Poupées d'argile - Araïs al-Teïn
Omrane, la quarantaine, se sent important en devenant courtier d'employées de maison qu'il transporte de leur village natal à la capitale, Tunis, où les attendent des familles nouvellement installées de parvenus. Rebeh, la plus exubérante de ses recrues, submergée par les rudes besognes ménagères, prend la poudre d'escampette. Elle reste sur la conscience d'Omrane qui part à sa recherche à travers la ville, sur son triporteur, accompagné de Fedhah, neuf ans, nouvelle recrue, en attente de placement.
Le film montre la vie quotidienne en Afrique du Nord au moyen d'images réalistes. Afin d'assurer une vie meilleure à la ville, à leurs enfants, des parents confient leurs filles à l'oncle Omrane, lequel leur trouve une place de bonne à Tunis. C'est ainsi que Fedhah, 6 ans, se retrouve à Tunis. Ses souffrances, de la séparation de la famille à la perte de l'enfance et du passé, sont celles de tous ces enfants envoyés à la ville. De son village et de sa famille, la petite Fedhah n'a gardé qu'un morceau d'argile.
Ce sont ces images poignantes qui disent le désespoir, la solitude, la nostalgie, lorsque la petite Fedhah, seule au monde, modèle des poupées d'argile pour ensuite les détruire. Ce film traite de la déchirure des personnages: prisonniers d'un amour non déclaré, ballottés entre le travail et l'humanité. La dureté de ton ne doit pas cacher les sentiments qui unissent le réalisateur à son pays; le réalisateur pose des questions, n'apporte pas de réponse. Son propos est réaliste, sans parti pris idéaliste.
Preis der Schülerjury und Preis des Französischen Kulturinstituts Innsbruck; Carthage 2002: Tanit d'argent et prix de la meilleure interprétation masculine; Namur 2002: Bayard d'or de la meilleure comédienne et du meilleur comédien; Nantes 2002: Prix du public
Le film montre la vie quotidienne en Afrique du Nord au moyen d'images réalistes. Afin d'assurer une vie meilleure à la ville, à leurs enfants, des parents confient leurs filles à l'oncle Omrane, lequel leur trouve une place de bonne à Tunis. C'est ainsi que Fedhah, 6 ans, se retrouve à Tunis. Ses souffrances, de la séparation de la famille à la perte de l'enfance et du passé, sont celles de tous ces enfants envoyés à la ville. De son village et de sa famille, la petite Fedhah n'a gardé qu'un morceau d'argile.
Ce sont ces images poignantes qui disent le désespoir, la solitude, la nostalgie, lorsque la petite Fedhah, seule au monde, modèle des poupées d'argile pour ensuite les détruire. Ce film traite de la déchirure des personnages: prisonniers d'un amour non déclaré, ballottés entre le travail et l'humanité. La dureté de ton ne doit pas cacher les sentiments qui unissent le réalisateur à son pays; le réalisateur pose des questions, n'apporte pas de réponse. Son propos est réaliste, sans parti pris idéaliste.
Festivals & prix
Fribourg 2003: Prix du Jury Oecuménique; Innsbruck 2003: Jurypreis, Publikumspreis,Preis der Schülerjury und Preis des Französischen Kulturinstituts Innsbruck; Carthage 2002: Tanit d'argent et prix de la meilleure interprétation masculine; Namur 2002: Bayard d'or de la meilleure comédienne et du meilleur comédien; Nantes 2002: Prix du public
Fiche technique
Titre original
Poupées d'argile - Araïs al-Teïn
Titre
Poupées d'argile - Araïs al-Teïn
Réalisation
Nouri Bouzid
Pays
Tunisie
Année
2003
Scénario
Nouri Bouzid
Montage
Caroline Emery, Anita Fernandez, Ingrid Ralet, Benoit Bruwie
Musique
Raii Zamouri, Ridha Ch'mak
Image
Tarek Ben Abdallah, Gilberto Azevedo
Son
Faouzi Thabet
Décors
Khaled Joulak
Production
Nouveau Regard, Tunis; Touza Productions, Paris; Soread 2M, Casablanca
Formats
35mm, DVD
Durée
100 min.
Langue
Arabisch/d/f
Interprètes
Hend Sabri (Rebeh), Ahmed Hafiene (Omrane), Oumeyma Bel Hafsia (Fedhah), Lotfi Abdelli (Riva)
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Revue de presse
POUPÉES D'ARGILE tunesisches Mädchenschicksal
Jurypreis, Publikumspreis und Schülerjurypreis am Festival Innsbruck
für das berührende Porträt vom Leben dreier Verlorener in Tunesien.
«Nouri Bouzids Werk fügt allegorische Handlungen und neorealistische Bilder zu einem packend dichten Film.»
Neue Zürcher Zeitung
«Nouri Bouzids berührendes Porträt vom Leben dreier Verlorener überzeugt dramaturgisch und emotional. Die Authentizität der Charaktere, der souveräne Umgang mit Licht und Farbe, die einfühlsame Regie und vor allem das grossartige Spiel der drei Hauptdarsteller zeichnen ein universelles Bild vom Grossstadtalltag im Maghreb.»
