La notte di San Lorenzo
Le 10 août est la nuit de San Lorenzo. Des étoiles filantes traversent le ciel et une femme formule un voeu: raconter à une personne qu'elle aime une autre nuit de San Lorenzo, il y a bien longtemps. Le film exauce son voeu; il raconte l'histoire d'une caravane de femmes, d'hommes et d'enfant qui, au cours de l'été 1944, en Toscane, refusèrent l'ordre des Allemands de se rassembler dans la cathédrale de la ville et se mirent en quête de leur propre liberté. Il a fallu 12 ans pour que l'envie vienne aux Taviani de faire vraiment ce film auquel ils ont toujours pensé - leur premier court métrage était déjà consacré à ce massacre, qu'ils ont vécu - et auquel ils ont survécu.
Festivals & prix
Cannes Grand Prix du jury, Prix du jury oecumenique
Donatello Awards: Best Camera, best film, best director, best editing
Boston Society of Film Critics Award
BSFC Award, won Best director category and Best film
French Syndicate of Cinema critics, Best foreign film
Italian Syndicate of Film journalists, silver ribbon best director, best screenplay
Fiche technique
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Revue de presse
«C'est peut-être cet imaginaire collectif-là qui a fait d'eux des frères filmants. Vers la fin il y a une scène très impressionnante, quand les villageois rencontrent les fascistes. À travers les épis hauts d'un champ, il y a entre-extermination. À la fois tuerie froide (moderne) et combats singuliers. Ils se connaissent, ils sont voisins, et cette guerre (mondiale) leur fournit une occasion de donner libre cours à une violence plus ancienne, archaïque elle aussi, celle de la guerre de Troie, celle des guerres mythologiques.» Serge Daney
«Die Geschichte der Ereignisse von San Martino ist wahr. Paolo und Vittorio Taviani haben sie im Knabenalter selbst erlebt. Doch die Filmemacher, die ihre Werke wie ‹Zwillingskünstler› stets in Gemeinschaftsarbeit schaffen, verfremden ihre Erlebnisse bewusst zur Ballade. Sie sehen sie mit den Augen des sechsjährigen Mädchens. Ihre im Grunde autobiografische Kriegsgeschichte wollten sie ‹ohne das nostalgische Moment des Nachtrauerns erzählen – den Realismus durch Phantasie brechen›. In ihrem Film wird der Krieg zur grossen, opernhaften Volkslegende, poetisch, pathetisch und ergreifend. Das kollektive Unbewusste hat die Schrecken von damals verwandelt.» Fernsehen DRS, 1987