El amigo alemán
Sulamit Löwenstein et Friedrich Burg, enfants d'immigrés allemands, ont grandi ensemble dans le Buenos Aires des années 1950. La famille de Sulamit est une famille juive qui s'est exilée en Amérique du Sud pour échapper à l'holocauste ; le père de Friedrich a fait partie des SS et est recherché en tant que criminel de guerre. Dans sa fuite, il a changé de nom. Sulamit et Friedrich deviennent amis et tombent amoureux l'un de l'autre. Quand Friedrich découvre le passé de son père, il décide de rompre tout lien avec sa famille et de partir en Allemagne. Là-bas, il rejoint les mouvements étudiants des années 1960. Sulamit le suit à Francfort grâce à une bourse. Mais l'engagement politique de Friedrich ne laisse pas de place à une relation amoureuse. Sulamit rencontre alors Michael, un professeur, et tombe amoureuse de lui. Elle continue cependant de prendre des nouvelles de Friedrich. Friedrich retourne en Argentine pour lutter contre la dictature militaire et est arrêté et emprisonné lors d'une action armée. Sulamit, informée de la disparition de Friedrich, part en Argentine et retrouve l'endroit où il est détenu. Elle réussit à lui rendre visite en prison grâce à l'aide d'un groupe de soutien des disparus politiques qui lui procure un faux passeport. Elle se rend compte alors qu'elle aime Friedrich par-dessus tout et se sépare de Michael à son retour en Allemagne. À la suite du changement de gouvernement en Argentine en 1983, Friedrich est libéré. Il se rend en Patagonie pour soutenir les Mapuches qui luttent pour garder leur territoire. Sulamit revient en Argentine pour rejoindre l'homme qu'elle a toujours aimé. L'intrigue du film s'inspire de la vie de la réalisatrice elle-même, dont la famille juive allemande s'était réfugiée en Argentine durant la 2e guerre mondiale.