Madadayo
En 1943, après trente ans d'enseignement de l'allemand, le professeur Hyakken Uchida annonce à ses élèves qu'il prend sa retraite pour mieux se consacrer à sa carrière d'écrivain. Il est ovationné par ses jeunes élèves, qui lui donnent le titre respectueux de Sensei (Maître), et vont continuer à lui témoigner une attentive affection. La maison de Uchida est détruite lors d’un bombardement et le professeur doit se réfugier avec sa femme dans une modeste cabane. Ses étudiants lui resteront toutefois fidèles et, dès la fin de la guerre, l’aideront à construire une nouvelle maison. Les années passent, mais chaque fois, anciens étudiants et professeur se retrouvent pour un repas. Et la même question lui est posée: «Maada-kai?», «es-tu prêt?» (à passer dans l’autre monde), à quoi Uchida répond chaque fois joyeusement : «Maadadayo!», «pas encore!»
Dernier film de Akira Kurasawa, Madadayo, est une œuvre d’une incroyable jeunesse d’où transpire une joie de vivre extraordinaire. La vieillesse est montrée ici loin des clichés habituels de la décadence, physique ou psychique. Au point qu’au bord de la mort, le vieux professeur se retourne vers son enfance. L’idée du film est née du désir du réalisateur de rendre hommage au professeur Uchida, écrivain aujourd’hui oublié mais que Kurosawa admirait profondément.
Festivals & prix
4 Japanese Academy Awards 1994: Beste Nebendarstellerin (KyĹŤko Kagawa), Bestes Licht, Beste Ausstattung, Beste Kamera.
Blue Ribbon Award: Tatsuo Matsumura als Bester Hauptdarsteller und Joji Tokoro als Bester Nebendarsteller.
Fiche technique
Voulez-vous montrer ce film?
Merci de remplir ce formulaire.
Merci de nous contacter
Revue de presse
«Kurosawas letzter Film ist ein persönliches Werk über Traditionen, Lebensweisheit, Altern und den Abschied vom Leben.»
Cinema
«Akira Kurosawa, der über die Jahrzehnte immer wieder den Stil seiner Filme veränderte, findet mit 'Madadayo' zu einem milden, undramatischen Stil.»
Die Zeit
«Ein faszinierender, lebens-kluger Film, durchdrungen von einer zutiefst humanen Ehrfurcht, der die traditionellen Werte Japans, Lebensart und Lebenslust feiert.»
Lexikon des Films
«Das feine kleine Alterswerk ist voll Melancholie und voll querköpfiger Weisheit, es handelt vom Altwerden, vom Vereinsamen, vom Sterbenmüssen, doch mit irrlichterndem Humor - als hätte Kurosawa seinem so strengen, so schicksalsschweren OEuvre von "Rashomon" bis "Ran" nun ein Satyrspiel hinterhergeschickt.»
Der Spiegel
«Kurosawas letzter Film ist ein persönliches Werk über Traditionen, Lebensweisheit, Altern und den Abschied vom Leben.»
Cinema
«Kurosawa, der über die Jahrzehnte immer wieder den Stil seiner Filme veränderte – äusserst streng wie in seinen Literaturadaptionen arbeitete oder sich, wie in „Ran“ (1985), dem Rausch der starken Farben hingab –, findet mit „Madadayo“ zu einem milden, undramatischen Stil.»
Zeit
«Ein faszinierender, lebenskluger Film, durchdrungen von einer zutiefst humanen Ehrfurcht, der die traditionellen Werte Japans, Lebensart und Lebenslust feiert. Zugleich eine persönliche Hommage Kurosawas an seinen verehrten Meister Eizo Uschida.»
Lexikon des Films