Aqui no ha pasado nada - Much ado about nothing
Vicente prend ses vacances dans la maison familiale du bord de mer, après une année d’études à Los Angeles. Il passe son temps à flirter dans des parties arrosées de la jeunesse dorée du coin. Lorsque l’une d’elles se termine tragiquement, Vicente devient un coupable tout trouvé.
Tourné dans l’urgence, Aqui no ha pasado nada (qu’on pourrait traduire par: «Circulez, il n’y a rien à voir») relate un fait réel. Celui d’un accident ayant impliqué le fils d’un politicien influent, blanchi par la justice grâce aux relations politiques de son père. L’affaire fit la une des médias chiliens. Almendras décida de s’emparer du sujet pour en faire une critique sociale acide d’une bourgeoisie confortablement assise sur ses privilèges. Pour financer son projet, le réalisateur lança une campagne de dons et les acteurs, ainsi que l’équipe du tournage, mirent leurs émoluments en participation.
Cependant, au-delà de cette dénonciation, Aqui no ha pasado nada est aussi intéressant par le traitement qu’il utilise pour décrire une jeunesse qui ressemble à s’y méprendre à celle d’Europe: une jeunesse qui essaie de combattre sa solitude, son ennui et la vacuité de son existence dans des rassemblements où les saouleries sont élevées au rang de happenings. Almendras use alors de focales rapprochées isolant ses protagonistes au milieu de la foule des fêtards. De la même manière, les smartphones et leurs messages courts vides de sens, soulignent encore plus le caractère amputé des relations des protagonistes, accentué par une bande son au caractère punk envahissant. Dénonciation politique, le film essaie surtout de s’adresser aux jeunes, utilisant leurs codes et leurs outils.
Martial Knaebel
Festivals & prix
Sundance 2016
Berlinale 2016
Fiche technique
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Revue de presse
«Ein Porträt einer gleichgültigen Jugend in einer korrupten Welt.» Watson, Anna Rothenfluh
«In seinem atemberaubenden Drama «Aquà no ha pasado nada» wirft der Chilene Alejandro Fernández Almendras ein Schlaglicht auf die Missstände in seiner Heimat, wo sich Reiche vor Gericht einen Freispruch kaufen können.» Frame, Christian Jungen
«Ein engagierter Film über eine nicht so engagierte Jugend.» Berner Zeitung
«Seine Figur ist nicht nur Opfer, sondern - und das ist fast beklemmender - auch Porträt einer Generation zwischen Desillusion und Hedonismus.» Thuner Zeitung
«Über die bewegte Handkamera und den vibrierenden Soundtrack wirft Fernández den Zuschauer mitten ins Geschehen.» Hollywood Reporter
«Dass man nach dem Abspann noch ungewöhnlich lange über einen Tweet nachdenkt, das spricht durchaus für diesen Film.» Critic
«Die Handkamera vermittelt eine fiebrige Nervosität, der Soundtrack sorgt mit zeitgenössischem chilenischen Rock, Indie und Rap für vibrierende Spannung.» Screen Daily
«Die selbstredende Präsenz sozialer Medien und der fein unterlegte Soundteppich mit den neusten chilenischen Musiktrends verdichten sich zu einem lebensnahen Porträt junger Erwachsener.» Movie News
«Film criticism has been key to my work as a filmmaker.» Alejandro Fernández Almendras
«Aquà no ha pasado nada basiert auf einem wahren Gerichtsfall, der 2013 Jahren in Chile für Furore sorgte. Vollständig mittels Crowdfunding finanziert wurde der Film in gerade mal 11 Tagen gedreht. Den schau ich mir an!» Ron Orp
«Ein packender moralischer Thriller. - Almendras macht den Zuschauer zum Zeugen der Korruption in seiner Heimat. Ein starker, moralischer Thriller, der in Chile eine nationale Debatte über die Befangenheit der Justiz befeuerte.» NZZ am Sonntag
«Aquà no ha pasado nada ist ein engagierter Film über eine nicht so engagierte Jugend. – Das Porträt einer Generation zwischen Desillusion und Hedonismus.» Berner Zeitung
«Ein authentisches Porträt über eine globalisierte Jugend, die alles hat.» Friday Magazine, Melanie Biedermann