Lamb
Pour échapper à la sécheresse, le père d’Ephraïm décide de chercher du travail à la ville. Il confie alors son fils à un cousin éloigné, habitant une zone épargnée par le désastre. Pour le jeune garçon, une nouvelle vie commence qu’il n’aime pas et il fera tout pour repartir dans sa région natale. Premier film de Yared Zeleke, Lamb nous fait découvrir la vie des cam-pagnes éthiopiennes au travers du regard d’un enfant.
Ephraïm et son père pleurent la mère qui vient de mourir, une parmi les milliers de victimes de la sécheresse. Chuni, le mouton du gamin reçoit ses confidences et, pour lui, Ephraïm va jusqu’à voler quelques épis de maïs. Le père, à bout de ressources, décide de chercher du travail à la ville. En chemin, il confie son fils à la famille de Solomon, un cousin éloigné, en attendant son retour. Ephraïm a du mal à s’intégrer dans cette nouvelle famille où il semble ne rien faire correctement: les travaux des hommes (les champs) ne l’attirent pas, alors qu’il montre un talent certain pour la cuisine, ce qui choque Salomon. Pour cou-ronner le tout, ce dernier veut sacrifier Chuni, le mouton, pour les prochaines fêtes. Ephraïm décide alors de trouver un moyen de s’enfuir avec Chuni son seul ami.Yared Zeleke et sa caméra adoptent le point de vue du jeune héros. Le jeune réalisateur avoue d’ailleurs volontiers que son premier film, par bien des aspects, a des côtés autobiographiques. Cependant, les ambitions de Zeleke vont bien au-delà: les rencontres et les aventures d’Ephraïm lui offrent l’occasion de traiter des défis et des espoirs auxquels est confronté l’Ethiopie. On ne peut alors s’empêcher de penser à La moisson des trois mille ans, le chef d’oeuvre de Haile Gerima, qui se déroulait lui aussi dans les mêmes décors majestueux. Les points de comparaison possibles sont en effet assez nombreux, bien que les époques ne soient plus les mêmes. Zeleke a ainsi changé le discours révolution-naire par des arguments liés à aujourd’hui: combattre la sécheresse comme première étape d’un progrès social. C’est quelques fois simplement exprimé, puisque c’est le gamin qui parle ou à qui on parle, et cette fausse naïveté donne une certaine légèreté au récit dont la leçon est encore une fois que la femme reste l’avenir de l’homme.
Martial Knaebel
Festivals & prix
Filmfestival Cannes 2015, Un certain regard
Fiche technique
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Revue de presse
«Tief berührend sind Ephraims Versuche, seinen Weg in einer allzu engen Welt zu finden.» Tages-Anzeiger
«Lamb ist eine Parabel über die Kindheit, die Hoffnung und darüber, dass das Loslassen auch etwas Gutes bedeuten kann.» Medientipp
«Yared Zelekes scharfes Auge für die Kultur seiner Heimat zeigt sich in diesem atemberaubend ethnografischen Erstling.» The Guardian
«Ein anrührendes, angenehm zurückhaltend inszeniertes Drama.» Cineman
«Die Entschlossenheit eines noch im Werden begriffenen jungen Menschen, der in keine Schublade passt.» Arte
«Zeleke bettet diese Selbstfindungsgeschichte mit souveräner Kameraarbeit ins Hochland um Gondar ein.» Movie News
«Beim Eintauchen in dieses unbekannte Anderswo, das von der alles beherrschenden Technologie noch unberührt scheint, kommen vergessene Gefühle auf und laden zum Sinnieren ein.» Le Temps
«Was Lamb sehenswert macht, sind nicht die etwas didaktischen Momente, sondern die authentischen Einblicke in den ländlichen Alltag und die malerischen Landschaftsbilder der französischen Kamerafrau Josée Deshaies, vor allem aber auch die jungen LaienschauspielerInnen, die der Autor in der Hauptstadt Addis Abeba aus 6500 SchülerInnen ausgewählt hat.» WochenZeitung
«Die anrührende Geschichte erzählt vom Weg eines Jungen und eines Lamms in ihre Freiheit.» 20 Minuten
«Lamb transportiert eine berührende Selbstfindungsgeschichte auf die grosse Leinwand. Als Zuschauer begleitet man Ephraim und sein Lamm auf dem langen Weg in ihre Freiheit und nimmt dabei die Botschaft mit, dass man durch Loslassen manchmal mehr gewinnt als verliert.» Tierwelt
«Ein Junge und sein Lamm. Eine Coming-of-age-Geschichte, die in einfachen, poetischen Bildern Einblicke in die äthiopische Kultur und ihre Gegensätze bietet. Ein wertvoller Film, angereichert mit viel leisem Humor.» Schweizer Radio
«Ein anrührendes, angenehm zurückhaltend inszeniertes Drama.» Cineman
«Die Entschlossenheit eines noch im Werden begriffenen jungen Menschen, der in keine Schublade passt.» arte
«Yared Zeleke’s sharp eye for the culture of his homeland is showcased in this tremendous ethnographic debut.» The Guardian
«Raconté du point de vue de l’enfant, le film a la simplicité du meilleur cinéma néoréaliste. Plongé dans un ailleurs si différent qui ignore tout de notre technologie envahissante, on sent remonter des émotions oubliées qui invitent à méditer. Le Temps