Au hasard Balthazar
Les tribulations d'un âne dans les Landes des années 1960, prétexte à la peinture des travers humains. Les premières années de l'âne Balthazar ont été heureuses, en compagnie de Marie (Anne Wiazemsky), petite fille originaire du pays basque, et de Jacques (Walter Green), son compagnon de vacances parisien. Plus tard, des problèmes sont apparus entre les parents des deux enfants et tout le monde en souffre, y compris l'âne que Marie délaisse. Un boulanger achète Balthazar pour porter le pain que livre Gérard (François Lafarge), un jeune voyou qui n'a aucun mal à séduire Marie. Balthazar est maltraité par Gérard, puis par Arnold (Jean-Claude Guilbert), un vagabond soupçonné d'un assassinat dans lequel Gérard et sa bande ont peut-être trempé. L'âne s'enfuit et se réfugie dans un cirque où on le dresse. De retour avec Arnold, les maltraitances se poursuivent jusqu'au décès de cet alcoolique invétéré. Revenu auprès de Marie, ses souffrances se confondent avec celles de cette dernière qui disparaît. Repris par Gérard qui l'utilise pour la contrebande, il est blessé dans un échange de coups de feu et meurt au bout de son sang.
Festivals & prix
Mostra del cinema Venezia 1966: New Cinema Award, OCIC Award, San Giorgio Prize
French Syndicate of Cinema Critics: Critics Award
Faro Island Film Festival: Golden Train Award
Cahiers du Cinéma: Top 10 Film Award, Best Film
Fiche technique
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Revue de presse
«Bresson legt nahe, dass wir alle Balthasars seien. Trotz unserer Träume, Hoffnungen und Pläne wird die Welt schließlich mit uns so verfahren, wie sie es nun einmal tut. Weil wir denken und schlussfolgern können, glauben wir, wir könnten einen Ausweg, eine Lösung oder eine Antwort finden. Aber Intelligenz verschafft uns zwar die Fähigkeit, unser Schicksal zu begreifen, doch ohne die Macht, es auch zu kontrollieren. Dennoch lässt uns Bresson nicht mit leeren Händen zurück. Er bietet uns Mitgefühl als Rat an. Wenn wir über uns selbst hinausgehen und nachempfinden, wie andere fühlen, dann können wir Trost darin finden, menschliche Erfahrung zu teilen, statt sie in Einsamkeit alleine zu ertragen.»
Roger Ebert