Bombón - el perro
Avec une infinie tendresse, Bombón nous conte les joies, les peines et les espoirs de personnages attachants, croisés au détour des routes interminables de Patagonie. Juan vient d'être licencié de la station-service où il travaillait depuis vingt ans. Confronté au chômage alors qu'il a 52 ans et pas de formation, il sculpte des manches de couteaux qu'il essaie de vendre, sans succès. Un jour, après être venu en aide à une jeune femme en panne au bord de la route, il se retrouve propriétaire d'un chien de race, un magnifique dogue argentin baptisé Bombón. Il semble que la chance lui sourie enfin: son chemin croise bientôt celui de Walter, entraîneur professionnel enthousiaste, qui n'a de cesse de présenter Bombón au prochain concours canin. L'objectif: monnayer les services du champion pour donner une descendance à des femelles. Mais l'animal semble peu enclin à faire ce que l'on attend de lui...
Après Historias minimas, le réalisateur argentin Carlos Sorín revient avec d'autres « petites histoires », racontées dans le même esprit minimaliste, à la limite du documentaire. Les histoires simples de personnages simples? Le réalisateur s'en défend : «L'univers intérieur du plus humble paysan est aussi insondable que celui d'un professeur de philosophie », explique-t-il. « La différence est que le second communique principalement par la parole, tandis que le premier s'exprime par des gestes et des silences. Au cinéma, j'ai toujours préféré le geste au texte.» Un regard, une expression, un mouvement que l'on devine à peine: il n'en faut pas plus pour exprimer la vérité des personnages. Une démarche soutenue par des comédiens amateurs qui jouent avec un naturel confondant. Ou plutôt, qui n'ont pas besoin de « jouer », car ainsi que le souligne le réalisateur, « les interprètes du film sont, dans leur essence même, dans leur âme, identiques à leurs personnages.» Au final, des émotions réelles pour une fiction qui sonne extraordinairement juste.
Festivals & prix
San Sebastian International Film Festival 2004: FIPRESCI Prize
Festival des Trois continents, Nantes:
Montgolfière d'Argent und
Bester Schauspieler (Juan Villegas)
Fiche technique
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Revue de presse
Sans s'appesantir ni dramatiser, Sorín recourt à un minimalisme extrême pour s'adresser surtout à notre cœur et nous faire ressentir les rêves et les désillusions de son antihéros bouleversant d'humanité.»
Journal du Jura
«Ein unspektakuläres Roadmovie voller stiller Situationskomik, wobei kleine Gesten mehr zählen als grossse Worte.»
Neue Zürcher Zeitung
«Dans Bombón - El Perro, le cinéaste argentin maîtrise mieux encore ces petits riens qui font les grands destins. Pas question de «réalisme fantastique» latino-américain chez lui, mais plutôt un bonheur communicatif à révéler les fantaisies du réel. En la matière, Bombón s'avère l'alternative parfaite pour tous ceux que Harry Potter écure: au contraire de la superproduction, Sorin, lui, sait combien la qualité d'un film ne dépend pas de l'importance de ses moyens mais de leur utilisation. Pas du poids du magicien mais de l'usage de ses pouvoirs. Les images, joliment composées et équilibrées, éloignent la tentation misérabiliste: elles ne cessent de prendre des détours amusants. Si bien que, à tirer le meilleur de la moindre situation, Bombón s'avère criant de vérité. La comédie ne l'emporte jamais sur l'émotion. La caricature non plus. dans la foulée du fidèle Bombón, antithèse sympathique de tous les Rintintin, Beethoven, Croc-blanc ou même Droopy. Bombón est l'exception qui poétise la règle: loin de manifester une intelligence surnaturelle, le gros dogue argentin, cousin des féroces qui terrorisent et font débat sous nos latitudes, est cette fois un apôtre patibulaire de la non-violence, un Gandhi de l'espoir. Le chien, dernier sage de l'injustice économique? Il y a de quoi en rire. Avec ce merveilleux Bombón, on en pleure aussi.»
Le Temps
«A l'instar d'Historias mínimas, le film décrit avec une belle économie de dialogue le cheminement intérieur d'un homme poussé à réfléchir malgré lui sur un sens à donner à sa vie. Dans la peau de Juan, l'amateur Juan Villegas (il est dans la vie gardien de parking) fait merveille. Chacun de ses regards ou gestes est d'une rare intensité. On a là la confirmation que Sorín est un grand cinéaste.»
