Adamo Drabo
Adama Drabo (1948-2009) wurde in Bamako/Mali geboren. Schon als Kind träumte er vom Film, arbeitete jedoch erst zehn Jahre als Lehrer auf dem Land. In seiner Freizeit malte er und schrieb Theaterstücke. 1979 bestand er die Aufnahmeprüfung am «Centre National de Production Cinématographique» (CNPC) von Mali. Er wurde Regie-Assistent bei den Filmen «Nyamanton» (1986) und «Finzan» (1989) von Cheick Oumar Sissoko. Gleichzeitig drehte er seinen eigenen mittellangen Film «Nieba, la journée d'une paysanne» (1988). Sein erster langer Spielfilm «Ta Dona» (1991) wurde ans Filmfestival von Locarno in den Wettbewerb eingeladen. Mit «Taafé Fanga» (1997) gewann er Preise in Cannes, Tokyo, Ougadougou und Namur.
Drabo schrieb auch verschiedene Theaterstücke: «Massa» (1972), «Le Trésor del'Askia» (1977), «L'Eau de Dieu tombera» (1982) und «Pouvoir de Pagne - Die Macht der Röcke» (1983), die zur Vorlage für «Taafe Fanga» wurde.
Adama Drago:
«Le cinéma s’est en quelque sorte imposé à moi. Par mes parents, qui sont des conteurs admirables, je le porte en moi depuis l’enfance, avant même de l’avoir su.Assez jeune, mon père a traversé l’océan pour faire la guerre au pays des blancs. Il en est revenu avec énormément de choses à nous dire.Ma mère aussi a quitté sa terre natale. Elle venait de la région de Tougan, près du pays dogon, et elle voulait nous faire connaître sa tradition. Pour nous transmettre l’héritage à nous, enfants de Bamako, ils ont tous les deux développé la parole. C’est ce qui a fait naître en moi le désir de communiquer, de transmettre, de faire des propositions aux autres. A l’époque actuelle et dans le contexte africain, le cinéma est ce qui permet le mieux de répondre à ce besoin. Pendant tout le temps où j’ai enseigné en brousse, le cinéma apparaissait comme un rêve impossible. J’écrivais et je pratiquais le théâtre, je peignais. C’était encore une recherche de communication avec les autres et j’ai réalisé peu à peu que cette démarche, entre enseignement, théâtre , peinture, me conduisait au cinéma qui englobe tout ça: le roman, la dramaturgie, !e décor, [es formes, les couleurs.»
Ta Dona (1991)
In seinem lebensprallen Filmdebüt verbindet der Malier Adama Drabo gleich mehrere Themen zu einem der spannendsten Filme Schwarzafrikas. Auf der einen Seite steht die Suche eines jungen Mannes nach der vollkommenen Weisheit, die allen dienen soll. Dieser mystische Weg verbindet den Reichtum der traditionellen Kultur mit der Moderne. Im Gegensatz dazu steht die autoritäre Regierung: Ihr repressiver Kampf gegen die Brandrodung erfolgt ohne jeden Respekt vor der Landbevölkerung. Weiter