Comrades In Dreams
Ils sont six, ne se connaissent pas car ils vivent aux antipodes les uns des autres. Ils font pourtant partie d’une même communauté et partagent une même passion: le cinéma. En Inde, au Burkina Faso, en Corée du Nord et aux Etats-Unis, sous un chapiteau ou les étoiles, dans une salle de village ou une maison de la culture, ils sacrifient tout à cet amour qu’ils veulent faire partager, chacun à leur manière, toujours chaleureux, à un public de tous âges et de toutes conditions.
Vive le cinéma! Foin des belles théories sur le cinéma! Ici, l’émotion est reine. Celle que l’on partage avec une salle pleine. Que ce soit "Titanic" ou "Kalubai", Hollywood ou Bollywood, ou encore avec un film coréen destiné à élever les masses, elle est là, dans la salle et à la sortie. Une émotion que ces fous de cinéma sont heureux de partager, car ils l’éprouvent toujours. Cela se voit sur leurs visages, s’entend dans leurs phrases. Et cela est contagieux: nous-mêmes, nous la ressentons à la vue de ces images. Au sortir d’une séance de "Titanic", la jeune burkinabé a les mêmes larmes que Penny l’Américaine, à des milliers de kilomètres. "Comrades in Dreams" est bien une déclaration d’amour pour le cinéma. Il est aussi plus que cela. Ce documentaire chaleureux montre ce que peuvent encore apporter ces petites salles qui perpétuent la dimension humaine du cinéma. Car ces amoureux du rêve sur celluloïd ont un autre point commun: ils sont présents et entretiennent aussi une relation chaleureuse avec leur public. Le jeune Anup est heureux d’inviter des stars à présenter leur film à son public. Luc, Lassane et Zakaria, au Burkina Faso, n’hésitent pas à laisser entrer quelques désargentés, espérant les «convertir». Uli Gaulke, le réalisateur, exploite lui-même une petite salle à Berlin, il sait donc de quoi il parle. Il n’a surtout pas voulu réaliser une œuvre explicative. Il est «simplement» allé à la rencontre de complices, habités par la même foi – car ce doit en être une, pour se consacrer autant à cette passion. Et la magie fonctionne car, nous aussi, nous ressentons une envie irrépressible de retourner au cinéma. Pas seulement pour voir un film, mais aussi pour rencontrer des gens.
Festivals & prix
11. Internationales Film Festival Pusan (Südkorea)
Sektion World Cinema Sundance Filmfestival, Park City (USA)
World Cinema Documentary Compet. Internationale Filmfestspiele Berlin, Reihe "Berlinale Special"
FESPACO, Ouagadougu (Burkina Faso)
DocAviv Int. Doc. Film Festival (Israel) Full Frame Doc.
Festival (USA) Boston Independent Film Festival (USA)
Hot Docs (Kanada)
Planete Doc Review (Polen)
Karlovy Vary (Tschechische Republik)
Durham Full Frame Documentary Filmfestival (USA)
Sarasota Film Festival (USA)
Melbourne Int. Film Festival (Australien)
Edinburgh Int. Film Festival (UK)
Galway Film Fleadh (Irland)
Stockholm Int. Film Festival (Schweden)
Fiche technique
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Revue de presse
"Wer Kino liebt, wird diesen Film lieben." Der Spiegel
«Den urbanen Multiplex-Konsumenten laufen die Augen über: Nicht nur über die unglaublichen Bilder aus Nordkorea, diesem abgeriegelten schwarzen Information-Loch, sondern über die Leidenschaft, mit der die gezeigten Kinobetreibenden ihr Metier unter den widrigsten Umständen pflegen. Eine schönere Hommage könnten sich die "Traum-Genossen" nicht wünschen.» NZZ am Sonntag
"Ein ebenso scharfsinniger wie zarter Film" Frankfurter Rundschau
"Erst amüsant, dann rührend, aber durchgehend erstaunlich: tolle Doku über idealistische Kinobetreiber in entfernten Winkeln unserer Erde" Bild
"erstklassiges Entertainment" Berliner Zeitung
"Ganz lässig kommt dieser Film daher, als ob es keine große Sache wäre, in Burkia Faso und Wyoming, im indischen Bundesstaat Maharshtra und in der Nähe von Pjöngjang zu drehen. Die nordkoreanischen Episoden werden einfach eingereiht in eine filmische Weltreise, als sei das Land nicht die Black Box dieses Planeten. Süddeutsche Zeitung
Uli Gaulkes unterhaltsame Reise zu Vorstadtkinos und den hingebungsvollen Cineasten, die sie betreiben, ist ein Genuss. Der Regisseur sollte seinen Pass für eine ausgiebige Tour zu Filmfestivals rund um den Globus bereithalten – die Programmierer werden sich um diesen Film reissen, der sowohl Hardcore-Cineasten als auch einem breiteren Publikum gefallen wird. Auch wenn die Koordinierung und Durchführung einer solchen Weltreise eine ausgefeilte Planung benötigt haben muss, bleibt der Regisseur zurückhaltend. Er bewahrt sich seine Position als Beobachter und überlässt es dem Publikum, Schlüsse zu ziehen. Der Soundtrack von Mark Orton nimmt gekonnt die regionalen Stile auf und schafft es trotzdem eine eigenständige musikalische Ebene zu gestalten. Trotz offensichtlich schwieriger Drehbedingungen, besticht der Film nicht zuletzt durch eine starke visuelle Ebene. Variety
«"Comrades in Dreams" ist eine der schönsten Liebeserklärungen ans Kino selber und noch mehr an all jene, die Kinos in aller Welt betreiben.»
Walter Ruggle