Kekexili - Mountain Patrol
Lorsque Ga Yu, jeune journaliste de Pékin arrive dans le camps de la patrouille de Kekexili, les habitants sont en deuil : deux de leurs leaders ont perdu la vie en luttant contre les braconniers. Déterminé à démasquer les responsables du crime ainsi que du massacre des antilopes, il accompagne le chef Ritai et ses hommes jusqu'au plus haut plateau du Qinghai-Tibet. La patrouille avance péniblement de jour en jour, suivant les cadavres d'antilopes, seules traces des braconniers fantômes. Lorsqu'un convoi est enfin débusqué, il s'engage une longue poursuite de l'ennemi mais surtout une terrible lutte contre la neige et le froid. Après 17 jours de drame, Ga Yu ne pourra plus se contenter d'être un journaliste témoin et devra participer au combat tant physique qu'éthique pour sauver sa vie et celle des patrouilleurs.
« C'est la vie de ces patrouilleurs qui m'a bouleversée, et m'a donné envie de raconter leur histoire. Si j'ai réalisé Kekexili c'est parce qu'il s'est intégré à ma vie. Je voulais tourner un film sur la survie en considérant aussi l'autre point de vue, celui des braconniers. Ce ne sont souvent que des simples paysans que la pauvreté a transformé en monstres et qui abattent les antilopes uniquement pour leur propre survie. En tant que citadins, nous ne sommes que rarement confronté à un cas de vie ou de mort. C'est pour cela que j'ai réalisé ce film. Je voulais me servir des ces patrouilleurs pour illustrer qu'en fin de compte, nous sommes tous impliqués dans la lutte pour la survie. » Lu Chuan
Festivals & prix
Berlin 2005: Don Quixote Award (Special Mention) / Taipei 2004: Golden Horse Award (Beste Kamera, bester Film) / Tokyo International Filmfestival 2004: Jury Prize / Kerala 2005: Preis der internationalen Filmkritik
Fiche technique
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Revue de presse
Schonungslos, packend und voller schöner und schrecklicher Szenerien, zieht «Kekexili» sein Publikum hinein wie der Treibsand manch ahnungslosen Reisenden.
Tages-Anzeiger, ZĂĽritipp, Julia Marx
Das ökologische Engagement ist eingebunden in eine Handlung, die überraschungsreich jongliert mit traditionellen Thriller- und Westernmotiven.
Der Bund, Andreas Berger
Regisseur Lu Chuan signalisiert deutlich, dass er sein Tierschutzdrama nicht als dokumentarischen Tatsachenbericht versteht, sondern als packendes Kinoabenteuer.
Aargauer Zeitung, Live, Valentin Rabitsch
Dem Film eignet eine rohe, bruchstückhafte Qualität, die der wilden Schönheit dieser Landschaften und Menschen entspricht.
Neue ZĂĽrcher Zeitung, Christoph Egger
Aber je genauer man «Kekexili» betrachtet, desto stärker gerät man in den Bann seiner Unwägbarkeit. Gewiss, er lässt die klassischen Themen des Genres anklingen - die innere Verwandtschaft von Jäger und Gejagtem etwa -, aber seine Faszination liegt in der Differenz. Er deplaziert die vertrauten Gesten und Codes und verleiht ihnen damit eine neue, eigentümliche Kraft.
Filmbulletin, Gerhard Midding
Der 34-jährige Regisseur Lu Chuan hat einen beeindruckenden Film über das Überleben in der Wildnis geschaffen, reich an ausdrucksstarken Bildern und mit so viel Spannung, dass er sich ohne Weiteres mit den Action-Blockbustern aus Hollywood messen kann.
ZDF, Mainz
Die Landschaft, von KEKEXILI in beeindruckenden Breitwand-Bildern eingefangen, ist der Feind der Patrouillengänger wie der Wilderer. Der Film führt einen an einen Ort, der nicht für Menschen gemacht ist. Ein riesiger Fleck Erde, der tödlich gleichgültig ist gegenüber diesen seltsamen zweibeinigen Kreaturen und ihren Bedürfnissen. Und er gibt einem das Gefühl, nicht nur einer spezifischen Geschichte beizuwohnen, sondern einem universellen Drama.
