La barque est pleine
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un groupe de réfugiés juifs arrive en Suisse pour demander l’asile politique. D’abord hébergés par un couple d’aubergistes, ils sont ensuite refoulés par les autorités et envoyés à la mort.
Secrètement, durant la seconde guerre mondiale, un groupe hétéroclite de réfugiés, rassemblés par le hasard, a réussi à passer la frontière suisse. Ils ne peuvent pas savoir que leur répit est illusoire, car on vient de décréter que ceux qui étaient «victimes de persécutions racistes» n'avaient aucun droit à l'asile en Suisse et que les frontières devaient être fermées aux étrangers. Pris à contre-coeur en charge par des Suisses, et bientôt à moitié trahis, les voilà prêts à aller se livrer, pour eux c'est le seul espoir de s'en sortir. Ils cherchent à se faire passer pour une seule et même famille, une famille grotesque, car il n'y a pas d'autre moyen de remplir une des conditions pour lesquelles la police des étrangers accorde encore des exceptions. Ce jeu de passe-passe ne dure qu'un certain temps, la patrie reprend ses droits, les sanspatrie vont le payer de leur vie. A l'époque où ces événements se produisaient, je n'avais qu'un an. Jamais je n'en ai entendu parler à l'école – plutôt le contraire.
Festivals & prix
Oscarnomination – Best Foreign Film, 1982
Filmfestspiele Berlin, Silberner Bär (bestes Drehbuch und beste Schauspielführung), 1981
Prix de la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique (FIPRESCI), 1981
Prix du Comité International pour la Diffusion des Arts et de la Littérature par le Cinéma (CIDALC), 1981
Prix de l’Office Catholique International Cinématographique (OCIC), 1981
Filmpreis der Stadt ZĂĽrich, 1981
Grand Prix du 10ème Festival des Droits de l’Homme à Strasbourg, 1981
Fiche technique
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Revue de presse
«Sinnliche Bilder, die anrühren, unter die Haut gehen; Figuren, die dem Schweizer Alltag entnommen sind; Gefühle, die man auf Anhieb versteht; eine Sprache, die vertraut klingt. Imhoof gelingt Atmosphäre, Glaubwürdigkeit, Spannung, Momente von Beklemmung, Schmerz und Trauer.» NZZ
«Imhoof shows indications of a masterful director.» The Washington Post
«Überfremdungsängste sind noch nie so spannend und differenziert zum Thema eines Spielfilms gemacht worden.» Weltwoche