Wajib
Shadi, installé à Rome, revient à Nazareth pour aider à la préparation du mariage de sa sœur Amal. Avec son père, il va délivrer en mains propres les invitations à tous ceux dont ils espèrent la présence. Road-movie urbain, mêlant humour et drame, Wajib prend prétexte des tensions entre le père et le fils pour évoquer la situation des Palestiniens d’Israël.
Petites disputes et grande Histoire «wajib» pourrait se traduire par devoir ou obligation. C’est une obligation que vont accomplir Abu Shadi et son fils en remettant les invitations pour le mariage d’Amal. Shadi, le fils, s’est expatrié à Rome où il travaille comme architecte et vit avec la fille d’un responsable de l’OLP en exil. Le père resté au pays est instituteur et aimerait bien finir comme directeur d’école. Les rencontres de maisons en maisons sont autant d’occasions d’évoquer le passé, et d’attiser des disputes entre père et fils. Annemarie Jacir, dont c’est le troisième film, use d’un drame familial pour évoquer l’histoire de son pays. Dans le premier, Salt of this Sea, une jeune femme venait réclamer à une banque les avoirs qu’y avait laissés son grand-père parti en exil. Dans le deuxième, When I Saw You, le petit Tarek s’enfuit d’un camp de réfugiés pour retrouver son père. Avec Wajib, si le ton est toutefois plus léger et les occasions de sourire plus nombreuses, les dilemmes auxquels est confrontée la population arabe d’Israël sont toujours et bien présents, évoqués par les souvenirs des anciens que les deux hommes rencontrent, ou par les disputes entre père et fils – imposants Mohamed Bakri et Saleh Bakri, père et fils aussi dans la vraie vie. Vivant à Rome, Shadi est encore bardé d’une intransigeance idéologique dont se moque son père obligé de composer avec les autorités israéliennes. Jacir montre encore une fois sa parfaite maîtrise de la direction d’acteurs. Principaux ou seconds rôles, ils trouvent tous le ton juste pour donner au récit une touche à la fois de réalisme et d’humour. Cependant, la grande réussite de Wajib tient certainement à un personnage invisible: la mère, partie aux Etats-Unis et dont le père ne se console pas. Une occasion pour Mohamed Bakri de montrer tout son talent d’acteur. Martial Knaebel
Festivals & prix
Competition Locarno 2017:
Don Quijote Preis der Internationalen Vereinigung der Filmclubs
Premio Giuria dei giovani - Preis für Umwelt und Lebensqualität
Premio ISPEC CINEMA vom Istituto di Storia e Filosofia del Pensiero Contemporaneo
Dubai International Film Festival 2017:
Best Film
Best Actors
Film Festival Mar del Plata 2017:
Best Film
Best actor
Argentine Critics award for best film
SiGNIS Award
London BFI Film Festival
Jury Special Mention
International Film Festival of Kerala
Best Film
Amiens International Film Festival
Best Film - Golden Unicorn
Audience Award
MedFilm Rome
Jury Prize
Cinemed, Montpellier
Youth Jury Award
Cine Festival en Pays de Fayence
Coup de Coeur Award
Festival Int. du Cinema Mediterraneen de Tetouan
Best Actor
Middle East Now, Florence
Audience Award
Washington DC Int. Film Festival
Circle Award
Palestine Official Oscar Entry for Best Foreign Language Film
2018 Arab Critics Awards
Best Film, Best Screenplay & Best Actor
Festival Cinema d'iDea, Italy
Best Film
Prishtina Int. Film Festival (Kosovo)
Best European Film
Casablanca Film Festival, Morocco
Best Film
Oran Arab Film Festival
Jury Prize - Best Actor (Mohammad and Saleh Bakri)
Fiche technique
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Revue de presse
«Gekonntes Feelgood-Movie.» Mohan Mani, 20 Minuten
«Der Spielfilm Wajib überrascht und überzeugt. Einer der intelligentesten und sympathischsten Filme, die in letzter Zeit zu sehen waren.» Nicolas von Passavant, ProgrammZeitung
«Dies ist einer der besten Filme über jenes Palästina, das in Israel liegt; über jenes Israel, das Palästina ist; über Juden, Christen und Muslime, die von der Geschichte gezwungen wurden, Nachbarn zu sein. Und über Väter und Söhne. Besser ist dieser Film als manche der respektablen, aber oft etwas zu eindeutigen Tragödien der nahöstlichen Zerrissenheit - denn das unterscheidet Wajib von ihnen: Das Tragische lauert hier in der Vieldeutigkeit. In einer simplen Fiktion scheint Wirklichkeit zur komplexen Wahrheit destilliert.» Christoph Schneider, Züritipp
