Comme des lions de pierre à l'entrée de la nuit
Entre 1947 et 1951, le Gouvernement Grec a interné sur l’île déserte de Makronissos près de 80'000 soldats et civils pour «faits de communisme». Ils devaient y effectuer des activités de rééducation destinées à les faire réintégrer le droit chemin tracé par les idéologues de l’extrême droite nationaliste du Roi Paul. De nombreux prisonniers, dont le célèbre poète Yannis Ritsos, y écrivirent des textes qu’ils enterraient dans des bouteilles, qui ont pu être ramenées du camp. Ces textes donnent à imaginer ce laboratoire barbare destiné à la «reprogrammation mentale» des résistants communistes.
Festivals & prix
La Rochelle, 12es Escales Documentaires de La Rochelle
Leipzig, 55. Internationales Leipziger Festival für Dokumentar- und Animationsfilm: Jury Award (oecuménique)
Solothurn, Solothurner Filmtage
Nyon, 18e Visions du Réel Festival international de cinéma Nyon
Fiche technique
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Revue de presse
«Dans Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit, le Suisse Olivier Zuchuat revient sur l’île de Makronissos où 80 000 citoyens grecs ont été internés entre 1948 et 1951, à la fin de la guerre civile. Parmi eux, il y avait tant de poètes que «quand les grands vents balayaient l’île on retrouvait des bribes de poèmes crochées aux barbelés». Méditative, la caméra glisse sur les rochers pelés, les murs écroulés, la mer au loin, tandis que la bande-son résonne des mots de résistance et d’espérance. Le temps a invalidé les cris propagandistes que déversaient les haut-parleurs, mais raffermi la parole poétique.» Antoine Duplan, Le Temps
«Ein berührender Film ist «Comme des lions de Pierre à l’entrée de la nuit» von Olivier Zuchuat, der in einer adäquaten poetischen Bildsprache und aufgrund ausgegrabener Texte und Gedichte (konfrontiert mit den aus Lautsprechern tönenden Umerziehungsappellen) an die Internierung des Kommunismus verdächtigter 80`000 Griechen auf der Insel Makronissos in der Zeit von 1948–1951 erinnert.» Medientipp
«Ein (gelungener) cineastischer Essay, der dafür sorgt, dass eine in Vergessenheit geratene Erinnerung wieder einen Platz in der Realität (eines Ortes) und in der Vorstellung (des Publikums) erhält». Carlo Chatrian