S. Pierre Yameogo

Saint-Pierre Yaméogo est né le 15 mai 1955 à Koudougou (Burkina Faso). Il a fait des études au conservatoire du cinéma français. Il a à son actif des courts métrages, des longs métrages et des documentaires. Il est le fondateur de la maison de production Afix productions (Paris). Mort le 1er avril 2019 à Ouagadougou.
Filmographie
1982 Stage de montage à la radio télévision de Ouagadougou.
1980-1983 Conservatoire libre du cinéma français (Paris).
1984-1987 Maîtrise en communication (Université de Paris VIII).
1984 L'oeuf silhouette
1987 Dunia
1991 Laafi - Tout va bien
1992 Wendemi
1998 Silmandé
2003 Moi et mon blanc
2005 Delwende (Lève-toi et marche)
2007 Réfugiés…. mais humains
2011 Bayiri, la patrie
Delwende (2005)
Au Burkina Faso, les coutumes ancestrales font souvent force de loi, dans un état confronté à la misère et au poids des traditions. Dans les campagnes, en effet certaines morts inexpliquées sont attribuées à des mangeuses d'âmes, c'est-à-dire des femmes qui en raison de leurs pouvoirs occultes et maléfiques sont selon les villageois responsables de ces disparitions. Ces femmes sont alors marginalisées et deviennent les boucs émissaires de toute une société. Suite
Moi et mon blanc (2004)
«Moi et mon blanc» est un film d'aventure, une comédie dramatique contemporaine. Mamadi prépare une thèse de doctorat à Paris. Depuis plusieurs mois, il ne reçoit plus la bourse que son pays lui octroie et ne peut payer son loyer. Afin de survivre, il est obligé de travailler clandestinement comme gardien de nuit dans un parking. Grâce au système de télésurveillance, il découvre l'univers du parking, fait de prostitution et de trafic de drogue. Suite
Laafi - Tout va bien (1991)
Jour faste pour Joe : il a obtenu son bac C avec mention bien. Il veut étudier la médecine en France. Mais l’accord des autorités dépend des places disponibles. Faute de pouvoir satisfaire sa demande, on lui suggère de s’adresser au ministère… S’ensuivent moult démarches administratives d’où ressort le fait qu’au Burkina Faso, comme ailleurs, c’est parfois le piston qui fait marcher la machine bureaucratique. Suite