La Liberté
«Der Regisseur inszeniert diese Geschichte wunderbar ruhig, sozusagen mit dem langen Atem der Normalität, die ja manchmal voll ist von Skurrilitäten. Er führt seine Protagonisten, Laiendarsteller allesamt, in eine Hündelerwelt, die einen Zug ins absonderlich Optimistische hat mitten in einer ökonomischen Realität, die den Figuren unter der Hand verödet. Es herrscht in Wort und Bild eine seltene Ungeschwätzigkeit und ein meisterlicher Sinn für die Authentizität von Gesten und Blicken. Da ist kein Hauch von Sentimentalität. aber viel Anlass, berührt zu sein von tragikomischen Lebensmomenten.»
Tages-Anzeiger
«Für den Regisseur ist der Hund ein Symbol für etwas Anderes, nämlich für Cocos ungeahnte Möglichkeiten. Bombón stelle so etwas wie sein Bewussts ein dar, eine Art beobachtendes Auge Gottes, sagt er. … Trotz der Nähe zum Dokumentarfilm und obschon die Grenzen zwischen Realität und Fiktion fliessend sind, bleibt Bombón – el perro ein Spielfilm mit einer erfundenen Geschichte. Mit dieser Verschmelzung von Dokumentar- und Spielfilm schafft Sorín intime Nähe zu den Figuren und ein Gefühl von Echtheit, das den Film mit grosser menschlicher Wärme durchzieht.»
Der Bund
«Carlos Sorin, der bereits mit "Historias minimas" auf sich aufmerksam machte, zeigt einmal mehr, wie wenig es braucht, um eine gute Geschichte zu erzählen. Sein mit Laien inszeniertes Roadmovie ist sowohl Milieustudie als auch subtile Tragikomödie und fasziniert als behutsame Annäherung an Menschen, die am Rande der Gesellschaft stehen.»
Züritipp
«Bombon - el perro zeigt das Porträt einer merkwürdigen Feind- und Freundschaft zwischen zwei Lebewesen, das jedes auf seine Art ausgebeutet wird. Durch die Weiten Patagoniens führt der Lauf des Films - die LaiendarstellerInnen sind umwerfend und berührend.»
WochenZeitung
«Wie schon in dem wunderbaren «Historias mínimas» entwickelt Sorín ein Flair für das, was in Patagonien unweigerlich komisch und trist zugleich ist: der «struggle for life».»
NZZ am Sonntag
«Schon in seinem Vorgängerfilm "Historias minimas" erzählte Carlos Sorin einfache Geschichten über einfache Menschen. Dasselbe Vorgehensprinzip macht auch "Bombon - el perro" zur sympathisch gespielten, geruhsamen Verliererballade.»
20 Minuten
«Carlos Sorín beweist nach Historias mínimas erneut, dass er ein Meister des filmischen Minimlismus ist. … Sorín vergibt seine Rollen fast ausschliesslich an Laiendarsteller, nicht aus finanziellen, sondern aus künstlerischen Gründen. Er ist fasziniert von Darstellern, die nicht schauspielern, sondern schlicht sie selber sind. Wer Bombón – el perro gesehen hat, wird diese Faszination teilen. Schüchternheit, Bescheidenheit und Wärme sind dem Darsteller Cocos ins Gesicht geschrieben, und es gibt wohl keinen professionellen Schauspieler, der seine Gestik und Mimik glaubwürdig imitieren könnte.»
Basler Zeitung
«Eine wunderbare Geschichte mit einem Humor so trocken, wie die Landschaft Patagoniens ... eine charmante Erzählung von einem Mann, seinem Hund und seinen Träumen.»
The Observer
«Sorín, der bereits vor zwei Jahren mit seinen Historias minimas entzückt hatte, verlässt sich in seinem neuen Film noch mehr als in jenem ganz auf die Wirkung von Schauplätzen, Gesten und Zeichen, begnügt sich ohne viele Worte und dramaturgische Finessen mit einer Minimalgeschichte, die zwar geradlinig erzählt ist, in der aber auch die Improvisation nicht zu knapp zum Zuge kommt. Wieder filmte er in den unendlichen Weiten Patagoniens mit deren einzigartigem Licht, dem blauen Himmel mit den weissen Wolken, und wieder arbeitet er in beinahe dokumentarischer Weise ausschliesslich mit Laien.»
St. Galler Tagblatt
«Bombón, dieser bezaubernde Film von Carlos Sorín, erzählt eine Geschichte, in der sich mit bemerkenswerter Natürlichkeit Emotionen und Gefühle offenbaren ... Sollte es eine biblische Verheissung für Menschen reinen Herzens geben, dann würden sicherlich Carlos Soríns Figuren unsere Welt beerben.»
Clarin, Buenos-Aires
«Eine Erzählung voller Emotionen und von einer ungeheuren ästhetischen Qualität.»
La Nación, Buenos-Aires
«Der Film baut auf Frische und Echtheit, um sein Publikum zu berühren und etwas von dem ahnen zu lassen, was man Wahrheit nennen würde und was man aus dem italienischen Neorealismus kennt.»
La Butaca, Buenos Aires