Ikiru - Einmal wirklich leben
Kanji Watanabe, chef de la "Section des Citoyens" dans une administration publique, découvre qu'il est atteint d'un cancer et qu'il n'a que trois mois à vivre. Il décide alors de lutter contre la bureaucratie dont il est issu, et de financer et réaliser un projet d'aménagement pour un terrain de jeux dans un quartier déshérité. Malgré l'inertie des administrations, qui se renvoient toutes le projet sur le dos, il y parvient et viendra mourir sur une balançoire du parc à jeux, sous la neige, en chantant une vieille chanson.
«Ikiru est l'expression cinématographique de la pensée existentialiste moderne. Il consiste dans l'affirmation mesurée dans un contexte de négation géante. Ce qu'il dit avec une frappante lucidité, c'est que la 'vie' n'a plus de sens lorsque tout est dit et fait; en même temps la vie d'un homme prend du sens quand il entreprend d'accomplir une certaine tâche qui, pour lui, a de la signification. Ce que pense quiconque de la vie de cet homme est complètement hors de propos, même ridicule. Le sens de sa vie, c'est ce qu'il s'engage à ce que sa vie ait un sens. Rien d'autre.» Richard Brown
Fiche technique
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Revue de presse
«Ikiru, einer der bedeutendsten Filme Kurosawas, ist die Geschichte eines kleinen Bürokraten, der angesichts seines bevorstehenden Todes ‹endlich einmal richtig leben› will: Er gibt sich zuerst dem Vergnügen hin, dann sucht er Anschluss an die Jugend, schliesslich benutzt er seine Stellung dazu, einen giftigen Sumpf in einer Vorstadt trockenzulegen und auf dem Gelände einen Kinderspielplatz anlegen zu lassen.»
Ulrich Gregor
«Virtuos verschränken sich in Ikiru verschiedene Erzählebenen. Aus ihrem Muster spinnt Kurosawa die Interpretation eines Lebens und aller Leben im Angesicht des Todes. Grenzenlos verloren und doch ganz bei sich, singt der sterbende Watanabe auf der Schaukel am nächtlichen Spielplatz inmitten des fallenden Schnees das Lied von der Vergänglichkeit der Blumen. Kein Augenblick der Filmgeschichte, der mit der Ruhe und Trauer dieser Einstellung zu konkurrieren vermöchte.»
Harry Tomicek