Barroco

de Paul Leduc, Mexique, 1989
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Un film insolite sur l'appartenance à un seul et même monde: Une odyssée extraordinaire à travers cinq siécles d'histoire africaine, caraïbe, européenne, latino-américaine tout à la fois. Le réalisateur mexicain Paul Lemuc, connu notamment pour son film «Frida Kahlo», réalise à partir du livre de Alejo Carpentier «Concierto barroco» une variation en quatre mouvements avec la musique de cultures et d'époques différentes. Le feu d'artifice poétique de Paul Leduc n'a pas besoin de dialogues. La magie du cinéma fonctionne totalement: la fantaisie baroque, la fascination des mythes, la sensibilité et l'intelligence du spectateur peuvent s'en donner à coeur joie. Ce kaléidoscope aux mille facettes nous transporte dans un foisonnement d'images et de scènes, nous laisse goûter la saveur, la vitalité et la sensibilité des Tropiques. Le «baroque» est l'ennemi avéré de toute forme rigide ou figée. En cela, il convient tout à fait dans la recherche de l'identité latino-américaine. Dans le roman original de Alejo Carpentier, le personnage central, un criollo («créole») mexicain, part à la recherche de ses racines européennes, accompagné de ses serviteurs, un Indien et un Noir. Une première halte à La Havane lui fait prendre conscience, par comparaison, de la grandeur de l'héritage indien au Mexique (inexistant ou presque à Cuba, pour des raisons historiques évidentes). Il y prend connaissance de la richesse du monde musical et sensuel des Noirs. Poursuivant son voyage jusqu'en Espagne et à Venise, il rencontre, dans l'Ospedale de la Pietà, Vivaldi, Haendel et Scarlatti.

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Fiche technique

Titre original
Barroco
Titre
Barroco
Réalisation
Paul Leduc
Pays
Mexique
Année
1989
Scénario
Paul Leduc
Montage
Rafael Castanedo
Musique
Silvio Rodríguez, Grupo Andalusi, Vivaldi, Pablo Milanés u.a
Image
Angel Goded
Son
Manuel Rubio
Costumes
Cristina Payán
Décors
Julio Esteban
Production
Opalo Films, Barcelona
Formats
35mm
Durée
108 min.
Langue
Spanisch/d/f
Interprètes
Francisco Rabal, Angela Molina, Esnesto Gómez Cruz, Roberto Gonzola Sosa, Alberto Pedro, Juan Peña Lebrijano, Enrique Bonne, Grupo Andalusí de Tánger

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Revue de presse

Ein grosses Fresko, das die Geschichte des amerikanischen Kontinents durch die Musik, Farben und Landschaften zeigt. Der Film ist das Wunderwerk eines Antiquariats, in dem man entdeckt, dass die Kulturen sich, trotz des Massengenozids in Amerika, gleichwohl beeinflusst haben.

La Jornada, Mexico

Leduc gelingt es, die grosse Leidenschaft des karibischen Schriftstellers, die Musik, in all ihren Ausdrucksformen filmisch umzusetzen und Genres, Rhythmen, Epochen, Geschichten, Harmonien und Kontrapunkte in einem Werk zu verschmelzen, das ohne das gesprochene (nicht aber gesungene) Wort auskommt. Dieser grosse Film entstand mit der Ehrlichkeit dessen, der ohne Netz springt und sich nicht um den Aufprall kümmert; wenn er etwas will, dann das Überdenken der Geschichte.

El País, Madrid

Alles ist harmonisch barock: Von den Azteken-Feder-Büschen bis zu den Perücken, den Carabali-Trommeln bis zu den Sarabanden im Salon, vom Klang der Seemuscheln bis zum Rattern der Maschinengewehre im Spanischen Bürgerkrieg. Im Gegensatz zur kommunikativen Sprache, die sparsam und knapp auf ihre Funktion reduziert ist - nämlich die Information weiterzugeben - liebt die barocke Sprache Zusätze, das Spiel - das heisst die Freude, die Erotik. Die Struktur des heutigen Barocks ist das Spiegelbild eines gezwungenermassen zerbröckelten Wissens, das weiss, dass es nicht mehr in sich verschlossen ist. Die Kunst der Entmachtung, der Diskussion.

Beatriz Fernández-Lienhard