dean et Elvis en tête. Tous espèrent, en cette année 1956, la chute du régime corrompu de Batista. Suite