Después de la tormenta
Ramón perd son travail à l'usine: le patron est parti avec la caisse. Ne pouvant plus payer son loyer, il doit, avec sa femme et ses deux enfants, quitter leur petit pavillon de banlieue. C'est le début de la déchéance d'une famille normale argentine. Le fils aîné tombe dans la délinquance et se retrouve en prison. Ne sachant plus que faire, voyant sa famille se désagréger, Ramón retourne à la campagne, d'où il vient. Il espère y trouver une issue, un travail peut-être. Mais ce retour aux sources ne sera qu'une illusion: son frère et son vieux père vivent dans une extrême pauvreté traités comme des serfs par un propriétaire féodal. A la mort de son père, il retournera en ville vers les siens et les «petits boulots». Salué dans de nombreux festivals, «Après la Tourmente» est le premier film de fiction de Tristàn Bauer. Il ne s'agit pas pour le jeune cinéaste argentin de faire une chronique de la misère en Argentine, ni de faire un film réaliste. Au contraire, c'est une histoire que le jeune réalisateur veut dramatique où les sentiments dominent, aidés par une mise en scène d'une sincère sobriété, dans un espace délimité lui donnant toute sa force et son intensité. Loin de la (grande) politique, Tristán Bauer nous parle de la solidarité entre les individus, dans une même famille.
Festivals & prix
San Sebastián
Opera prima
Chicago 1990
Lorenzo Quintero, meilleur acteur
Huelva 1990
Cloón de Oro.
Fiche technique
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Revue de presse
«Le cinéaste argentin se penche sur le destin d'une seule famille, illustrant par des images métaphoriques issues du quotidien sa dépendance, sa situation oppressante. La famille, célébrée en tant que «noyau de la société», succom- be sous le poids des mécanismes économiques.»
Walter Ruggle, Tages-Anzeiger
«Después de la tormenta» présage le destin de deux tiers de la population, à savoir ceux qui ne pourront plus suivre le marathon productif de l'offre et de la demande et qui finiront par être disqualifiés... Bauer est le chroniqueur de notre temps: il raconte l'histoire de ces êtres humains en les rejoignant au bord de l'abîme.»
La Opinión, Argentine
«Un film qui analyse avec clarté et précision l'existence humaine prisonnière de situations marginales.»
Jury international, festival du cinéma de San Sebastiàn
«Mon film n'est pas, en premier lieu, consacré à la vie dure de tous les jours, mais plutôt aux êtres humains, à leurs sensations et à leurs rapports mutuels.»
Tristán Bauer