Pather Panchali - Song of the Little Road
Grand cinéma indien
Dans un petit village du Bengale, un enfant prénommé Apu, naît dans une famille de pauvres gens, où il y a déjà une fillette, Durga. La vie est dure et le père, un lettré qui vit dans ses rêves, ne parvient pas à nourrir tout le monde. Durga et sa mère pilent le manioc et épluchent les légumes. Apu grandit et va à l'école. Il écoute les histoires que lui conte et chante à la veillée Tante Indir: «Je vous attends, ô passeur qui devez me conduire sur l'autre rive. Vous êtes bon et n'abandonnerez pas le pauvre parmi les pauvres...».
Fasciné par une troupe de théâtre ambulant, Apu se déguise en roi. Il court pour voir passer le train... tante Indir meurt. Le père, en sa qualité d'ancien Brahmane, est sollicité pour présider une cérémonie d'initiation. Il s'absente pendant plusieurs mois. A son retour, Durga qui a pris froid sous la pluie, est morte. La famille décide alors de quitter cette terre inhospitalière et de partir pour la ville. Un serpent pénètre dans la maison déserte tandis que le char à buffle s'éloigne vers Bénarès.
Premier volet de la «trilogie d'Apu», qui est une œuvre puissante, austère, pétrie de sensibilité, qui fit découvrir le cinéma indien aux Occidenteaux.
Festivals & prix
Cannes Film Festival, Best Human Document, OCIC Special Mention
San Francisco International Film Festival, Golden Gate Award, Best Director, Best Picture
Fiche technique
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Revue de presse
«Die Filme von Ray nicht gesehen zu haben, würde bedeuten, auf der Welt zu sein, ohne Sonne und Mond zu sehen.»
Akira Kurosawa
«Erst bei näherer Prüfung stellen sich die meisten Filme Rays als Kunstwerke einer ganz subtilen Art heraus. Es ist eine Art Kunst, die Kunst verdeckt; sie entsteht aus Rays genauem Aufbau der Handlung und aus seiner Fähigkeit, während der Dreharbeiten gegen diese Struktur zu improvisieren. (...) Rays Arbeit mit den Schauspielern ist aussergewöhnlich. Wie De Sica versteht er es, Kinder zu führen (...). Im Gegensatz zu ihm hat Ray einen Sinn für das innere Gleichgewicht seiner Figuren, eine Ruhe, die nie statisch ist.» (Eric Rhode, Sight & Sound, 30/3, 1961)
«Ich werde nie vergessen, wie aufgewühlt ich war, nachdem ich den Film gesehen hatte. Ich habe ihn seither mehrfach wiedergesehen, und jedesmal bin ich überwältigt. Dieses Kino fliesst mit der Heiterkeit und Würde eines grossen Flusses. Menschen werden geboren, leben ihr Leben und akzeptieren ihren Tod. Mit leichter und sicherer Hand zeichnet Ray sein Bild, beim Publikum löst es jedoch tiefe Emotionen aus.» (Akira Kurosawa, in: Satyajit Ray – The Inner Eye, Tauris 2004)