Chaque jour est une fĂȘte
Beyrouth, de nos jours. Trois femmes qui ne se connaissent pas prennent le même bus pour aller à la prison des hommes, dans l’arrière-pays libanais. Au milieu de cette terre aride, elles vont être, à travers ce voyage, confrontées bien malgré elles à la quête de leur propre indépendance….
Diama El-Horr:
«Trois femmes figées dans un contexte social et politique très tendu, où rien ne bouge, de peur d’une catastrophe imminente. Les différents événements ne révèlent que la rigidité de la situation, les empêchant de réagir, d’évoluer, de se développer. À l’instar des héroïnes de ce film, les libanais n'ont pas les moyens de changer, mais nous savons nous amuser dans un monde où notre vie ne pèse pas lourd. Nous vivons aujourd’hui dans une région dévastée par des guerres perpétuellement renouvelées, incapables de jouer un rôle efficace dans une vie politique défaillante. Nous ne pouvons que faire appel à notre imaginaire comme alternative à un paysage en noir et blanc. Pour nous le cinéma est une petite lucarne à travers laquelle nous exposons certaines de nos pensées, de nos obsessions et de nos craintes. Ces femmes ne sont ni optimistes ni pessimistes, elles attendent simplement un “miracle”, comme nous... Mais les miracles existent-ils vraiment ?»
Festivals & prix
Rome Fillmfestival Toronto Filmfestival - Discovery Mannheim Filmfestival
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Revue de presse
" La réalisatrice surprend en effet par un esthétisme éblouissant. Elle arpente un désert aride et sublime et y dispose ses trois héroïnes dans un jeu perpétuel de couleurs et de silhouettes. " Clap
"Au fil de ses péripéties, Chaque jour est une fête ne cesse ainsi de décliner des rencontres et des réminiscences chargées de sens et dont la réalisatrice recherche l'impact visuel." Le Monde
"Un premier film ambitieux." CinéObs