Nha Fala
Dans la famille de la jeune Vita, au Cap-Vert, une légende ancestrale promet la mort à celle qui s'essaiera à chanter. A Paris, où elle va poursuivre ses études, Vita tombe amoureuse de Pierre, un jeune musicien. Subjugué par sa voix, Pierre la convainc d'enregistrer un disque. Mais terrifiée à l'idée d'avoir bravé la malédiction, Vita décide de rentrer et avec Pierre met en scène sa libération, montrant que tout est possible pour qui a le courage d'oser.
"Nha fala", dont le réalisateur a confié la musique à Manu Dibango, a été tourné au Cap-Vert en 2001, alors que la situation en Guinée-Bissau était assez tendue, après une guerre violente et une élection présidentielle remportée par Kumba Yala en 2000.
Propos de Flora Gomes
«Nha Fala veut dire à la fois ma voix, mon destin, ma vie et mon chemin. J'ai voulu porter le regard sur celle de ces notions qui paraît la plus futile: la voix, le chant, cette parole mélangée à la musique, à la fois forme et message, qui a toujours été pour moi un des signes de la liberté. Ce n'est pas par hasard si j'ai voulu faire une comédie musicale. Quand on t'interdit de chanter, ça veut dire qu'on t'interdit de parler, de t'exprimer. Et la parabole est claire: le parcours de Vita, qui commence par l'éloigner de ses racines avant de la ramener chez elle, libre et confiante, une fois qu'elle a trouvé sa «voix», ce pourrait aussi être celui de l'Afrique.
L'idée d'une comédie musicale m'est venue parce que j'avais envie de raconter une histoire résolument optimiste. On parle beaucoup d'une manière négative de l'Afrique: les guerres, la famine, les maladies. Je voulais montrer l'extraordinaire vitalité de ce continent. Il y a entre autres des musiciens extrêmement talentueux et actifs. Or, la musique est le meilleur moyen d'expression que possèdent les Africains. Elle est présente au quotidien, annonce les bonnes et mauvaises nouvelles et permet d'extérioriser ses états d'âme.
Bien que tout ne soit pas rose, le maître-mot du film c'est l'espoir. Bien sûr, sous la joie des danses et de la musique, je parle des problèmes qui se posent aux jeunes aujourd'hui dans mon pays, notamment le chômage. Une des chansons dit cela: «Ici, personne n'est à sa place, le médecin doit faire le taxi le soir, le professeur d'université cire les chaussures...»
Amiens 2002: Prix de la ville d'Amiens,
Grand Prix Signis Ouagadougou 2003 : Prix de la ville de
Ouagadougou, Prix de l'UMEOA
Göteborg Film Festival
Tribeca Film Festival New York 2003: Grand Prix
"Nha fala", dont le réalisateur a confié la musique à Manu Dibango, a été tourné au Cap-Vert en 2001, alors que la situation en Guinée-Bissau était assez tendue, après une guerre violente et une élection présidentielle remportée par Kumba Yala en 2000.
Propos de Flora Gomes
«Nha Fala veut dire à la fois ma voix, mon destin, ma vie et mon chemin. J'ai voulu porter le regard sur celle de ces notions qui paraît la plus futile: la voix, le chant, cette parole mélangée à la musique, à la fois forme et message, qui a toujours été pour moi un des signes de la liberté. Ce n'est pas par hasard si j'ai voulu faire une comédie musicale. Quand on t'interdit de chanter, ça veut dire qu'on t'interdit de parler, de t'exprimer. Et la parabole est claire: le parcours de Vita, qui commence par l'éloigner de ses racines avant de la ramener chez elle, libre et confiante, une fois qu'elle a trouvé sa «voix», ce pourrait aussi être celui de l'Afrique.
L'idée d'une comédie musicale m'est venue parce que j'avais envie de raconter une histoire résolument optimiste. On parle beaucoup d'une manière négative de l'Afrique: les guerres, la famine, les maladies. Je voulais montrer l'extraordinaire vitalité de ce continent. Il y a entre autres des musiciens extrêmement talentueux et actifs. Or, la musique est le meilleur moyen d'expression que possèdent les Africains. Elle est présente au quotidien, annonce les bonnes et mauvaises nouvelles et permet d'extérioriser ses états d'âme.
