The Death and Life of Otto Bloom
Qui est donc cet Otto Bloom surgi de nulle part, qui possède une mémoire du futur et n’en a aucune du passé? Est-il un extraterrestre, ou un charlatan? Un homme malade ou un génie? A partir de cette trame fantastique, le réalisateur Cris Jones nous propose une réflexion sur la relativité du temps et des choses, illustrée par une émouvante histoire d’amour.
Cris Jones, voici un nom qu’il faudra retenir. Pour son tout premier film, après à peine deux courts métrages, ce jeune réalisateur australien y est allé au culot. En effet, plutôt que de chercher les effets spéciaux, du côté fantastique et extraordinaire de l’intrigue, Cris Jones choisit le faux documentaire pour insister sur l’aspect humain de l’aventure et du personnage-titre du film. Celui-ci est donc structuré autour d’interviews de personnages, s’adressant directement à la caméra et aux spectateurs, qui vont essayer de cerner Otto Bloom, de raconter son histoire et tenter de percer son mystère. Ces séquences neutres sont illustrées par une série d’images d’archives – fausses, bien entendu, mais plus vraies que nature – et de coupures de presse (tout aussi fausses) des quotidiens les plus prestigieux de la planète, se posant tous la même question: cet Otto Bloom est-il un phénomène ou un imposteur? Questions auxquelles des universitaires, un policier, tentent en vain de répondre face à la caméra.Décrit tel quel, The Death and Life of Otto Bloom pourrait donner l’idée d’un objet froid et austère. On en est loin, grâce à celle qui se trouve être au centre de cette histoire étrange, Ada, le grand amour d’Otto Bloom, celle aussi qui l’a examiné en premier – elle est neurologiste. Mais comment peut-on aimer lorsque la mémoire du passé n’existe pas? Ada, âgée, vit avec sa mémoire des moments heureux passés avec un homme qui les oubliait l’instant d’après. Et c’est une deuxième idée de génie de Cris Jones: point d’artifices et de maquillage ridicule pour exprimer le vieillissement d’Ada: Ada au passé est incarnée par la propre fille de l’actrice Rachel Ward, qui joue Ada au présent. Matilda Bloom est tout aussi émouvante et formidable que sa mère. The Death and Life of Otto Bloom, une très belle histoire sur les mystères de l’amour.
Martial Knaebel
Festivals & prix
Melbourne International Film Festival 2016
Fiche technique
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Revue de presse
«Cet ovni venu d'Australie est une perle.» 20 minutes, Catherine Magnin
«Une belle expérience visuelle.» RTS, Thomas Lecuyer
«Atypique et poignant.» Couleur 3
«A classer dans le cinéma fantastique, ce film fait preuve d’originalité. Loin des robots, des combats interstellaires ou des monstres imités du Jurassique, il utilise habilement la dimension temporelle pour conduire chacun à s’interroger sur le sens de la vie, l’importance du passé et de ce que nous en faisons.» Ciné-Feuilles
«Der Film ist ein reines Vergnügen und nicht zuletzt eine sehr schöne Hommage an die Eighties. Vielleicht der witzigste Film im ganzen trigon-film-Katalog! Nicht verpassen!» Zeitnah
«Cris Jones ist hier ein verspielter, unterhaltsamer, smarter Film über die Relativität der Zeit Film gelungen, und wie alle Filme, die mit der Zeit spielen, muss er unsere Alltagslogik aushebeln, auf Gefühle setzen und Emotionen. Und das macht 'The Death And Life of Otto Bloom' hervorragend.» Michael Sennhauser, Radio SRF
«Das australische Regiedebüt von Cris Jones erweist sich als wunderbares Mockumentary über das Prinzip der Zeit. Viele Fragen werden angerissen, Episoden kommen und gehen - und beschäftigen einen nach dem Kinobesuch. Wenn der Anfang das Ende ist, dann sieht man die Welt mit anderen Augen.» Mohan Mani, 20 Minuten
«Wenn ein illusionistisches Medium das Konzept ‹Zeit› als Illusion entlarven will, dann muss man sich auf eine atemberaubende filmische Reise gefasst machen. Genau das ist der Fall im Erstlingswerk des jungen britischen, in Australien ausgebildeten Regisseurs Cris Jones.» Bruno Rudolf von Rohr, ProgrammZeitung
«Originell und um die Ecke gedacht ist The Death and Life of Otto Bloom, ein frecher kleiner Film - der gross zum Mitdenken einlädt.» Irene Genhart, Zürcher Tagblatt
«Jones, der bisher vor allem mit seinen Musikvideos und Kurzfilmen auffiel, ging das Wagnis ein und zeigt in seinem ersten langen Spielfilm das unsichtbare Phänomen Zeit in einer kunstvollen Collage. Adas Videoaufnahmen, Fotografien und bewegte Kunstwerke, wie nur Otto Bloom sie Âerschaffen konnte, fĂĽgen sich zu einem Augenschmaus. Ein Kinoerlebnis der philosophischen Art.» Tina Uhlmann, Berner Zeitung & Aargauer Zeitung
«Ergreifender australischer Liebesfilm über eine Wissenschafterin und einen mysteriösen Mann, der sich an seine Zukunft, nicht aber an seine Vergangenheit erinnert.» Annabelle
«Der australische Regisseur Cris Jones kompiliert in seinem Erstlingswerk über einen Mann, der in der Zeit rückwärts lebt, Pseudodokumentarisches zu einer unterhaltsamen phantastischen Geschichte.» Tobias Sedlmaier NZZ
«Mit seinem speziellen Konzept und den philosophischen Überlegungen erfordert das als Doku gestaltete Drama The Death and Life of Otto Bloom einiges an Vorstellungsvermögen vom Zuschauer – blickt man einmal hinter die Fassade, tut sich einem aber eine aussergewöhnliche und berührende Liebesgeschichte auf.» Irina Blum, cineman
«Wer wieder mal einen Film sehen möchte, der nach der Kinovorstellung im Kopf weiterläuft, sollte «The Death and Life of Otto Bloom» auf keinen Fall verpassen.» AAKU
«Cris Jones erfindet ein physikalisches Paradox. Er spielt den Gedanken bis zum Ende durch und verpackt diese Spielerei in einen handwerklich gut gemachten Dokumentarfilm.» Thierry Frochaux, P.S.
«Originell und berührend.» Film demnächst