Jury Festival Innsbruck
«Bouzid nourrit ses images de mille petits détails qui renforcent encore leur pouvoir d'évocation, un peu à la manière des réalisateurs italiens d'après guerre. C'est ce magnifique travail de cinéma, réalisé dans des conditions de tournage difficiles, qui fait de Poupées d'argile un grand film fort, émouvant, outre une réflexion emblématique sur l'avenir du Maghreb, chargée d'inquiétude, mais aussi d'espoir.»
Cinergie - Revue du Cinéma, Bruxelles
"Nouri Bouzids berührendes Porträt vom Leben dreier Verlorener überzeugt dramaturgisch und emotional. Die Authentizität der Charaktere, der souveräne Umgang mit Licht und Farbe, die einfühlsame Regie und vor allem das großartige Spiel der drei Hauptdarsteller zeichnen ein universelles Bild vom Großstadt-Alltag im Maghreb."
Jury Festival Innsbruck
"Auch in seinem 2002 entstandenem Film 'Puppen aus Ton' hat der Tunesier Nouri Bouzid ein Tabuthema aufgegriffen, das, ein souveränder Balanceakt, sowohl mit dokumentarischer Härte als auch mit der ganzen Zartheit kinematographischer Könnerschaft behandelt wird. Schonungslosigkeit in der Anklage sowie eine Poesie des Zeigens, die sich einem zutiefst humanen Engagement verdankt: dies sind wohl die augenfälligsten Qualitäten des exzellent besetzten Films."
Badische Zeitung
"Klaustrophobische Einstellungen in dunklen Innenräumen und engen Gassen spiegeln in diesem dicht gewebten Film die Bedrängnis der Figuren. Doch Bou-zid und Kameramann Tarek Ben Abdallah lassen aus diesen Schatten mit ausgefeilter Lichtbesetzung auch immer wieder Momente von Wärme und Schönheit aufblitzen. Wehmütige Lieder besingen die Heimatlosigkeit der 'Töchter der Lüfte und des Windes'. Doch auch wenn sich Bouzid deutlich auf die Seite der unterdrückten Frauen stellt, balanciert er seine Personenzeichnung so fein aus, dass sich der Film nie zur bloßen Anklage reduziert. Oder wie er früher einmal selbst formuliert hat: Dass sich 'die Konflikte nicht zwischen, sondern in den Personen abspielen'."
epd Film
Jurypreis, Publikumspreis und Schülerjurypreis am Festival Innsbruck
für das berührende Porträt vom Leben dreier Verlorener in Tunesien.
«Nouri Bouzids Werk fügt allegorische Handlungen und neorealistische Bilder zu einem packend dichten Film.»
Neue Zürcher Zeitung
«Nouri Bouzids berührendes Porträt vom Leben dreier Verlorener überzeugt dramaturgisch und emotional. Die Authentizität der Charaktere, der souveräne Umgang mit Licht und Farbe, die einfühlsame Regie und vor allem das grossartige Spiel der drei Hauptdarsteller zeichnen ein universelles Bild vom Grossstadtalltag im Maghreb.»
Jury Festival Innsbruck
«Bouzid nourrit ses images de mille petits détails qui renforcent encore leur pouvoir d'évocation, un peu à la manière des réalisateurs italiens d'après guerre. C'est ce magnifique travail de cinéma, réalisé dans des conditions de tournage difficiles, qui fait de Poupées d'argile un grand film fort, émouvant, outre une réflexion emblématique sur l'avenir du Maghreb, chargée d'inquiétude, mais aussi d'espoir.»
Cinergie - Revue du Cinéma, Bruxelles
"Nouri Bouzids berührendes Porträt vom Leben dreier Verlorener überzeugt dramaturgisch und emotional. Die Authentizität der Charaktere, der souveräne Umgang mit Licht und Farbe, die einfühlsame Regie und vor allem das großartige Spiel der drei Hauptdarsteller zeichnen ein universelles Bild vom Großstadt-Alltag im Maghreb."
Jury Festival Innsbruck
"Auch in seinem 2002 entstandenem Film 'Puppen aus Ton' hat der Tunesier Nouri Bouzid ein Tabuthema aufgegriffen, das, ein souveränder Balanceakt, sowohl mit dokumentarischer Härte als auch mit der ganzen Zartheit kinematographischer Könnerschaft behandelt wird. Schonungslosigkeit in der Anklage sowie eine Poesie des Zeigens, die sich einem zutiefst humanen Engagement verdankt: dies sind wohl die augenfälligsten Qualitäten des exzellent besetzten Films."
Badische Zeitung
"Klaustrophobische Einstellungen in dunklen Innenräumen und engen Gassen spiegeln in diesem dicht gewebten Film die Bedrängnis der Figuren. Doch Bou-zid und Kameramann Tarek Ben Abdallah lassen aus diesen Schatten mit ausgefeilter Lichtbesetzung auch immer wieder Momente von Wärme und Schönheit aufblitzen. Wehmütige Lieder besingen die Heimatlosigkeit der 'Töchter der Lüfte und des Windes'. Doch auch wenn sich Bouzid deutlich auf die Seite der unterdrückten Frauen stellt, balanciert er seine Personenzeichnung so fein aus, dass sich der Film nie zur bloßen Anklage reduziert. Oder wie er früher einmal selbst formuliert hat: Dass sich 'die Konflikte nicht zwischen, sondern in den Personen abspielen'."
epd Film