Narayama Bushiko - Kinoshita

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La vie mise-en-scène
Le film raconte l’histoire d’Orin, une femme de 70 ans, qui tente de convaincre son fils Tatsuhei de la porter sur son dos, conformément à la tradition, jusqu’au sommet du Mont Nara. Là bas, elle pourra mourir sans être une charge pour la communauté.
Keisuke Kinoshita a choisit de raconter son histoire sur le mode de la représentation théâtrale, un parti pris radicalement différent de celui, très réaliste, de Shohei Imamura, qui réalisera sa propre version en 1983. Les personnages de Kinoshita évoluent dans des décors reconstitués en studios, éclairés à la lumière artificielle. Comme au théâtre, on ne les voit jamais en gros plan. On pense à de curieuses bêtes isolées dans une nature factice. Le salut vient de l’amour qui dépasse la douleur de la séparation, qui soude une famille, comme un petit groupe entré en résistance.

Festivals & prix

Kinema Junpo Award, Japan: Best Film, Best Director, Best Actress
Mainichi Film Concours: Best Director, Best Film, Best Score

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Fiche technique

Titre original
Narayama Bushiko - Kinoshita
Titre
Narayama Bushiko - Kinoshita
RĂ©alisation
Keisuke KINOSHITA
Pays
Japon
Année
1958
Scénario
ShichirĂ´ Fukazawa, Keisuke Kinoshita
Montage
Yoshi Sugihara
Musique
Chuji Kinoshita, Matsunosuke Nozawa
Image
Hiroyuki Kusuda
Son
Hisao Ono
DĂ©cors
Kisaku Ito, Chiyoo Umeda
Production
Shochiku Films, Tokyo
Formats
35mm, DVD, DCP
Durée
98 min.
Langue
Japanisch/d/f
Interprètes
Kinuyo Tanaka (Orin), Teiji Takahashi (Tatsuhei), Yûko Mochizuki (Tamayan), Danko Ichikawa (Kesakichi), Keiko Ogasawara (Matsu-yan), Seiji Miyaguchi (Matayan), Yûnosuke Itô (Sohn), Ken Mitsuda (Teruyan)

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Organisation

Revue de presse

«Pour Keisuke Kinoshita, un des grands maîtres avec Ozu du studio de la Shoshiku, le décor d’inspiration théâtrale et la mise en scène de cinéma se conjuguent au lieu de s’opposer. Le style Kabuki et la permanence de l’accompagnement musical au Shamisen, sorte de luth japonais, se raccordent à la pudeur du ton, loin d’une quelconque gêne occasionnée par l’artificialité.»

ARTE