Soy Cuba
Les débuts du cinéma cubain
Au travers de quatre histoires, Soy Cuba décrit la lente évolution de Cuba du régime de Batista jusqu'à la révolution de Fidel Castro. Quatre récits qui renforcent l'idéal communiste face à la main mise du capitalisme. Tout au long de ces épisodes Cuba se libère de ses dépendances politiques pour affirmer son identité, singulière et autonome, avec ses contradictions et ses espérances.
La Havane, 1958. Cuba subit la colonisation et croule sous les chaînes d'un assujettissement mercantile. Dans un luxueux hôtel, Maria monnaie son corps auprès de businessmen Américains. L'un d'eux passe la nuit avec elle. Le lendemain, il est confronté à la misère du quartier.
Depuis des années, Pedro travaille dans les champs de canne à sucre à la sueur de son front. Au moment d'une récolte qui s'annonce fructueuse, le propriétaire des terres lui annonce que sa maison, ainsi que des terres, ont été vendues à une société américaine. Fou de rage, il met le feu aux champs, à sa maison et meurt parmi les flammes.
A l'université de la Havane, Enrique fait partie d'un groupe de jeunes opposants au régime de Batista. Il est sur le point d'assassiner un policier, mais au moment fatidique, le courage lui fait défaut.
Dans la Sierra Maestra, Mario et sa famille vivent pauvrement, retirés de tout. Après avoir accueilli un jeune soldat luttant aux côtés de Fidel Castro, Mario et sa famille sont bombardés sans raison apparente par les forces aériennes de Batista. Déterminé à s'engager à son tour, Mario quitte sa femme et ses enfants pour rejoindre les révolutionnaires.
Auréolé d'une Palme d'Or au Festival de Cannes en 1958 pour son film «Quand passent les cigognes». Kalatozov rencontre Alfredo Guevara, directeur de l'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographique (ICAIC), l'une des premières initiatives culturelles du gouvernement révolutionnaire de Castro. «Soy Cuba» se retrouve dans les trois premiers projets à être coproduits par l'alliance entre l'ICAIC et Mosfilm. Le scénario a été écrit par le Russe Yevgeny Yevtushenko et l'écrivain-journaliste cubain Enrique Pineda Barnet.
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Revue de presse
"My favourite film" David Bailey
"A sensouously beautiful movie" New York Magazine
"Cinema's singular dream, so often betrayed elsewhere, is to deliver such visions as this" 5/6. Number 2 in Critics Choice, TIME OUT LONDON January 2006
"Nothing quite like I Am Cuba has been created either before or since" 4/5 THE TIMES, Wendy Ide
"Beautiful... Visually dazzling... Miraculous... I am baffled as to why it isn't in everyone's Top 10 lists" 5/5, Peter Bradshaw, THE GUARDIAN
"A fascinating artefact of 20th century politics, and an acknowledged masterpiece of technical filmmaking" CHANNEL4.COM REVIEW
"A memorably eccentric and lyrical hymn to the transformatory powers of cinema" BRITISH FILM INSTITUTE
"The gliding black and white imagery is magnificent. A masterpiece" THE INDEPENDENT, 5/5&
"A world cinema classic" THE GUARDIAN GUIDE, January 2006
"A Classic of its kind" THE OBSERVER, January 2006
"One of the most deliriously beautiful films ever made" LA WEEKLY
"Visually staggering... A classic" VARIETY US
"Intoxicating" LA TIMES
"Spectacular! visually stunning" Stephen Holden, THE NEW YORK TIMES