Bien que tout ne soit pas rose, le maître-mot du film c'est l'espoir. Bien sûr, sous la joie des danses et de la musique, je parle des problèmes qui se posent aux jeunes aujourd'hui dans mon pays, notamment le chômage. Une des chansons dit cela: «Ici, personne n'est à sa place, le médecin doit faire le taxi le soir, le professeur d'université cire les chaussures...»
Festivals & prix
Venedig 2002: Preis der Stadt RomAmiens 2002: Prix de la ville d'Amiens,
Grand Prix Signis Ouagadougou 2003 : Prix de la ville de
Ouagadougou, Prix de l'UMEOA
Göteborg Film Festival
Tribeca Film Festival New York 2003: Grand Prix
Fiche technique
Titre original
Nha Fala
Titre
Nha Fala
Réalisation
Flora Gomes
Pays
Guinée-Bissau
Année
2002
Scénario
Flora Gomes, Franck Moisnard
Montage
Dominique Paris
Musique
Manu Dibango
Image
Edgar Moura
Son
Pierre Donnadieu
Costumes
Rosário Moreira, Virginia Vogwill
Décors
Véronique Sacrez
Production
Fado Filmes, Les Films de Mai, Samsa Film
Formats
35mm, DVD
Durée
79 min.
Langue
Französisch, Kreolisch/d/f oder i
Interprètes
Fatou N?Diaye (Vita), Jean-Christophe Dollé (Pierre), Angelo Torres (Yano), Bia Gomes (Mutter), Jorge Biague (Mito, le fou), Carlos Imbombo (Caminho), Danielle Evenou (Pierres Mutter), François Hadji-Lazaro (Pierres Vater)
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Revue de presse
«Comédie musicale centrée sur la rencontre positive de deux cultures, cette fable optimiste et souvent naïve a le mérite de montrer une image inhabituelle de l'Afrique.»
Libération
«Pourquoi aller voir Nha Fala? Parce que la musique est de Manu Dibango. Parce que les cercueils fabriqués au Cap-Vert vous réconcilient un peu avec l'idée de la mort. Parce que Nha Fala est un film qui n'a pas peur de la gaieté, de la farce ni de la romance. Et parce que justement, ça change, et c'est intéressant.»
Marie Claire
«Eine echte Hymne auf den afrikanischen Gesang, die Freiheit der Frauen und Toleranz. Eine schlichte und optimistische kleine Erzählung mit Lebensweisheiten, die ihr Publikum immer in Form von Liedern erreichen.»
Le Figaro
«Mit der Selektion Nha Falas für den offiziellen Wettbewerb hat Venedig den Traum aller afrikanischer Filmemacher geehrt: Einen zeitgenössischen afrikanischen Film zu realisieren, der sich fern aller Darstellungen von Misere und Exotik gleichermassen durch Tiefe und Unterhaltsamkeit auszeichnet.»
Jeune Afrique
Libération
«Pourquoi aller voir Nha Fala? Parce que la musique est de Manu Dibango. Parce que les cercueils fabriqués au Cap-Vert vous réconcilient un peu avec l'idée de la mort. Parce que Nha Fala est un film qui n'a pas peur de la gaieté, de la farce ni de la romance. Et parce que justement, ça change, et c'est intéressant.»
Marie Claire
«Eine echte Hymne auf den afrikanischen Gesang, die Freiheit der Frauen und Toleranz. Eine schlichte und optimistische kleine Erzählung mit Lebensweisheiten, die ihr Publikum immer in Form von Liedern erreichen.»
Le Figaro
«Mit der Selektion Nha Falas für den offiziellen Wettbewerb hat Venedig den Traum aller afrikanischer Filmemacher geehrt: Einen zeitgenössischen afrikanischen Film zu realisieren, der sich fern aller Darstellungen von Misere und Exotik gleichermassen durch Tiefe und Unterhaltsamkeit auszeichnet.»
Jeune Afrique