Arteschock
"Mountain Petrol" von Lu Chuan, ein umwerfend kraftvoller Film, erzählt die wahre Geschichte einer tibetischen Bergpatrouille, die eine Horde Wilderer zu stellen versucht. Am Anfang des Films wird ein Journalist aus Peking eingeführt, dem die Naturschützer zutiefst misstrauen: Und zwar nicht nur wegen seines Berufs, sondern auch wegen seiner Herkunft. Außerdem ist klar: Die Wilderer, die für den Profit abschlachten, sind auch meist chinesischer Abstammung. Denn die Tibeter schlachten nur, was sie essen.
TagesZeitung, Berlin
L'immensité désolée des plateaux, où règne un froid glacial, est aussi terrifiante qu'exaltante. Cet effet puissant doit beaucoup à l'habileté avec laquelle Lu Chuan mène son récit.
Le Monde
"Film chinois inhabituel, «Kekexili» conjugue paysages grandioses et efficacité narrative.
Film couvert de prix en Asie, Kekexili est un cas: un film authentiquement chinois mais narré avec une efficacité à l'américaine. Malgré tous les compromis, ce film mi-western mi-survival, tourné dans des conditions limites (entre 4500 et 5000 mètres d'altitude!), séduit déjà par ses aspects documentaires. Son refus du manichéisme et d'un certain sentimentalisme écologiste est également à porter à son crédit. Ainsi, on y apprend que nombre de paysans, chassés de leur terre par la désertification, n'ont eu d'autre choix que d'aider les braconniers pour survivre. Et que la patrouille elle-même a dû recourir à la vente de peaux confisquées pour se financer.
Les personnages ont bel et bien existé et l'article du journaliste, qui a fait du bruit en 1997, a inspiré le cinéaste. Depuis que Pékin s'est enfin décidé à prendre les choses en main, la survie de l'antilope tibétaine semble assurée. Nous voilà rassurés. Il n'empêche que cet hommage aux pionniers de la lutte reste un peu superficiel. Entre son souci d'efficacité et une sécheresse parfois excessive, les questions de fond peinent à monter à la surface du film, résultant sur une impression un peu mitigée."
Le Temps
"Outre un mérite politique, Mountain Patrol donne sans conteste de l'ampleur à la cinématographie chinoise, avec ce thriller puissant, aux allures de western poético-écologique. Loin de se diluer, le film se concentre sur des scènes fortes,où l'essentiel surgit sans équivoque, avec une grande densité. L'esthétique allie des panoramas glaciaux avec des gros plans sur les visages marqués de ces hommes qui rivalisent avec la dureté de leur environnement. Des images exaltantes et lourdes d'inquiétudes nous accompagnent ainsi tout au long de ce récit, qui évite tout manichéisme simpliste. Et montre chaque homme dans sa lutte intime pour sa propre survie. Alors que des liens de respect imperceptibles se tissent entre les hommes de la patrouille et des braconniers faits prisonniers, le films acquiert la forme et surtout la force d'une tragédie. (...) Un décor qui devient le personnage central de ce film, comme un tortionnaire dont il fat parer les coups au mieux. Joué par des comédiens amateurs, le film porte en lui toutes les traces d'une authenticité implacable."
24Heures
"Un très beau film, sorte de western chinois, d'une esthétique convaincante. Un scénario bien construit et prenant. La fiction se transforme en documentaire. Le cinéaste nous montre une nature grandiose, belle et hostile. Il joue aussi avec nos nerfs et nos émotions. Le suspense est maintenu crescendo. Des scènes fortes nous prennent la gorge. Les rapports humains sont violents. La bande-son incluant chants et psalmodies de moines apporte un contraste dans la réalité plutôt noire. Et que dire de la scène finale, funèbre et surréaliste? Une lecture complexe comme pour un idéogramme chinois. Le commentaire ajouté en voix off nous donne une piste: les autorités chinoises vont faire du Kekexili une grande réserve naturelle protégée. Ainsi le sacrifice des Tibétains n'aura pas été vain..."
