Snijeg - Snow
"Snow does not fall to cover the hill, but for every beast to leave its trail.” Eastern Bosnia, 1997. Six women, a grandfather, four girls and a young boy live in war ravaged and isolated village of Slavno. Their families and friends had been killed and their bodies had never been found. The first snow brings full isolation and risk for life in the village. It gets closer as villagers headed by Alma, a young stubborn woman who believes they can survive, tries to find their way out of poverty by selling plum jam and other fruits and vegetables their village is famous for on a deserted road. Two businessmen visit Slavno demanding residents to leave the village offering money in return. Villagers face a dilemma: should they accept the offer that could save their lives, but destroy their souls. A sudden storm traps the businessmen in Slavno, forcing t“hem to face a problem bigger than anything they expected – the truth!
Festivals & awards
Cannes 2008: Grand Prix de la Semaine internationale de la Critique
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Press voices
«Ein Film, der uns direkt ins Herz geht, sanft und tief hinein.»
Les Fiches du cinéma
« Un évident talent dont le septième art doit attendre beaucoup. »
Le Matin Dimanche (Freddy Buache)
« Aida Begic filme ce huis clos avec poésie et délicatesse. Son regard pudique expose la douleur et les non-dits au grand jour. Subtile et touchant. »
Le Matin
« Grand Prix de la Semaine de la critique au dernier festival de Cannes, Snow observe finement les traumatismes de la guerre. »
Le Matin Bleu
Si Snijeg s’inscrit dans une réalité âpre, le récit fait des incursions dans des territoires plus symboliques, indices de la guerre juste passée. Les femmes parlent évidemment peu entre elles du mari ou du fils perdus, mais elles en rêvent beaucoup. Les visages rongés, les disputes et les colères soudaines trahissent également angoisse et fébrilité. Et puis, il y a ce petit garçon devenu mutique à la suite d’un traumatisme, et dont les cheveux poussent de plusieurs centimètres en l’espace de quelques heures. Un jour peut-être se confiera-t-il. En attendant, l’échéance à laquelle fait face la communauté est l’arrivée de l’hiver, mettant en évidence la difficulté même à survivre à Slavno. Alors, quand une sorte de promoteur immobilier débarque, Serbe de surcroît, et leur propose de racheter le village, chacune de ces femmes se trouve confrontée à un choix impossible.
Matthieu Darras, Semaine de la Critique