Michail Kalatosow
Mikhail Kalatozov commence sa carrière comme monteur et opérateur. Après «Ouvrez les yeux» (1928), son premier film, il tourne «Le Sel de Svanetie» (1930), un documentaire sur une région arriérée de Russie qui marque son regard sur les débuts du socialisme. Pendant quelques années, Kalatozov est directeur des studios de Tbilissi, ville qui est à l'époque un des foyers de la révolution culturelle où poètes, peintres, acteurs, imprégnés de la culture occidentale, innovent avec passion. En 1958 avec «Quand passent les cigognes», il remporte la Palme dOr à Cannes en renouant avec le romantisme éclatant du «Sel de Svanetie». Ce film est le témoignage majeur du renouveau soviétique et situe les péripéties d'un amour malheureux sur fond de guerre.
Soy Cuba (1964)
Les débuts du cinéma cubain Au travers de quatre histoires, Soy Cuba décrit la lente évolution de Cuba du régime de Batista jusqu'à la révolution de Fidel Castro. Quatre récits qui renforcent l'idéal communiste face à la main mise du capitalisme. Tout au long de ces épisodes Cuba se libère de ses dépendances politiques pour affirmer son identité, singulière et autonome, avec ses contradictions et ses espérances. La Havane, 1958. Cuba subit la colonisation et croule sous les chaînes d'un assujettissement mercantile. Suite
Wenn die Kraniche ziehen (1957)
Dans l'ex-Union Soviétique, il y avait un cinéma d'Etat qui se perdait parfois dans l'ennui de la propagande et du sur-mesure. À la fin des années 1950, cependant, une production cinématographique indépendante s'est développée dans le cadre de la production étatique grâce à un climat culturel plus tard appelé «dégel». Le meilleur exemple en est ce film pionnier et légendaire qui s'élève de manière convaincante contre la guerre. Suite