«Annemarie Jacir erzählt diese komplizierte Familiengeschichte mit viel Feingefühl und Raffinesse. Das palästinensische Leben beschreibt sie authentisch, mit viel Herz und Humor. Fazit: Wajib– Verpflichtung ist ein wunderschöner Feel-Good-Movie.» Leslie Leuenberger, cineman
«In ihrem neuen Film «Wajib» nimmt uns die palästinensische Regisseurin Annemarie Jacir mit auf eine berührende Reise durch die Stadt Nazareth. Das feinfühlige Drama zeigt, wie sich der israelisch-palästinensische Konflikt selbst in intimen Familienbeziehungen widerspiegelt. Aus den einprägsamen Szenen entsteht ein vielschichtiges Porträt einer Vater-Sohn-Beziehung.» Astrid Herrmann, Amnesty Magazin
«Eine anregende, mitfühlende Familien-Momentaufnahme mit viel politischem Hintergrund. Dass der Film und seine Familienkonstellation eine universale Gültigkeit entwickelt, macht ihn zu einem nachhaltigen, nachdenklichen Erlebnis.» Michael Sennhauser, Radio SRF
«Das Menschliche und das Politische berühren sich in diesem Roadmovie. Erzählt mit Ernst und einer schönen Prise Humor.» Urs Hangartner, Kulturtipp
«Construit autour d’une succession de rencontres entrecoupées de scènes en voiture, Wajib parvient avec sensibilité et un brin d’humour à aborder de nombreux thèmes, tout en se concentrant autour d’une relation filiale. Il restera assurément comme un des beaux films de ce 70e Festival de Locarno.» Stéphane Gobbo, Le Temps
«Eine gelungene Mischung aus Kammerspiel und Roadmovie.» Zürichsee-Zeitung
«Annemarie Jacir donne à son film une profondeur humaine, sociale, politique. Mais sans jamais perdre de vue la mission modeste et précieuse de ses personnages. Avec les formidables Mohammad et Saleh Bakri, père et fils.» Télérama
«Un road-movie tendre et drôle sur le fossé générationnel et idéologique entre un père et son fils, Arabes israéliens.» Jeune Afrique
«Père et fils associés pour la première fois à l’écran, Mohamad Bakri et Saleh Bakri donnent tout son mordant à cette délicate chronique du déchirement des âmes palestiniennes d’aujourd’hui.» Première
«Intelligent et touchant.» Le Parisien
«Avec réalisme, sensibilité et humour le film aborde de nombreux thèmes d’actualité, soutenu par une excellente direction d’acteurs - Mohammad et Saleh Bakri sont aussi père et fils dans la vraie vie.» Ciné-Feuilles
«Truculents et mélancoliques, les personnages expriment avec vivacité la diversité de la société nazaréenne.» Le Temps, Antoine Duplan
«Das palästinensische Werk «Wajib» von Annemarie Jacir ist eine gelungene Mischung aus Kammerspiel und Roadmovie: Vordergründig geht es um ein entfremdetes palästinensisches Vater-Sohn-Paar, zwischen den Zeilen jedoch wird viel erzählt über das alltägliche Leben der kleinen Leute angesichts des Konflikts im Nahen Osten.» Blick
«Bei einer Autofahrt von Vater und Sohn durch Nazareth prallen zwei Welten aufeinander. «Wajib» von Annemarie Jacir ist politisches Kino pur.» Charles Martig
«L'écrivaine palestinienne Annemarie Jacir présente son film "Wajib" tourné en Galilée, dans la ville de Nazareth, plus grande ville arabe d'Israël. C'est l'histoire d'un père et d'un fils exilés en Italie qui portent un regard critique sur la politique israélienne.» RTS
«Das reale Vater-Sohn-Gespann der Schauspieler Mohammad und Saleh Bakri fügt dem tragischen Hintergrund eine gehörige Portion Humor bei.» NZZ
«Un très beau film sur la réconciliation d'un père et de son fils et de ce dernier avec la ville et Nazareth.» Paris Match
«Nazarene road trip is a delicate homecoming tale, & a powerful reminder of how cinema can be a tool of resistance.» Leonardo Goi, Italy
«Palestinian filmmaker Annemarie Jacir crafts a witty, touching and deep analysis of father/son relationship in Wajib. At the same time, a tense and complicated social situation stays very subtle in the back of the film's head.» Filfan, Egypt