West Beyrouth
Une cour d'école, lever du drapeau tricolore, tous les élèves entonnent «La Marseillaise». Tous, sauf Tarek qui, comme dans «Zéro de conduite» de Jean Vigo, nargue l'encadrement catholique en clamant dans un mégaphone l'hymne libanais. Exclu de sa classe, Tarek assiste au coup d'envoi de la guerre civile libanaise ce 13 avril 1975. Pour Tarek et son camarade de classe, Omar, la guerre représente avant tout le début de longues vacances?
Les deux adolescents vont explorer tout ce que la vie leur apporte: l'éveil de leur sexualité, l'amour, l'amitié et leur passion commune du cinéma Super-8. Un récit d'apprentissage au ton âpre et joyeux, un premier film de l'ex-cadreur de Tarantino, un film fort et poignant sur le refus de voir les meilleurs moments de son enfance détruits par la guerre des adultes.
«Un rythme rapide, caméra à l'épaule, qui suit les gamins, dans leurs péripéties érotiques. Ou sous les feux des francs tireurs. Ou dans leurs querelles d'enfants et ces angoisses inavouables. Il y a des films plus que d'autres qui vous frappent en plein coeur. West Beyrouth est de ceux-là .»
La Stampa
Festivals & prix
Prix Francois Chalais und Preis der arabischen Kritik, Cannes; Grosser Preis der Biennale des arabischen Films, Paris; Preis fĂĽr das beste DebĂĽt, Karthago; Preis der Internationalen Filmkritik, Toronto; Grosser Preis der Jury, Taiwan; Preis der Jugend, Valladoid; Preis fĂĽr das beste Drehbuch, Fribourg.