Milos est un jeune garçon sympathique, mais qui n'a pas l'air très dégourdi. Surtout avec son uniforme des chemins de fer, où il vient d'entrer pour y tenir son premier emploi dans une petite gare de province. Il n'a pas beaucoup de travail car c'est la guerre et seuls quelques trains militaires allemands passent par là. Alors Milos a le temps de penser à Masa, cheminote comme lui mais nettement plus éveillée. Et celle-ci voudrait bien que le benêt lui prouve sa flamme. Mais c'est aussi la première expérience amoureuse du garçon qui ne prouve que sa maladresse à la jeune fille. Milos se croit impuissant et tente de se suicider. Sauvé in extremis, il revient à la gare. Le médecin l'a rassuré sur sa virilité mais il lui reste à la démontrer. D'autant que Masa insiste...
Une occasion inattendue va lui être offerte d'apprendre l'amour avec une inconnue qui passait par là avec le projet de faire sauter un train allemand. C'est le sous-chef de gare qui devait accomplir cette délicate mission mais, au matin du jour de l'attentat, il est interpellé par ses supérieurs pour avoir décoré les fesses et les cuisses de la télégraphiste de la station avec tous les tampons du bureau. Aussi Milos, maintenant plein de confiance après la nuit passée avec la résistante, se substitue-t-il au fonctionnaire lubrique et, maladroit une dernière fois, saute avec le train. Masa ne saura donc jamais quel homme était devenu son petit ami.
Le maître de la comédie s’en est allé à Prague ce 5 septembre.
Suite Caméra d'Or pour Jiří MenzelLe réalisateur et acteur tchèque sera récompensé à la Berlinale
SuiteTitre original | Scharf beobachtete Züge - Ostre sledované vlaky | ||||||||||
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Titre allemand | Scharf beobachtete Züge - Liebe nach Fahrplan | ||||||||||
Titre français | Trains étroitement surveillés | ||||||||||
Autres titres | Treni strettamente sorvegliati - Closely Watched Trains | ||||||||||
Réalisation | Jiri Menzel | ||||||||||
Pays | République Tchèque | ||||||||||
Formats | Blu-ray, DCP | ||||||||||
Scénario | Bohumil Hrabal, Jiri Menzel | ||||||||||
Montage | Jiřina Lukešová | ||||||||||
Musique | Jiří Šust | ||||||||||
Image | Jaromír Šofr | ||||||||||
Production | Zdeněk Oves, Barrandov Studios Ceskoslovensky Film | ||||||||||
Durée | 93 Min. | ||||||||||
Langue | Tschechisch, Deutsch/d oder f | ||||||||||
Acteurs |
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Academy Award, Oscar, Bester fremdsprachiger Film 1967
British Film prize for best film & best music 1969
Grosser Preis am Internationalen Filmfestival Mannheim
«Sein in Schwarz-Weiss gedrehtes Werk über die amourösen Verstrickungen eines Bahnhofswärters, der seine Ausbildung auf einem kleinen tschechischen Provinzbahnhof in den letzten Wochen des Zweiten Weltkriegs absolviert, ist wohl eine der bezauberndsten und poetischsten Filme über eine Liebe in Zeiten des Krieges.» Luzerner Zeitung, Geri Krebs
«Menzel mag den Erfolg seines ersten Langspielfilms als Zufallstreffer bezeichnen, doch der Film, der Ende des Zweiten Weltkriegs spielt und ein schweres Thema aufgreift, verbindet gekonnt Humor und Ironie mit fantasievoller Sinnlichkeit und zeigt liebevoll die Banalitäten des Lebens.» Filmbulletin, Tereza Fischer
«Glänzend inszenierte Komödie, deren Witze allerdings etwas zu einseitig auf sexuellem Gebiet angesiedelt sind, ohne daß dabei die beabsichtigte Konfrontation von Obszönität und Tragik erreicht wird. Für Erwachsene.» Filmbeobachter
«Hervorragend inszenierte und gut gespielte Komödie.» Lexikon des Internationalen Films
«Die nationalsozialistische Besatzungsmacht durchkreuzt den idyllisch abgelegenen Bahnhof in Form «scharf beobachteter Züge», die Munition transportieren. Umgeben von einem taubenliebenden Bahnvorsteher, einem erotomanen Signalgeber und einem müssiggängerischen Wächter versucht der neue Bahnlehrling Milos verzweifelt, seine Jungfräulichkeit zu verlieren. Erst die Widerstandskämpferin Viktoria Freie macht Milos zum Mann. Milos' mit allgegenwärtiger Sinnlichkeit und offener Lüsternheit gespickte «éducation sentimentale» explodiert dabei regelrecht in einem Akt heldenhafter Kriegssabotage. Knapp 30-jährig erhält Jirí Menzel für sein Debüt 1968 den Oscar. Newsweek verneigt sich vor Menzels «Geschmack, Phantasie, Einfachheit und Zartheit», die «die meisten amerikanischen Regisseure zutiefst beschämen sollte», während der bundesdeutsche Filmdienst 1968 entsetzt ist ob des «derben, mit schwüler Erotik vollgestopften Volksschwanks».» Zeughauskino Berlin
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