Nezouh
La jeune Zeina habite dans un quartier de Damas dévasté par la guerre. Sa mère aimerait quitter la ville, mais son père est bien décidé à rester. Un jour, une bombe ouvre le plafond de sa chambre sur le ciel et les étoiles. Sur fond de conflit en Syrie, la cinéaste Soudade Kaadan nous offre une douce tragicomédie, intime et onirique, qui reflète les espoirs de toute une génération.
Zeina, 14 ans, vit en plein coeur de Damas, dans un quartier coupé du monde et bombardé que tout le monde a fui. Seul son père Motaz s’obstine à rester dans cette ville dévastée, refusant coûte que coûte de quitter son appartement par peur de devenir un réfugié – ce que qualifie le titre du film. Hala, la mère de Zeina, voudrait pourtant partir. Ses seuls moments de liberté sont ceux où elle danse avec sa fille sur de la musique pop. Un jour, une bombe éventre leur immeuble et perce un grand trou au plafond de la chambre de Zeina. Grâce à cette ouverture, elle dort désormais à la belle étoile et rencontre bientôt Amer, un voisin de son âge qui lui aussi est l’un des rares habitants à vivre encore là .
Primé à Venise, Nezouh (littéralement «le déplacement») est un petit bijou de délicatesse et de douceur au milieu d’un quartier assiégé et en ruines. Avec un regard à la fois tendre et amusé, Soudade Kaadan y raconte le parcours émancipateur d’une jeune femme et de sa mère vis-à -vis de la folie des hommes. Au cours d’un huis-clos s’ouvrant peu à peu sur le ciel, les étoiles et la mer, la cinéaste syrienne (qui elle-même a quitté Damas après les premiers bombardements) fait preuve d’un onirisme subtil et d’un grand sens de la poésie. Elle parvient ainsi d’une part à restituer avec précision le drame des déplacés, d’autre part à décrire tout en nuances la condition des femmes dans un pays dictatorial, patriarcal et en guerre. Ce fais ant, elle nous offre une tragicomédie sensible et positive, qui ravive les espoirs de toute une génération.
Festivals & prix
Venice Film Festival 2022
Audience Award
Lanterna Magica Award
British Independent Film Awards 2022
Nomination Independent Film Award, Lead Performance, Effects
International Film Festival of India 2022
London Film Festival 2022
Red Sea International Film Festival 2022
Fribourg International Film Festival 2023
Fiche technique
Documents
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Revue de presse
«Le film nous plonge dans le quotidien d’une des dernières familles restée dans la ville. Dans cet appartement, chaque petit plaisir a un goût de paradis.» 24 Heures, Namya Bourban
«Soudade Kaadans Film ist dem magischen Realismus verpflichtet, eine feinfühlige, leise und humorvolle Parabel auf weibliche Ermächtigung in Zeiten des Krieges.» Cineman, Irene Genhart
«Il y a de l’humour dans la description du déni paternel, de la poésie dans celle de la soumission patiente de son épouse et surtout beaucoup de tendresse pour cette jeunesse rêveuse.» Le Temps, Norbert Creutz
«Feine Symbole statt grobe Gräuel, Gewalt wird ausgeblendet, aber nicht verklärt.» Sennhausers Filmblog
«J’adore la forme. Je trouve que tout ça est très bien enrobé.» RTS La Première, Vertigo, Philippe Congiusti
«Ein Märchen gegen den Krieg.» Seniorweb
«Un film optimiste et lumineux.» Cineman, Colin Schwab
«Kriegsgewalt nicht zu zeigen, das ist hier nicht naiv, sondern ein Statement. Nezouh ist ein Film der Hoffnung. – Nezouh, das ist nicht ein Film, der seine Augen verschliesst, sondern einer, der selbstbewusst darüber bestimmt, was er zeigen wird.» SRF 2 Kultur, Georges Wyrsch
«Nezouh, qui signifie le déplacement des âmes et des personnes, est un film qui sublime le pouvoir de l’imagination dans le processus de résilience.» j:mag, Malik Berkati
«Ein Plädoyer gegen jede Leichtfertigkeit von Fluchtgründen.» P.S., Thierry Frochaux
«Ce film évoque la vulnérabilité des civils, la précarité dans laquelle la guerre les plonge mais aussi leur capacité à rêver un monde meilleur.» La Pépinière, Lucie Krey
«Ein intensiver und feinfühliger Film, der mutig die Erwartungen an ein Drama aus Syrien unterläuft.» Screen International
«La réalisatrice Soudade Kaadan s’empare donc avec panache des tiraillements d’une société syrienne en guerre.» Ciné-Feuilles, Blaise Petitpierre
«Das Meer als Symbol kehrt wieder als Sehnsuchtsbild. Auf der anderen Seite ist es eine Bedrohung für das Leben von Geflüchteten. Im Film ist das Meer Teil von märchenhaften Szenen eines 'magischen Realismus', wie Regisseurin Kaadan sagt.» Kulturtipp
«À la fois attachant et original.» RTS La Première, Vertigo, Rafael Wolf
«Soudade Kaadan erzählt in Nezouh ein surreales Märchen als Gleichnis der Hoffnung gegen den Krieg und für die Frauensolidarität.» Der andere Film, Hanspeter Stalder
«Un film intime et onirique qui restitue le parcours émancipateur d’une jeune fille et de sa mère.» Le Quotidien jurassien, Vincent Adatte
«Nezouh lässt mit seiner sanften Erzählweise und seinem finalen Aufbruch aus der Enge nicht niedergeschlagen zurück, sondern verbreitet mit seinen weiten und lichtdurchfluteten Schlussbildern den Glauben, dass ein befreites Leben jenseits patriarchalischer Machtansprüche möglich ist.» Filmnetz, Walter Gasperi
«Tout dans ce film brillant force le respect.» Clap.ch, Remy Dewarrat
«Gemeinsam versuchen Mutter und Tochter, einen Weg in ein neues Leben zu finden.» 20 Minuten, Alisa Fäh
«Un véritable éloge de la résilience alors que l’humanité émerge au sein des ruines.» L’Écho, Steven Wagner
«Die allegorische Erzählung einer weiblichen Emanzipation.» Variety
«Là où le drame semblait s’imposer, Nezouh séduit par ce ton singulier, à la fois tragi-comique, tendre et poétique.» Le Courrier, Mathieu Loewer
«Dieser feinsinnige Film zeigt, dass es im heutigen Syrien auch um Themen wie Hoffnung, Liebe, Teenagerträume und lustige Momente im Familienleben gehen kann.» British Film Institute
«Gespickt mit wundervollen surrealen Einfällen, vermittelt Nezouh auf tragikomische Weise das Dilemma der Entscheidung, ob man bleiben oder gehen soll.» Cineuropa
«Ein eindringliches Erlebnis, gerade auch wegen seiner visuellen Schönheit und der vielen wunderbaren Details.» Screen Daily