El abrazo de la Serpiente
Au début du XXe siècle, un ethnologue allemand s’enfonce dans la forêt amazonienne à la recherche d’une plante mythique, la yakruna. Il sera guidé par Karamakate, un jeune mais puissant chaman amazonien. 40 ans plus tard, c’est un Etats-Unien qui retrouve Karamakate pour la même recherche. Ciro Guerra nous propose une antithèse éloquente aux discours sur l’apport de la «civilisation» dans ces contrées perdues.
Inverser les rôles Theo explore l’Amazonie depuis des années et il a entendu parler d’une plante miracle, la yakruna. Maintenant qu’il est malade et affaibli, la nécessité de la trouver se fait pressante. Son guide l’amène chez Karamakate, un jeune chaman seul capable, selon lui, de trouver le lieu mythique. Mais Karamakate ne voit en Theo que le complice des massacreurs de son peuple dont il est le seul survivant. Il accepte de les guider, mais à contre-coeur. Quarante ans plus tard, Evan rencontre un Karamakate âgé, lui demandant aussi de l’aider à retrouver cette yakruna et les traces de Theo disparu. Mais Karamakate ne se souvient plus bien. Qui donc va alors guider qui?
El abrazo de la serpiente reprend le flambeau d’une tradition qui a longtemps défini le cinéma latinoaméricain: le réalisme magique, onirique, cher aux Fernando Solanas, Glauber Rocha et autres Fernando Birri. Alors ça foisonne de trouvailles esthétiques, de situations allant jusqu’au burlesque, cela joue aussi avec le temps et l’espace, car les deux époques se croisent et en quelque sorte se répondent. Evans suit les pas de Theodor, mais ce sont deux mondes qui n’ont rien de commun qu’ils visitent. Le chaos engendré par la présence envahissante des Blancs aura tout bouleversé – et pas pour le meilleur. Au détour d’une scène Ciro Guerra se moque ironiquement du Fitzcarraldo de Werner Herzog et du colonel Kurtz d’Apocalypse Now. On l’aura compris Ciro Guerra a voulu inverser le regard, tenté de d’imaginer un récit d’une expédition non pas raconté du point de vue de l’explorateur comme il est d’habitude, au contraire c’est le regard des «explorés» que veut transmettre la caméra et le film. Cette inversion pertinente et nécessaire des rôles donne une tonalité rafraîchissante et légère à un propos tout ce qu’il y a de plus sérieux.
Martial Knaebel
Festivals & prix
OSCAR-Nomination 2015
Bester fremdsprachiger Film
Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2015
Meilleur film - Art Cinema Award
Fiche technique
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Revue de presse
«Vielschichtig, berauschend und geheimnisvoll.» Der andere Film
«Absolut halluzinierend.» Art-tv
«Es überrascht kaum, dass El abrazo de la serpiente für den Oscar als bester ausländischer Film nominiert wurde: Ciro Guerra gelang ein filmisches Gesamtkunstwerk, das auf sinnliche Weise betört und gleichzeitig mit brisanten, durchaus politischen Fragen zum Nachdenken anregt.» TagesWoche
«Eine berauschende Reise in die Tiefen des Amazonas.» Bewegungsmelder
«Der Film überzeugt nicht nur durch atemberaubende Bilder von der Natur; Guerra gelingt es auch, eine einnehmende Geschichte über wissenschaftliche Neugier zu erzählen und mit historischen Fakten zu jonglieren.» Aargauer Zeitung
«Hier gehört der Blick dem Ureinwohner, der Gott in der Natur sieht. Die auf 35-mm-Film aufgenommenen Bilder entrücken uns der Zivilisation, ohne dass irgendwo Kitsch lauert.» Frame
«Was für ein ausserordentlicher Sehgenuss.» Rundschau
«Zwei Forscher erkunden den Amazonas und stossen dabei an die Grenzen des Bewusstseins.» Seniorweb
«Magische Bilder und ein üppiges Sounddesign begleiten uns bei der Mitreise durch den Dschungel.» Kulturmagazin Luzern
«Der kolumbianische Film El abrazo de la serpiente ist ein bildgewaltiger Trip.» Tierwelt
«Von grossartiger Kraft sind die Schwarz-Weiss-Bilder, wenn die Protagonisten zuletzt in eine magische Berglandschaft gelangen.» Neue Zürcher Zeitung
«Zugleich ist das ein Erfahrungsflimmern: Eine Kinoparabel der einfachsten Mittel, in dem vermeintlich sicheres Wissen unter Hypnose gerät und Pflanzen Träume auslösen, die sind wie ein Portal in eine andere Welt. Da wird man ein anderer – und sieht zauberhafte Formen, die man noch nicht kannte.» Tages-Anzeiger
«Und dann ist da immer wieder diese überwältigende Natur, in wunderschönem Schwarz-Weiss-Schattenspiel von der Kamera eingefangen, die alles andere klein und irgendwie nebensächlich erscheinen lässt.» TagesWoche
«El abrazo de la serpiente ist nicht nur ein berückend schönes empathisches Dokument, sondern nimmt uns auch mit auf einen wahren Trip, bei dem sich die Zeiten und Räume vermischen wie in einem halluzinierenden Traum.» ProgrammZeitung
«Spektakulärer Ton und eindrucksvolle Bilder in Schwarz-Weiss bringen uns näher an die traditionelle Lebensweise indigener Völker, die seit jeher in und mit dem Urwald gelebt haben. Der Zuschauer erhält Einblicke ins Wissen ihrer Ahnen, in uralte Geheimnisse und erfährt gleichzeitig die Fragilität des Amazonas.» Incomindios
«El abrazo de la serpiente wirft einen nuancierten Blick auf die Begegnung zweier grundverschiedener Kulturen, ohne dadurch die verheerenden Folgen des Kolonialismus zu verharmlosen. Doch nicht nur auf dieser 'Message'-Ebene zeigt sich der Film vielschichtig, filigran. Er ist zudem ein starkes Stück Schauspielkino. Eine spannende Zeitreise. Und zu guter Letzt vor allem auch sinnlich - visuell, musikalisch - und atmosphärisch ein Genuss.» Filmbulletin
"Impressively realized third feature." The Hollywood Reporter
"Deux sages, d’une jungle à l’autre." Le Monde
"Magnifique odyssée amazonienne." Culturebox
"Una ovación de pie que duró más de diez minutos." Arcadia
"Un «Fitzcarraldo» vu du côté des Indiens." Le Monde
"Ciro Guerra y su AmazonĂa alucinada cautiva a Cannes." El Espactador
"Todos los mundos, todos los sueños, todos los tiempos." WRadio
"Amazonas perdido." Arcadia
"Une expérience cinématographique sensorielle et philosophique." Mediapart
"Amazone interdite." Libération
"Une exploÂraÂtion intense au cĹ“ur de l’AmaÂzoÂnie." Gala