Limite

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Der legendäre brasilianische Stummfilm Limite von Mário Peixoto ist ein zu Unrecht immer noch nahezu unbekanntes Meisterwerk. Im zarten Alter von 22 Jahren nimmt sich der Cineast und Dichter vor, einen von Grund auf poetischen Film zu erschaffen. Herausgekommen ist ein Film, der nicht zur Gänze auf Narration verzichtet, diese verläuft sich jedoch stets. Der Name «Limite» im Sinne von Grenze ist Programm. Was den Film in seinem Innersten zusammenhält, ist der ständige Verweis auf ein zeitlich und örtlich Anderes, das jenseits der durch das Medium aufgezwungenen Linearität und ausserhalb des durch die Kamera vorgegebenen Rahmens stattfindet. Restaurierte Version.

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Credits

Originaltitel
Limite
Titel
Limite
Regie
Mário Peixoto
Land
Brasilien
Jahr
1931
Drehbuch
Mário Peixoto
Montage
Mário Peixoto
Musik
Brutus Pedreira (themes from Satie, Debussy, Borodin, Stravinsky, Prokofiev
Kamera
Edgar Brazil
Produktion
Mário Peixoto
Formate
DCP
Länge
114 Min.
Sprache
Portugiesisch/d + f
Schauspieler:innen
Olga Breno, Taciana Rei, Carmen Santos, Mário Peixoto, Brutus Pedreira, Edgar Brazil, Faciana Rei

Pro Material

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Pressestimmen

«Dans les années 1920, Mário Peixoto est fortement influencé par la culture européenne, notamment par le cinéma russe, allemand et la production française d’avant-garde. Mais c’est une photographie d’André Kertész, publiée à la une du magazine Vu, qui lui inspire la trame de Limite : le visage d’une femme étreinte par les mains menottées d’un homme. Il élabore le scénario d’une pensée en images et tente d’entremêler divers champs visuels à travers des thèmes et des symboles, façonnant ainsi une structure de récit troublante. Il propose son scénario à ses deux amis réalisateurs, Humberto Mauro et Adhemar Gonzaga, qui l’encouragent à réaliser le film lui-même et lui recommandent les talents en photographie d’Edgar Brazil. Le film est tourné à Mangaratiba et sur la côte de l’État de Rio de Janeiro entre mai et octobre 1930. En tissant entre eux les destins funestes de ses personnages à la dérive, Mário Peixoto réalise un film sensible sur le passage du temps et la condition humaine. Projeté lors d’une séance organisée par le Chaplin Club à Rio de Janeiro en mai 1931, le film reçoit un accueil favorable de la critique mais il est rejeté par le public et ne connaîtra pas d’exploitation commerciale. Poème cinématographique maudit, longtemps invisible, il a pourtant suscité la curiosité des cinéphiles avant d’être enfin considéré comme un chef-d’œuvre du cinéma muet brésilien.» Samantha Leroy