Ciné-feuilles
"On pouvait craindre le sempiternel film contemplatif sur la condition d'une minorité ethnique avec les gestes nobles d'autochtones au visage buriné par l'âpreté des conditions. Mountain Patrol est surtout un film d'aventure haletant, âpre sans être austère, subtilement dénonciateur et d'une rare efficacité."
TV8
"On achève les antilopes
Kekexili, Mountain Patrol, film sinotibétain du Chinois Lu Chuan, sort sur nos écrans après avoir obtenu des récompenses dans divers festivals en Asie et aux Etats-Unis. Kekexili signifie, en tibétain, « belle fille » et « belle montagne ». Effectivement, ce que l'on découvre du haut plateau du Qinghai et du Tibet, ce sont des paysages inoubliables où de frêles antilopes tibétaines vivent en troupeaux. Elles sont la proie de chasseurs qui récoltent une partie de leur pelage, dont les qualités de douceur et de protection contre le froid sont très appréciées pour la confection d'étoles luxueuses. Ces chasseurs, d'anciens paysans, se comportent en véritables prédateurs. Une équipe de patrouilleurs prend en chasse ces braconniers, non sans se mettre elle-même en danger. Les armes n'épargnent personne et le climat est particulièrement éprouvant (altitude proche des 5000 mètres). Le film choisit de suivre une expédition punitive du corps des patrouilleurs qu'un journaliste de Pékin accompagne. Une manière de nous montrer les difficultés rencontrées ainsi que l'implication physique et psychologique suscitée par la répression. Les braconniers sont bien organisés. Et comble de l'indignation, on découvre les carcasses de centaines d'antilopes massacrées froidement. Carcasses que les patrouilleurs éliminent en les incinérant. Les peaux sont récupérées par les patrouilleurs et parfois servent au paiement des frais d'équipement. Le film a nécessité 120 jours de tournage avec des comédiens amateurs. Le réalisateur chinois Lu Chuan porte un regard d'un réalisme imperturbable. Un film sur la conscience écologique, très stimulant à bien des égards. Loin de condamner les braconniers, le réalisateur explique que le désarroi et la pauvreté les poussent aux extrêmes. « Là où la terre est immense, la vie est souvent vulnérable », note-t-il."
Terre et Nature
« Une trame stimulante qui mélange armes et conscience écologique »
Variety.
« Lu Chuan, réalisateur de la sixième génération a un certain regard, un talent pour le réalisme cruel et sans remords. C'est un des film sur la nature les plus percutants jamais réalisé »
The Village Voice.
"... un riche conte cinématographique, une chronique de la survie de ces âmes braves luttant ensemble contre un environnement véritablement stupéfiant."
Film Threat
Unter all den Kassenschlagern, die in China in den letzten Monaten in den Kinos liefen, sticht der eigenwillige Film des Drehbuchautors und Regisseurs Lu Chuan hervor. Bereits bei seiner Premiere begeisterte der Film "Ke Ke Xi Li" (englischer Titel "Mountain Patrol"), in dem vor allem lokale Tibeter und unbekannte Schauspieler mitspielen, das Publikum. Der Abenteuerfilm wurde bereits mit dem "Golden Rooster Award" ausgezeichnet, dem chinesischen Pendant zu dem amerikanischen "Academy Awards".
Vor 1985 lebten in Ke Ke Xi Li mehr als 1 Million Tibetantilopen, auch "Chiru-Antilopen" genannt. Dann stieg mit dem Preisanstieg für feine Wolle gleichzeitig auch die Nachfrage nach Pashmina-Schals. Wilderer überschwemmten daraufhin das Naturschutzgebiet Hoh Xil, so dass die Zahl der Tibetantilopen innerhalb nur weniger Jahre auf unter 20.000 sank. 1993 stellte die lokale tibetische und han-chinesische Bevölkerung ein freiwilliges Patrouillenteam gegen Wilderei zum Schutz dieser Tierart auf. Sie verließen ihre Familien und riskierten ihr Leben, um in der Wildnis gegen bestens bewaffnete Wilderer zu kämpfen. Neben anderen Teammitgliedern opferten auch zwei ihrer Anführer, Sonam Dargyi und Taba Dorje, ihr Leben für diese Sache und wurden von den Wilderern getötet.
