Dersu Uzala
Une nuit de 1902, alors qu’il bivouaque avec quelques soldats lors d’une expédition dans la région de l’Oussouri, le capitaine russe Vladimir Arseniev, grand explorateur de l’Extrême-Orient, voit arriver un petit homme trapu, Dersou Ouzala, habile chasseur d’origine mongole et familier de la région. Les deux hommes sympathisent immédiatement et Dersou accepte de servir de guide à l’expédition bientôt soumise à de terribles obstacles tels que le froid, la fatigue et la faim. Cinq ans plus tard, les deux hommes se retrouvent pour un nouveau périple. «Dodeskaden (1970), le précédent film du réalisateur japonais, fut un échec commercial. Ostracisé par les producteurs, malade, suicidaire, Akira Kurosawa s’enferma dans un long silence qu’il ne rompit qu’après avoir accepté la proposition de tourner en Russie. Kurosawa, féru de culture russe, se souvint alors de sa lecture des mémoires de l’écrivain et explorateur Vladimir Arseniev (Derzu Uzala, 1907, Dans la contrée de l’Oussouri, 1921), par ailleurs très appréciés par Maxime Gorki. L’humanisme généreux de Kurosawa avait été frappé par les qualités morales qui faisaient du chasseur mongol un vieux sage, ainsi que par la très forte amitié qui soudait deux hommes a priori très différents. Ayant obtenu carte blanche de la part des producteurs, le cinéaste put tourner sur les lieux mêmes explorés par Arseniev et donner ainsi le souffle nécessaire à la beauté de son sujet.» (CNDP)
Festivals & prix
Academy Award 1976: Oscar fĂĽr den besten fremdsprachigen Film
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Revue de presse
«Dersu – das ist ‹das› Leben, die Weite der Taiga, die Taiga selbst, ist Teil der Taiga und doch einer, der sich in ihr bewegt, wie kein anderer sich in ihr zu bewegen scheint.» Ulrich Behrens, Filmzentrale
«Kurosawa, der in Japan nicht mehr drehen konnte, folgte einer Einladung von Mosfilm und drehte dieses «wunderschöne Abenteuer-Epos aus der Taiga Sibiriens. Sinnlich-kraftvolle und poetische Bilder beschwören die Freundschaft zwischen Menschen und Kulturen; die Natur verrät ihre Geheimnisse und Gesetze.» Bruno Jaeggi
«Ein Hymnus an die Wildnis. Ihre Zerstörung wird nicht gezeigt. Aber sie ist anwesend im Glanz der Bilder, gleich einer schmerzvollen Ahnung. Wie John Fords Filme sind Kurosawas schönste, bewegendste Werke Abschiede.» Harry Tomicek, Filmmuseum