The Train of Salt and Sugar

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Un train s’apprête à quitter Nampula, au Nord du Mozambique, pour rejoindre le Malawi. En 1989, la guerre civile sévit dans le pays et entamer ce voyage signifie risquer sa vie, car le train entrera en zone rebelle. C’est ce convoi que prend Rosa pour rejoindre son hôpital. Elle y rencontre le lieutenant Taia, chargé de l’escorte militaire. Quittant le documentaire, Licínio Azevedo  raconte toujours la réalité que vivent les Mozambicains.

L’action se déroule dans des paysages grandioses qui n’ont rien à envier à la fameuse Monument Valley que prisait tant John Ford. Un train en guise de diligence, et voilà planté le décor. Mais les références au Western ne s’arrêtent pas là. Le réalisateur Azevedo avoue aimer le genre, citant John Ford et Georges Stevens. Et, effectivement, les références ne manquent pas tout au long du film de La charge héroïque à Il était une fois la révolution de Sergio Leone. Cependant, au-delà de l’aspect purement esthétique, on se rend compte que le genre permet d’évoquer avec précision cette lutte sanglante que fut la guerre civile opposant la Renamo au Frelimo et de lui donner une signification très concrète. Le soin apporté aux détails rend toute l’action parfaitement crédible, ce qui n’a rien d’étonnant: le réalisateur Licinio Azevedo ayant lui-même accompli plusieurs fois ce trajet à haut risque, encore aujourd’hui. En effet, la situation politique actuelle au Mozambique est redevenue instable, des foyers de guérilla pouvant apparaître à nouveau à tout moment parmi une population qui se sent délaissée par les administrations de la capitale, parfois prise en otage aussi bien par les rebelles que par les militaires censés les protéger.

En outre «The Train of Salt and Sugar» (Convoi de sel et de sucre) trouve aussi son inspiration dans les légendes animistes africaines où les hommes initiés peuvent se changer en lion ou en singe, être invincibles aux balles, se relever après avoir été laissés pour morts. Et le spectateur trouve cela normal, car, comme le dit Azevedo lui-même, avec la magie, il n’y a plus de règle qui s’applique. Au cinéma, par contre, il y en a une à laquelle on n’échappe pas : maintenir le spectateur en haleine et de ce point de vue «The Train of Salt and Sugar» est une réussite.
Martial Knaebel

Festivals & prix

Piazza Grande Locarno 2016

Johannesburg Film Festival: Best Film

New African Film Fest Washington

33rd Mons International Love Film Festival

The African Film Festival – FCAT in Tarifa (Spain) and Tangier (Marrocco)

The XIIth AfyKamera African Film Festival (Poland)

Movies That Matter Festival (Amsterdam, The Netherlands)

Las Plamas de Gran Canaria International Film Festival

9th Bengaluru International Film Festival 

Fantasporto, Festival Internacional de Cinema do Porto, Portugal

Human Rights Arts and Film Festival (HRAFF) (in Melbourne, Australia)

12th annual Congo International Film Festival (CIFF) (Goma)

Africa Alive Festival Höchst

Festival International de Cinéma Vues d'Afrique Montréal

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Fiche technique

Titre original
The Train of Salt and Sugar
Titre
The Train of Salt and Sugar
Réalisation
Licínio Azevedo
Pays
Mozambique
Année
2016
Scénario
Licínio Azevedo, Teresa Pereira
Musique
João Carlos Schwalbach
Image
Frédéric Serve
Son
Philippe Fabbri
Costumes
Isabel Peres
Décors
Andree du Preez
Production
Pandora da Cunha Telles, Pablo Iraola
Formats
Blu-ray, DCP
Durée
93 min.
Langue
Portugiesisch/d/f
Interprètes
Thiago Justino (Salomão), Matamba Joaquim (Taiar), Absalão Maciel (Baioneta), Mário Mabjaia (Adriano Gil), Hermelinda Simela (Amélia), Melanie de Vales Rafael (Rosa), António Nipita (Sete Maneiras), Sabina Fonseca (Mariamu), Horácio Guiamba (Josefino)

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

"La réponse du Mozambique à John Ford dans un excellent film d’aventures relevé de surnaturel." Le Temps, Antoine Duplan

«Ein aussergewöhnlicher Film. Ein leicht surrealistischer afrikanischer Western, schön und verstörend zugleich.» züritipp

«Ein epischer Film, ein spektakuläres Werk, eines der besten der letzten Jahre auf der Piazza Grande, das einen besonderen Applaus dafür verdient, dass es einen neuen Weg im afrikanischen Kino aufzeigt.» Alessia Bergamaschi, Giornale del Popolo

«The Train of Salt and Sugar spiegelt allegorisch heutige afrikanische Zustände. Besonders schön modelliert sind die kunstvoll ins Licht gesetzten Gesichter der schutzbedürftigen Passagierinnen (...) Es ist gerade dieser Verzicht auf vordergründigen Realismus, der diesem faszinierenden Film seine Aktualität verleiht.» WochenZeitung

«Unterhaltsames Kino gepaart mit einer dramatischen Liebesgeschichte. (...) Der Action-Liebhaber wird auf seine Kosten kommen und von der episch anmutenden Kulisse beeindruckt sein. Comboio de Sal e Açúcar ist ein gut gemachter Film.» Cineman, Franziska Meierhofer

«The Train of Salt and Sugar ist ein visuell starker, mit überraschend vielen Spannungsmomenten gespickter Film, welcher eher den Konventionen eines Western oder gar Thrillers folgt und das Drama zurückstellt und somit auch als Unterhaltungsfilm funktioniert.» Marco Albini

«Ein menschliches Porträt der Risiken, denen gewöhnliche Leute in ihrem Kampf ums Überleben ausgesetzt sind.» Variety

«Comboio de sal e açucar nous invite au Mozambique. Licinio Azevedo signe là un film d’aventures ferroviaires qui emprunte au western, parsemé de réflexions sur la guerre et le prix de l’indépendance postcoloniale.» Mathieu Loewer, Le courrier

«Der leuchtende Star des Films ist die 21-jährige Melanie de Vales Rafael. Mit ihrer reifen Darbietung in dieser bahnbrechenden Produktion ist sie mit Sicherheit auf bestem Weg zu einer ausserordentlichen Karriere. Es ist eine der erstaunlichen Geschichten des Kontinents und die scharfsinnige Umsetzung des Films wird den vielen Laiendarstellerinnen und Darstellern gerecht.» Mail & Guardian Online