Ticket to Jerusalem

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Jaber et Sana vivent dans un camp près de Ramallah. Jaber a mis sur pied un cinéma itinérant pour le bonheur des petits et grands, tandis que Sana travaille au Croissant-Rouge. Cependant, du fait des tensions croissantes dans les territoires occupés par Israël, Jaber a de plus en plus de mal à circuler. Il se laisse pourtant convaincre d'organiser une projection pour une école de la vieille ville de Jérusalem.

Le réalisateur Rashid Masharawi présente «Ticket to Jerusalem» comme un documentaire-fiction. Ou l'inverse. Cela définit parfaitement son film, dans lequel la plupart des personnages jouent leur propre rôle (seuls les rôles principaux, Jaber et Sana, sont joués par des professionnels). Ce vérisme prend tout son sens si l'on pense aux conditions de tournage dans une situation comme celle du Proche-Orient. Un tournage qui ne peut se soustraire à la réalité ambiante: chaque scène risque d'être annulée. Et par exemple, lorsqu'un barrage bloque un accès, cela concerne aussi bien les personnages que l'équipe du tournage. En cela, le film offre une vision privilégiée de la vie quotidienne en Palestine occupée, de l'attitude des Palestiniens, faite de stoïcisme et de créativité. Selon les circonstances, il devient une fiction qui tourne au documentaire.


Festivals & prix

Spezialpreis Jury in Kairo
Grand Prix Cinéma Méditerranéen, Bruxelles
Prix du Public, Genève

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Fiche technique

Titre original
Ticket to Jerusalem
Titre
Ticket to Jerusalem
RĂ©alisation
Rashid Masharawi
Pays
Palestine
Année
2002
Scénario
Rashid Masharawi
Montage
Nestor Sanz, Jan Hendriks
Musique
Samir Jubran
Image
Baudouin Koenig
Son
Anna Abu Saada
DĂ©cors
Ala' Abu Ghoush
Production
Peter Van Vogelpoel, Rashid Masharawi
Formats
35mm, DVD
Durée
85 min.
Langue
Arabisch/d/f
Interprètes
Ghassan Abbass, Areen Omary, George Ibrahim, Reem Ilo, Imad Farageen, Najah Abu Al-Heja

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

«Ticket to Jerusalem ist eine Liebeserklärung ans Kino, aber nicht nur an dieses, hartnäckig und entschieden. Denn wenn wir die haschenden und faszinierten Blicke all der Kinder sehen, die da im Halbdunkeln den Fantasien des Lichts folgen, welche sich auf den Wänden bewegen, werden wir erinnert an die Figur des Buben im Film "Nuovo Cinema Paradiso". Fern ist freilich die magische Lebensstimmung jenes Filmes vor dem Hintergrund der harten Realität des palästinensischen Volkes, dem man nicht einmal das Träumen mehr erlaubt.»
Cinemavvenire, Rom