Ejforija - Euphoria
Elle vit avec son mari. Elle est jeune et belle. Ils ont une petite fille et un chien fou. Mais qu'en est-il de l'amour? Lui aussi, il vit là. Il a les cheveux raides comme de l'herbe et des yeux bleus insondables. Ils ne se sont vus qu'une seule fois dans le passé. Au cours d'un mariage arrosé, les regards se sont croisés. C'était lui.
Quelque chose qu'ils n'avaient jamais connu, quelque chose qu'ils ne parviennent pas à comprendre est arrivé. Maintenant ils ne peuvent ni vivre ni respirer l'un sans l'autre. Comme si le flot puissant du fleuve, magnétique, presque cosmique, les attirait avec une force irrésistible. Ils n'appartiennent plus à eux-mêmes. «Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?» - «Je ne sais pas.»
Le mari, lui, sait. Il n'est ni fou ni idiot. Il vit selon ses propres règles. Que faire quand le chien mord le doigt de votre fille? On coupe le doigt et on tue le chien. Que faire lorsque son épouse vous abandonne pour un autre homme? A cette question, il a aussi une réponse. Et sous le soleil impitoyable, une barque glisse sur les profondeurs du fleuve en crue.
EUPHORIA retranscrit avec intensité et humour l'atmosphère isolée et singulière d'une passion incontrôlable vécue dans les vastes étendues sauvagement belles de Sibérie. Une irrésistible bouffée d'oxygène.
Festivals & prix
Leoncino d'Oro 2006, best first feature, Venezia
Best Film - the "Golden Lily", GoEast Festival Wiesbaden 2007
Prix spécial du Jury, Festival du cinéma russe, Sotchi
Grand Prix Festival Warschau
Nika Awards: Best Music, Aidar Gainullin
Breakthrough of the Year: Ivan Vyrypayev
Fiche technique
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Revue de presse
«Ein Film, der wie kaum einer in letzter Zeit euphorisch stimmt ... die Szenen verdanken ihre ergreifende, fröhlich-tragische Tönung nicht zuletzt auch einer kraftvollen Bildsprache, in der die gleissende Steppenlandschaft des Don-Gebiets eine eigene Stimme entfaltet.»
Alexandra Stäheli, Neue Zürcher Zeitung
Wohl am beeindruckendsten an „Euphoria“ ist der rigoros durchgehaltene Stil, den Ivan Vyrypaev über die gesamte Spieldauer nicht verliert. Das gilt auch für das schlichte Spiel der Hauptdarsteller Polina Agureyeva und Maxim Ushakov. In der Endlosigkeit der Natur leben sie ihre Liebe, außerhalb jedes Zeitgefühls. Die daraus entstehende, schwebende Entrücktheit stützt und stärkt den Film. Wie in „Warten auf Godot“ von Samuel Beckett erzeugt die völlige Absenz von realistischer Textur den Sog des Größeren. Bloß warten Vera und Pavel im Film nicht auf Gott. Sie lassen sich von der Erfüllung einer zauberhaften Liebe überwältigen, welche sie schon gefunden haben.
Muriel Thévenaz, epd film
«Wir zeichnen den Film aus für seinen Mut zum einfachen Ausdruck, für die poetische Kraft der Landschaften, die durch eine aussergewöhnliche Fotografie umgesetzt wird. Weil er uns über den Rhythmus seiner Musik bewegt
hat, in der er uns in jene Schwingung versetzt, die mit Liebe und Leidenschaft entstehen können. Der Film erzählt mit grosser Meisterschaft von den Gefühlen und der Schwächen des Menschen angesichts der Natur.»
Jury, Mostra del Cinema, Venedig
«Ejforija» ist einem Hyperrealismus verpflichtet, quasi als Ode an die Künstlichkeit der Natur. In dieser unkonventionellen Filmsprache liegt die stärke des Films. Er ist streng durchkomponiert, wunderbar kadrierte Standbilder und kontemplative Sequenzen wechseln sich mit dynamischen Kamerafahrten ab. Und wenn die Kamera abhebt und auf Erkundungstour geht, setzt eine Akkordeonmusik von einer hypnotischen Schwere ein, die alles zu erdrücken droht: eine Art unterdrückte Euphorie.
Jörg Hüssy, cineman
«Une impressionnante bouffée d'oxygène dans le paysage cinématographique actuel.»
Clap.ch
«Un nouveau nom du cinéma russe, Ivan Vyrypaev, auteur dramatique déjà réputé, qui signe avec Euphoria un premier film impressionnant de beauté et d'intensité. Une passion perdue dans la splendeur de la nature et emportée dans une musique superbement dramatique.»
Le Figaro, Paris
«Euphoria ist eigenwilliges Kino, das vom Theater herkommt und die ganze Breite an filmischen Stilmitteln konsequent ausnützt. Hauptakteure neben den Schauspielern sind die vorantreibende Akkordeonmusik (Aydar Gainulin) und die Kamera (Andrey Naidenov), die die ausufernde Weite des Don-Beckens in traumhaft schönen Bildern einfängt.»
Local.ch