Mendiants et orgueilleux
Agé d'une cinquantaine d'années, Gohar enseigne l'histoire et la philosophie à l'université jusqu'au jour où il abandonne tout, ne supportant plus les mensonges qu'il déverse chaque jour sur ses élèves. Nous sommes au Caire en juillet 1945. Gohar se réveille en proie au manque de drogue dans cette pièce dénuée de tout qui lui sert maintenant de logis. Fou de douleur, il se dirige vers la maison de passe où il pense rencontrer son revendeur. La maison est vide. Il n'y trouve qu'une jeune prostituée attifée de bracelets. Il est fasciné par ces bijoux en toc et veut s'en emparer pour se fournir en drogue. Elle résiste. Il l'étrangle et part oubliant les bracelets. Nour El Din, le fonctionnaire de police chargé de l'enquête, surveille Gohar qui a trouvé sa drogue, fasciné et soupçonneux tout à la fois par cet homme instruit qui fait tache dans ce milieu interlope. Les deux hommes prennent le thé. Gohar avoue le crime. Le policier ne sait plus que penser. C'est le 6 août 1945. Ils apprennent l'explosion de la bombe d'Hiroshima.
Festivals & prix
Montpellier 1991
Preis der Kritik
Preis der C.I.C.A.E.
Grand Prix du Public
Fribourg 1992
Publikumspreis
Rennes 1992
Grosser Jurypreis
Fiche technique
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Revue de presse
«Der Film zeigt ein ernüchterndes Bild der Nachkriegswelt, mit einer Handlung, die eines "Schuld und Sühne" würdig ist und den bunten Charme des alten Kairo wiedergibt: resolute Matronen, bettelnde Philosophen, Beamte, die ihr Büro lieber von aussen als von innen sehen, Müssiggänger und wilde Kerle mit einer besonderen Begabung für Witze, die im Viertel die Runden machen sollen.» La Croix
«Ein ruhiger Film, eine Geschichte der Rebellion, dargestellt von einem Philosophen und einem Dichter. Das "beispielhafte" Leben der beiden öffnet einem integren Kommissar die Augen.» La Repubblica
«Auch die anderen Figuren unterlaufen jede Ideologie. Mit Menschen dieses Schlags ist keine Diktatur zu errichten und kein Krieg zu führen.» Freiburger Nachrichten
«Eine Palette mit Porträts von Bewohnern Kairos, ohne Schnörkel, doch dafr mit viel unbeschönigender Poesie und einem sprühenden, jeder Folklore entbehrenden orientalischen Charakter gefilmt... "Das Lächeln des Effendi" ist ein schönes, lebendiges Geschenk. Der Nachwuchs ist gesichert: durch eine junge Frau, die erst noch keine Angst hat vor dem Medium Film.» L'Humanité