Les petites gens - Malen'kje Ljudi
Bek et Max, deux amis, cohabitent dans un appartement minuscule à Almaty, au sud-est du Kazakhstan et gagnent leur vie en vendant des gadgets dans la rue. Si la vie ne leur offre pas grand chose, ils ont pourtant des rêves. Celui de Bek est de rencontrer le vrai, le grand amour. Plus prosaïque, Max désire plus que tout quitter Almaty pour s'installer en Allemagne, où vit sa grand-mère. Le bonheur est-il à la portée des deux hommes?
Nariman Turebayev livre une comédie sensible et subtile qui doit son ambiance chaleureuse avant tout à la personnalité attachante de ses deux protagonistes. En nous entraînant dans la vie de Max et Bek, le réalisateur nous fait également découvrir une autre réalité, celle des habitants de l'une des plus grandes villes du Kazakhstan, où le travail est rare et où l'ingéniosité est le seul recours pour survivre. Par petites touches, le réalisateur tisse une atmosphère en demi-teinte, en ménageant des moments de vraie poésie, d'humour et d'émotion sans utiliser d'artifice superflu. Erjan Bekmuratov et Oleg Kerimov font de Bek et Max des personnages résolument vivants et l'on entre avec délectation dans la vie de ces petites gens.
«Nous essayons généralement de mener notre vie de manière paisible, sans attirer l'attention, ne laissant aucune question ou angoisse métaphysique troubler notre quotidien. Et nous sommes toutefois terrorisés si quelqu'un (parfois nous-mêmes) survient avec un «pourquoi?». Mais cette sensation de vide ne dure pas, et nous l'oublions aussitôt. Pareils à des enfants, nous sommes incapables de la garder en mémoire. Nous faisons des erreurs, mais nous parvenons à rester naïfs et innocents quoi qu'il arrive. Peut-être est-ce là notre salut.» Nariman Turebayev
Nariman Turebayev livre une comédie sensible et subtile qui doit son ambiance chaleureuse avant tout à la personnalité attachante de ses deux protagonistes. En nous entraînant dans la vie de Max et Bek, le réalisateur nous fait également découvrir une autre réalité, celle des habitants de l'une des plus grandes villes du Kazakhstan, où le travail est rare et où l'ingéniosité est le seul recours pour survivre. Par petites touches, le réalisateur tisse une atmosphère en demi-teinte, en ménageant des moments de vraie poésie, d'humour et d'émotion sans utiliser d'artifice superflu. Erjan Bekmuratov et Oleg Kerimov font de Bek et Max des personnages résolument vivants et l'on entre avec délectation dans la vie de ces petites gens.
«Nous essayons généralement de mener notre vie de manière paisible, sans attirer l'attention, ne laissant aucune question ou angoisse métaphysique troubler notre quotidien. Et nous sommes toutefois terrorisés si quelqu'un (parfois nous-mêmes) survient avec un «pourquoi?». Mais cette sensation de vide ne dure pas, et nous l'oublions aussitôt. Pareils à des enfants, nous sommes incapables de la garder en mémoire. Nous faisons des erreurs, mais nous parvenons à rester naïfs et innocents quoi qu'il arrive. Peut-être est-ce là notre salut.» Nariman Turebayev
Festivals & prix
Angers 2004: Mention Spéciale; Nantes 2003: Prix d'interprétation masculineFiche technique
Titre original
Les petites gens - Malen'kje Ljudi
Titre
Les petites gens - Malen'kje Ljudi
Réalisation
Nariman Turebayev
Pays
Kazakhstan
Année
2003
Scénario
Nariman Turebayev
Montage
Andrey Vlaznev
Musique
Kazbek Spanov
Image
Boris Troshev
Son
Olivier Dandre
Décors
Sabil Kurmanbekov
Production
Studio Kadan, Kazahkstan / Chinguity Films, France
Formats
35mm
Durée
85 min.
Langue
Kasachisch/d/f
Interprètes
Oleg Kerimov (Max), Lyazat Dautova, Mira Abdulina, Serik Nurebekov, Erjan Bekmuratov (Bek)
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Revue de presse
«Turebayews hervorragend gespielte Verlierergeschichte ist eine Art «Midnight Cowboy» auf Russisch, die sich im Rhythmus der Verlorenheit ihrer Figuren zu einer einzigen Zeitlupe
der Lakonie entfaltet.»
Neue Zürcher Zeitung
«Max ist ein Frauenheld, Bek ein stiller Brüter, und den Moment, in dem sie ihre Liebe zueinander entdecken � nur um sich sofort wieder voneinander zurückzuziehen �, inszeniert Turebayev grossartig.»
Frankfurter Allgemeine Zeitung
«Dans ce premier film, Turebaev as su faire rire et instiller un mélancolie qui en font une comédie presque classique.»
Libération
Director's statement
We generally try to live our lives in a peaceful manner, without attracting attention, letting no metaphysical questions or angst disturb our everyday life. And yet we are terrorised if someone (sometimes ourselves) comes up with a «why?». But this feeling of blankness does not last, and we forget it almost immediately. Like children, we are incapable of remembering it. We make mistakes, but we manage to remain naive and innocent, whatever happens. Maybe that's our salvation.
der Lakonie entfaltet.»
Neue Zürcher Zeitung
«Max ist ein Frauenheld, Bek ein stiller Brüter, und den Moment, in dem sie ihre Liebe zueinander entdecken � nur um sich sofort wieder voneinander zurückzuziehen �, inszeniert Turebayev grossartig.»
Frankfurter Allgemeine Zeitung
«Dans ce premier film, Turebaev as su faire rire et instiller un mélancolie qui en font une comédie presque classique.»
Libération
Director's statement
We generally try to live our lives in a peaceful manner, without attracting attention, letting no metaphysical questions or angst disturb our everyday life. And yet we are terrorised if someone (sometimes ourselves) comes up with a «why?». But this feeling of blankness does not last, and we forget it almost immediately. Like children, we are incapable of remembering it. We make mistakes, but we manage to remain naive and innocent, whatever happens. Maybe that's our salvation.