Gilles Caron - Histoire d'un regard
Gilles Caron, alors qu’il est au sommet d’une carrière de photojournaliste fulgurante, disparaît au Cambodge en 1970. En l’espace de six ans, il a été l’un des témoins majeurs de son époque, couvrant pour les plus grands magazines la guerre des Six Jours, mai 68, le conflit nord-irlandais ou encore la guerre du Vietnam. Un voyage à travers les temps.
Gilles Caron, photojournaliste fulgurant, disparaît au Cambodge en 1970. Il a tout juste 30 ans. Figure incontournable de la photo-graphie, Caron est devenu un des grands témoins de son temps. Il commence son métier à l’agence Apis (Agence parisienne d’information sociale), puis dès 1967 il entre dans la toute nouvelle agence française Gamma, fondé par Raymond Depardon, Hubert Henrotte, Hugues Vassal and Léonard de Raemy. Homme d’action et esprit littéraire, Gilles Caron couvre des moments marquants: les guerres des Six Jours, du Biafra, du Vietnam, les émeutes en Irlande du Nord, ainsi que Mai 68 et les manifestations répri-mées une année après le Printemps de Prague; autant d’événements qu’il traite au moyen de son objectif. Son travail représente une réelle source d’information historique.
Lorsque la réalisatrice Mariana Otero dé-couvre le travail de Gilles Caron, une photo-graphie attire son attention qui fait écho avec sa propre histoire, la disparition d’un être cher qui ne laisse derrière lui que des images à déchiffrer. Elle se plonge alors dans les 100’000 clichés du photoreporter pour lui redonner une présence et raconter l’histoire de son regard si singulier. Elle dit: «Déchiffrer des images pour révéler au travers d’elles la présence de celui ou de celle qui les avait faites, était une démarche que j’avais déjà explorée dans le film sur ma mère Histoire d’un secret (2003). Ce nouveau film Histoire d’un regard est né de ce même désir: faire revivre un artiste à partir des images qu’il laisse et exclusivement à partir d’elles.» Gilles Caron n’est pas seulement un observateur et sa photographie révèle son engagement en tant que reporter photo. Il s’interroge sur les aspects éthiques et déontologiques de son métier et sur le rôle qu’il joue dans le système de l’information, en expansion dans la société des années soixante.
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Revue de presse
«Ein überraschend intimes Porträt, das die Frage aufwirft, was für einen Blick wir heute auf die Konfilkte in der Welt haben.» NZZ am Sonntag, Silvia Posavec
«Eine Annäherung an ein grossartiges fotografisches Werk und die Person dahinter.» arttv.ch
«Regisseurin Mariana Otero hat den Nachlass von 100'000 Caron-Bildern gesichtet und erweckt Jahrzehnte danach einen Menschen durch seine Fotoarbeit fürs Kinopublikum zum Leben.» Kulturtipp
«Kein konventionelles Biopic, der Film geht tiefer, erzählt von den Menschen hinter den Bildern, hält Augenblicke der Zeitgeschichte, Momente der Wirklichkeit fest. Sehr eindrücklich.» Textatur Filmblog, Rolf Breiner
«Der Film offenbart uns, von Mariana Otero mit Sorgfalt und Empathie angeleitet, die Feinheiten, die Gilles in die Fotos hineingelegt hat, die Hintergründe, mit denen sie erst verständlich werden.» der-andere-film.ch, Hanspeter Stalder
«Die Bilder, die Abbilder sind, führen zu neuen, wie immer vielfältigen und mehrdeutigen Wirklichkeiten.» seniorweb
«Vorsichtig tastet sich die französische Produktion zu Caron vor, nähert sich ihm über seine eigenen Aufnahmen. (...) In Vietnam verliert sich seine Spur. Nur noch Fotos bleiben. Und jetzt diese sehr persönliche, berührende Doku.» Tiroler Tageszeitung
«Regisseurin Mariana Otero taucht in die Fülle von rund 100'000 Bildern ein, die uns Carons Blick und Perspektive nahebringen und ihm, dem Verschwundenen, eine unauslöschliche Präsenz wiedergeben. Als Mann, der Zeitgeschichte einfror.» Kronen Zeitung
«Découvrir son destin et son travail provoque une véritable sidération.» Le Temps, Stéphane Gobbo
«Graphiquement très réussi, le documentaire de Mariana Otero rend justice au travail du photographe. L’œuvre de Caron répond au drame personnel de la cinéaste et confère à ce film poignant une dimension humaine bienvenue. A travers cet écho, Histoire d’un regard remonte le fil de l’Histoire et s’interroge sur le poids des images qui restent et qui marquent leur temps. Une célébration de la paix.» La Liberté, Olivier Wyser
«Cette enquête passionnante lui rend ainsi un très bel hommage.» Cineman, Clélia Godel
«Gilles Caron – Histoire d’un regard ne fait pas mentir son titre et permet une expérience inédite de mise en perspective rapprochée d’une œuvre photographique.» 24 heures, Boris Senff
«Ce qui intéresse la réalisatrice est aussi l’interrogation du photographe sur les aspects déontologiques de son métier.» Tribune de Genève
«Excellent documentaire que celui-ci! A une époque que tout le monde se prend pour un photographe, Mariana Otero montre avec ce film ce qu'est réellement un photographe. Non, photographier ce n'est pas juste immortaliser des décors, un paysage ou un visage sans réfléchir. Ce n'est pas pour rien que c'est un métier, photographe. (...) 'Regard', le mot est bien choisi car au final, ce documentaire devient bien plus que le simple portrait d'un homme, le portrait de ce mot, regard, le film est une histoire de regards au pluriel. Il y a le regard de Caron sur des événements historiques majeurs, le regard des auteurs anonymes de cette grande Histoire photographiée, le regard de Mariana Otero sur le travail de Caron et le regard du spectateur sur le travail de la cinéaste. Gilles Caron - Histoire d'un regard, un superbeau film, passionnant!» rsr Couleurs 3, Philippe Congiusti
«Histoire d’un regard s’avère le meilleur film à délier pour retrouver l’homme disparu derrière l’objectif.» Le Monde
«En revisitant l’œuvre du photoreporter Gilles Caron (1939 – 1970), Mariana Otero a réalisé un documentaire aussi passionnant qu’original, dans la lignée des films d’Agnès Varda sur la photographie.» Télérama
«Ce documentaire nous éclaire aussi sur la puissance des images et nous incite à réfléchir sur les aspects éthiques et déontologiques du métier de reporter.» ByTheLake, Virginie Hours