Shanghai, Shimen Road
La trame de ce premier film se passe à la fin des années 1980, à Shanghai. Dans cette ville tentaculaire, un garçon de 16 ans, Xiaoli dont la mère a émigré aux Etats-Unis, vit apparemment en paix, entouré de son voisinage et de son grand-père. Et surtout de sa meilleure amie, Lanmi qui travaille en usine. Très proche d'elle, Xiaoli commence à souffrir lorsqu'il prend conscience que Lanmi dérive loin de lui, attirée par les possibilités nouvelles de la Chine qui s'ouvre à la culture occidentale, aux produits et biens étrangers, et aux milieux des affaires. Alors qu'il rêve de rejoindre sa mère, il se rapproche de sa camarade de classe Lili. Et le pays qui change très vite va vivre les évènements de 1989, qui forcent alors Xiaoli à grandir et à quitter le monde de l'adolescence et les rêves qui le parsèment. No. 89 Shimen road se révèle à la fois un film générationnel et universel/initiatique. Un film sur une jeunesse léthargique perdue dans une ville gigantesque, une jeunesse à l'avenir incertain, témoin de la naissance d'une nouvelle Chine. Un film sur une génération troublée, qui essaie de trouver sa propre voie mais pour laquelle le processus de croissance et la sortie de l'adolescence sont parfois difficiles.
Festivals & prix
Warschau Festival (Netpac Award).
Fiche technique
Voulez-vous montrer ce film?
Merci de remplir ce formulaire.
Merci de nous contacter
Revue de presse
«In Shanghai, Shimen Road lässt der 1972 geborene Regisseur Haolun Shu die Veränderungen in seiner Heimat wunderbar Revue passieren.» NZZ am Sonntag
«In seinem entzückenden Film verzahnt der Chinese Haolun Shu zwei Dinge miteinander: wie ein Land erwacht, und wie ein Junge erwachsen wird. Das Land ist China, der 16-Jährige heisst Xiaoli. Der begeisterte Fotograf lebt mit seinem Grossvater im Shikumen in Shanghai. - Das Drama beeindruckt mit historischem Bewusstsein und süsser Erinnerung an Verschwundenes.» Tages-Anzeiger
«Es gibt sie noch, die guten Filme, deren Protagonisten weder auf Smartphones noch in Flatscreens starren. Filme, die auch ohne ins Publikum gerichtete und abgefeuerte Schnellfeuerwaffen Spannung herzustellen vermögen. Filme, die deshalb aber keineswegs etwa ins Betuliche ausweichen müssen, auf Kutschfahrten und Krinolinenrascheln zum Beispiel. Filme, die in der alldonnerstäglichen Kinostartmaschine nicht immer gleich „Hier! Ich! Wichtig!“ schreien, sondern entdeckt sein wollen. Filme wie SHANGHAI, SHIMEN ROAD.» Tagesspiegel
«Es gelingt ihm, das Objektiv auf eine kleine Seitenstrasse Shanghais gerichtet, eine historische Entwicklung einzufangen.» TagesWoche Basel
«Eine Erzählung über den Wandel im Kleinen, der jenen im Grossen spiegelt.» Espazium
«Ein zaghafter Einblick ins Erwachsenwerden zwischen politischen Unruhen und Liebeskummer.» Schweizer Fernsehen