Black Dog
À sa sortie de prison, Lang revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Engagé dans une patrouille chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il se prend d’amitié pour un lévrier noir jugé dangereux... Avec Black Dog, Guan Hu signe une allégorie saisissante mêlant western néo-noir, humour laconique, burlesque et réalisme social de la veine de Jia Zhangke. Celui-ci joue d’ailleurs dans le film, aux côtés de Eddie Peng, impressionnant de sobriété dans le rôle principal.
Ancienne rockstar mêlée à un meurtre, le taciturne Lang (Eddie Peng) sort de prison et retourne dans sa région natale aux confins du désert de Gobi, dans le nord-ouest de la Chine. À l’approche des JO de 2008, la ville a été laissée à l’abandon, mais les autorités ont décider de la rebâtir et la nettoyer des chiens errants qui l’envahissent. Yao, chef de gang corrompu et propriétaire d’un restaurant (Jia Zhangke), a pris en mains l’organisation des patrouilles lucratives censées capturer les indésirables. Enjoint à participer à la traque, l’ex-prisonnier Lang rencontre alors un lévrier noir jugé dangereux. C’est le début d’un fidèle compagnonnage entre deux êtres marginaux.
Primé à Cannes, Black Dog est un western néo-noir envoûtant qui happe d’emblée: Lang parcourt le désert, la ville désolée ou un zoo abandonné, autant de paysages teintés de couleurs désaturées et hantés par des silences magnifiques. Les images des maisons en ruines et bulldozers à l’œuvre contrastent de manière saisissante avec la propagande qui résonne dans les haut-parleurs de la ville: elles proclament le progrès, la croissance économique et la cohésion sociale. Tout un univers à la croisée de Paris, Texas et des frères Coen, mais bien plus tendre et optimiste, car le chien devient le miroir de l’âme sensible du beau héros solitaire et le comique de situation ou burlesque s’invite dans chaque scène. Par la bande, le film s’offre ainsi comme une puissante allégorie illustrant l’abîme vertigineux entre l’image officielle et la réalité des gens.
Festivals & prix
Cannes 2024: Prix Un Certain Regard
Jerusalem Film Festival: Best International Feature
Valladolid International Film Festival: Best Cinematography
Warsaw International Film Festival: Crème de la Crème Award
FIFF 2025 - Festival International du Film de Fribourg: Grand Prix et Prix de la critique












Fiche technique
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Plus sur ce film dans notre magazine
De retour dans le désert
Après avoir passé dix ans en prison, Lang revient dans sa ville natale bordant le désert de Gobi, dans le nord-ouest de la Chine. Tandis que loin de là se préparent les Jeux olympiques de 2008, il est engagé dans une patrouille chargée de nettoyer la ville et la région des chiens errants. Il se découvre alors une amitié inattendue avec un lévrier. Avec «Black Dog», récompensé ...
Revue de presse
«La claque de ce début d‘année, Black Dog sort vraiment du lot.» Radiovostok, Johan
«Grosse claque (…) Une sorte de western existentiel foudroyant de beauté mélancolique.» Rafael Wolf
«Chaque plan se transforme en une poésie visuelle délicate, captivant subtilement le regard.» Cineman, Maxime Maynard
«Un grand film qui a du chien.» La Liberté, Olivier Wyser
«Il y a du Charlie Chaplin dans Black Dog, dont le réalisme noir est sans cesse déjoué par l’humour et une poésie de l’absurde subtilement efficiente.» ARCinfo, Vincent Adatte
«L’amitié entre l’homme et l’animal devient un rempart contre un monde déshumanisé.» clickcinema.ch, Ondine Perier
«Le récit se mue en ode à la compassion et à la symbiose entre les êtres, où la loyauté – envers soi comme envers autrui – s’érige en principe existentiel salvateur.» j:mag, Malik Berkati
«Une allégorie bouleversante mêlant western crépusculaire, roman noir et réalisme social.» Ciné-Feuilles, Laury Garcia Haouji
«Un fascinant western contemporain sur la Chine des laissés-pour-compte.» Le Courrier, Mathieu Loewer
«Entre ascèse et action, le film tire un supplément d’énergie qui ne le fait ressembler qu’à lui-même.» 24 Heures, Pascal Gavillet