Nach ihrem Tod grĂĽndete China zum Schutz der Tibetantilope das Naturreservat Hoh Xil. Eine Naturschutzstation wurde sogar nach Sonam Dargyi benannt. Dessen Tochter Kunsang Yangtso spielt in Lus Film eine Hauptrolle, da sie es fĂĽr eine gute Idee hielt, auf diese Weise ihrem Vater zu gedenken.
Auftakt des Films bildet der Tod eines Patrouillemitglieds. Der weitere Verlauf handelt von der Verfolgungsjagd auf die Wilderer, während der das Team unterwegs auf tote Antilopen stösst und mit allerhand Schwierigkeiten zu kämpfen hat, wie liegengebliebene Jeeps infolge Benzinmangels, Nahrungsmittelknappheit und mit Schneemassen bedeckte, von der Außenwelt abgeschnittene Bergpässe.
Aber auch die Filmhelden, wie der Patrouillenführer Ritai, sind mit Fehlern behaftet. Manchmal sind sie sogar weit davon entfernt, heroisch zu sein und verdienen ihr Geld zur Finanzierung der Wildereipatrouille aus dubiosen Quellen. Laut einem Zitat von Ritai, könnten die Gesichter und Hände der Pilger, die auf die Knie fallen, um Buddha ihren Respekt zu zeigen, nicht schmutziger sein. Dafür seien jedoch die Herzen rein.
Die Inspiration zu dem Film "Kekexili" bekam der 34jährige Lu Chuan nachdem er den Dokumentarfilm "Balance" von Peng Hui gesehen hatte, der 1997 nach Hoh Xil ging, um dort drei Jahre lang diesen Film zu drehen. Er schrieb auch einen Artikel mit dem Titel "Schutz von Hoh Xil", der seine Freundschaft zu Taba Dorje, dem zweiten Patrouillenführer, erzählt. Tragischerweise wurde Taba Dorje erschossen, bevor er den Artikel lesen konnte.
Der Film erzählt die Geschichte aus dem Blickwinkel eines Reporters. Um Authentizität und Glaubwürdigkeit zu erzeugen, spielen in dem Film hauptsächlich unbekannte Schauspieler, manchmal sogar Laienschauspieler anstelle bekannter Filmstars mit. Der Film glamourisiert die Schauspieler in kleinster Weise und zeigt sie daher realistisch mit zerlumpten Kleidern und dreckigen Gesichtern. Trotz der Tragik der Geschichte will der Film keine Sentimentalität wecken. Lu Chuan möchte dem Zuschauer mehr Raum für Überlegungen lassen und nicht auf die Tränendrüse drücken, was ihn schnell vergessen lässt.
Hoh Xil gilt als eine der weltweit härtesten Naturlandschaften. Gedreht wurde von August bis November im Gebiet Wudaoliang, das sich bei rauhem und unvorhersagbarem Wetter auf 4.500 bis 5.000 Meter über dem Meeresspiegel befindet. Jeder der am Dreh Beteiligten bekam die Höhenkrankheit oder eine andere Krankheit zu spüren. Am Ende des Drehs waren nur noch 60 der anfänglichen 108 Setmitarbeiter vor Ort. Äusserst schwierige Szenen und Stunts auf Treibsand wurden unter Extrembedingungen mit Laiendarstellern gedreht, die sich jedoch als motiviert und hochbegabt erwiesen. Das Ende des Films ist aus vielerlei Gründen bedeutsam. Der Film bricht nicht nur mit einem Tabu und zeigt erstmals eine Himmelsbestattung, sondern er zeigt auch zum ersten Mal eine Tibetantilope in einem Film.
China.org