Blind Dates
Sandro vit encore chez ses parents qui n’arrêtent pas de le houspiller d’être encore célibataire. L’ami de Sandro, Iva, organise pour lui des rencontres à partir d’internet auxquelles le premier se rend sans enthousiasme. Tout change lorsque Sandro rencontre Manana, dont le mari est en prison. Comédie grinçante, tendre et poétique, Blind Dates exprime aussi très bien une société dans l’expectative.
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Sandro est un professeur dans la quarantaine qui vit toujours chez ses parents qui n’arrêtent pas de s’immiscer dans sa vie privée. Il ne montre que peu d’intérêt pour les rendez-vous «à l’aveugle» que son ami Iva le presse de suivre avec lui et qui se concluent toujours de façon abrupte et saugrenue. Enfin, à l’occasion une sortie sur la Mer Noire, Sandro tombe amoureux de Manana, coiffeuse de son état, dont le mari est en prison. C’est lorsque Tengo, le mari. est libéré inopinément, que la situation de Sandro prend une dimension incongrue, proche de l’absurde. Il se trouve pris dans des disputes familiales sauvages et se voit obligé de transférer Natia, employée de Manana et enceinte de Tengo, chez ses parents. Mauvaises conclusions, malentendus sont les moteurs de cette comédie mélancolique où chacun se mêle de tout mais personne n’écoute vraiment. Dans ce tohu-bohu, les hommes parlent fort – sauf Sandro qui n’en place jamais une -, mais ce sont les femmes qui montrent du caractère, résistent, s’imposent, Manana (lumineuse Ia Sukhitashvili) la première, mais aussi Natia, refusant l’argent offert pour avorter, et aussi celles des rendez-vous «aveugles» - Maka, entre autres, qui l’est vraiment, aveugle.
Le second film de Levan Koguashvili est bien dans la tradition du cinéma géorgien avec son humour grinçant. Le regard sur la société géorgienne est décapant, la montrant comme à l’arrêt et dans l’attente que quelque chose se passe, mais ne faisant rien pour. Ainsi le ton de la narration reste impavide, alors que les événements s’accélèrent. Cette sorte de neutralité, avec une variété d’ellipses et d’allusions, tourné avec de superbes compositions de couleur et un sens incroyable de l’espace, de l’architecture et des paysages urbains, au bout du compte, donne au film une profondeur extraordinaire.
Martial Knaebel
Festivals & prix
Best Film & Best Director, Sofia International Filmfestival
Fipresci Prize, Sofia International Filmfestival
Toronto International Film Festival
Tokyo International Film Festival
Abu Dhabi Film Festival: Special Juryprize
Tbilisi International Film Festival
Palm Springs International Film Festival
Forum des Jungen Films, Berlinale
International Film Festival Vilnius
GoEast Festival, Best Directors Award
Lecce Filmfestival, Golden Olive Tree
Fiche technique
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Revue de presse
«Ein wunderbar melancho-komischer Novemberblues aus Georgien.»
SRF Schweizer Radio, Brigitte Häring
«Ein langsam glimmendes Entzücken mit einem gefühlvollen Nachleuchten.»
Variety
«Ein zutiefst humaner Film, der lange nachklingt - man möchte sofort nach Tbilissi reisen.»
Neue Zürcher Zeitung, Till Brockmann
«Dieser Film ist eine Seltenheit. Nicht nur weil er aus Georgien kommt und auch dort spielt, sondern weil er eine skurrile Welt aus Liebenden und schlagfertiger Melancholie gegen Geschlechter-Klischees auffährt. Zum Schmunzeln, Treibenlassen und Mitschwingen.»
Cineman, Andrea Wildt
«Der georgische Regisseur Levan Koguashvili hat eine surreal-melancholische Komödie gedreht - eine, in der die Alltäglichkeit immer wieder ins Tragische oder auch ins Absure kippt.»
Tages-Anzeiger, Pierfrancesco Basile
«Der Georgier Levan Koguashvili schuf mit «Blind Dates» eine feine, lakonische, meditative, absurde Komödie über die Schwierigkeiten, sich persönlich zu begegnen.»
Der andere Film, Hanspeter Stalder
«Blind Dates ist ein Lichtstreifen.»
Der Freitag
«Schon das Gesicht von Sandro ist ein Ereignis, es changiert zwischen unbewegt und unbegwegt. Und doch bekommt man alle seine innern Regungen mit.» ProgrammZeitung
«Von einer wunderbaren Melancholie durchzogen.»
Zitty, Berlin