«Guan Hu récolte ce qu’il sème. Son long-métrage se démarque par la puissance et l’émotion, par une mise en scène maîtrisée, par une esthétique envoûtante.» La Gruyère, Yann Guerchanik
«Black Dog a une indéniable dimension anthropologique, portée par une belle économie de dialogues, ce qui laisse ouvertes de nombreuses piste interprétatives.» Le Temps, Stéphane Gobbo
«La photographie est incroyable.» RTS La Première, Vertigo, Noémie Desarzens
«On est happé par cette œuvre qui possède une puissance extraordinaire (…) Ma-gi-stral!» clap.ch, Remy Dewarrat
«Fascinant, ce thriller unique en son genre conte la rencontre de deux âmes solitaires qui vont apprendre à s’aimer dans l’adversité.» Le Parisien
«Black Dog ist spannend und hochemotional – und zugleich ein echter Kinotrip: ein faszinierender, stimmungsvoller Western in einer Geisterstadt, verlassen von Gott und den Menschen, aber nicht von den Tieren, nicht von der Freundschaft – und, ihr werdet sehen, auch nicht von der Liebe.» RadioFr. Freiburg, Georges Wyrsch
«Black Dog impressionne dès son premier plan, qui transforme la beauté désolée du désert de Gobi en un terrain de jeu cinématographique sans pareil.» Cahiers du Cinéma
«Guan Hu verwebt die Spielregeln von Western und Neo-noir, von Triaden-Film und Provinzgangster-Epos dermassen organisch in Black Dog, dass einen dieser nostalgische Hauch von grossem Kino permanent umspielt, wie ein warmer Wüstenwind. [...] erweckt all das zum Leben, was dem Kino seinen langen Atem ermöglicht.» Sennhausers Filmblog, Michael Sennhauser
«Dès sa stupéfiante première séquence, le récit nous agrippe pour ne plus nous lâcher, porté par le charisme de son acteur principal Eddie Peng, flanqué d’un lévrier noir tout aussi mémorable.» Positif
«Ein zeitlos-schönes und atemberaubend-episches Meisterwerk!» Seniorweb, Hanspeter Stalder
«Eine grossartige, herzliche und authentische Liebeserklärung an den besten Freund des Menschen.» Deutschlandfunk Kultur
«Le touchant portrait de deux parias, deux créatures brisées qui trouvent en l’autre une opportunité de croire en un futur plus séduisant que le présent.» Le Bleu du Miroir
«Ein Film, der einem den Glauben an die Wirkkraft des Kinos wiedergeben kann.» SPOT media & film
«De fait, le décor de Black Dog est dingue et naturellement postapocalyptique.» Libération
«A magnificently shot, moody and moving fable.» Variety
«Star Eddie Peng is impressive... His physically expressive performance makes up for his character’s taciturn nature.» ScreenDaily
«Guan’s strong visual direction ensures that Black Dog never ceases to be interesting [...] The film is the most wholesome neo-noir we’ve seen in a while.» IndieWire
«Thriller hors norme, Black Dog multiplie les plans ahurissants et somptueusement filmés de centaines de chiens errants dans le désert de Gobi ou des bâtiments industriels chancelants, au long d'un récit plein de suspense et de surprises qui creuse le thème de la relation entre l'homme et l'animal.» Le Parisien
«One of the best films of the Cannes Film Fest.» FirstShowing
«Black Dog est un grand film d’ambiance et de chef-opérateur, qui happe dès son introduction en renversant un bus sur une route poussiéreuse tandis que des chiens dévalent les buttes alentour.» Trois Couleurs
«There is no better summation of the film than with Peng adopting Xiao Xin, the titular dog after production ended, having developed such a strong bond throughout.» AwardsWatch
«Unser Filmtipp der Woche: «Black Dog» – ein absolutes Highlight, das du nicht verpassen solltest.» Cineman
«Ein versponnenes, zum Nachdenken anregendes Meisterwerk aus China.» Biel Bienne
«Eine bewegende Geschichte über einen Mann, der unerwartet einen besten Freund findet.» art-tv
«Ein Film wie ein chinesischer Western mit einem wortkargen Protagonisten und der grandiosen Landschaft als zweitem Hauptdarsteller.» Filmnetz
«Das Cinemascope-Format bringt die grandiose Wüstenlandschaft ebenso eindrücklich zur Geltung wie die Dominanz von Grautönen der sandigen Hügel.» Filmportal 451
«Black Dog» ist eine kluge, sinnliche Filmperle. Nachhall garantiert.» Journal 21