Alfonso est un vieux paysan qui revient au pays pour se porter au chevet de son fils malade. Il retrouve son ancienne maison, où vivent encore celle qui fut sa femme, sa belle-fille et son petit-fils. Il découvre un paysage apocalyptique. Le foyer est cerné par d'immenses plantations de cannes à sucre dont l’exploitation provoque une pluie de cendres continue. 17 ans après avoir abandonné les siens, Alfonso va tenter de retrouver sa place et de sauver sa famille.
Titre original | La tierra y la sombra | ||||||||||
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Titre allemand | Die Erde und der Schatten | ||||||||||
Titre français | La terre et l'ombre | ||||||||||
Autres titres | La terra e l'ombra | ||||||||||
Réalisation | César Augusto Acevedo | ||||||||||
Pays | Colombie | ||||||||||
Formats | DVD, DCP | ||||||||||
Scénario | César Augusto Acevedo | ||||||||||
Montage | Miguel Schverdfinger | ||||||||||
Image | Mateo Guzmán | ||||||||||
Son | Jean-Guy Veran | ||||||||||
Equipment | Marcela Gómez Montoya | ||||||||||
Costumes | Maria Camila Botero | ||||||||||
Production | Diana Bustamante Escobar | ||||||||||
Durée | 97 Min. | ||||||||||
Langue | Spanisch/f/e | ||||||||||
Acteurs |
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Caméra d'Or, Cannes 2015
César Acevedo: «L’idée du film est venue d’une souffrance personnelle. Au moment de l’écriture du scénario, ma mère était décédée et mon père était un fantôme. Et étant donné mon incapacité à me construire des souvenirs, ils me semblaient perdus à jamais. C’est ainsi qu’est né le besoin de faire un film qui me permettrait de retrouver les deux personnes les plus importantes de ma vie, en utilisant le langage filmique. Cela m’a conduit à créer un microcosme constitué d’une petite maison et d’un arbre, où je pouvais en quelque sorte retrouver ceux que j’aimais tant. Je suis originaire de la région colombienne Valle del Cauca dont l’économie repose essentiellement sur l’industrie du sucre. Mon intention dès le départ était de parler de personnes meurtries par une idée paradoxale du progrès, qui a généré de nombreux problèmes sociaux, invisibles aux yeux de l’histoire. Étant donné que le récit se concentre sur le conflit familial, le plus important était de faire passer la distance physique et émotionnelle entre les personnages. J’avais besoin d’un stratagème pour qu’ils partagent les mêmes lieux et le même rythme, malgré le manque de communication entre eux. L’inconfort entraînerait alors la révélation progressive de ces passions et de ces émotions, chacun étant forcé de se confronter aux autres et au lieu qu’ils partagent. C’est pourquoi l’utilisation des plans-séquences était incontournable. Ils permettaient de rendre l’enfermement physique et émotionnel des personnages plus palpable et de les inciter à agir. Nous souhaitions des images qui donneraient le sens du temps qui passe, afin de donner au spectateur l’opportunité de ressentir ce qu’il voit, sans s’en tenir uniquement à ce qui est visible. »
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