The Woman in the Dunes - Suna no onna

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Un jour d'Ă©tĂ©, un homme, instituteur de son mĂ©tier, arrive sur une dune perdue. Il collectionne les insectes vivant dans le sable. Mais il n'a pu dĂ©couvrir l'insecte auquel il rĂȘve de pouvoir donner son nom. Il passera la nuit dans ce hameau, et demain pourra commencer sa chasse dĂšs la premiĂšre heure. Des villageois lui ont trouvĂ© une maison. Á sa surprise, celle-ci est situĂ©e au fond d'une fosse enfouie dans le sable. Il accĂšde Ă  cette maison par une Ă©chelle de corde. LĂ , vit, seule, une jeune femme. Elle est forcĂ©e d'enlever ce sable, car si la maison est enfouie, d'autres suivront le mĂȘme sort. Les gens du village l'approvisionnement en nourriture et en eau. Ils ne descendent jamais dans sa fosse et jamais elle n'en sort.

Lorsque l'homme s'Ă©veille, il trouve prĂšs de lui la femme endormie et nue. EmbarrassĂ©, il s'apprĂȘte Ă  partir. Mais l'Ă©chelle a Ă©tĂ© enlevĂ©e. L'homme tente d'escalader la paroi de sable. Celle-ci lĂąche sous ses pieds. Ses efforts sont vains. Il est pris au piĂšge. Il veut partir. DĂ©sespĂ©rĂ©ment il essaie de s'Ă©vader. Il ligote la femme, espĂ©rant ainsi pouvoir faire pression sur les gens du village et obtenir sa libĂ©ration mais les villageois coupent l'approvisionnement en eau et en nourriture. S'Ă©vader est impossible mais une autre Ă©vasion facile est offerte, celle de l'attrait sexuel.
Festival de Cannes

«La profondeur de l’Ɠuvre est portĂ©e par une inventivitĂ© visuelle de chaque instant, une vĂ©ritable osmose entre la mise en scĂšne de Teshigahara et le discours de Kobo Abe. Le rĂ©alisateur trouve son inspiration dans deux artistes, deux mouvements, dont le rĂ©alisateur se rĂ©clame. Fumio Kamei (l’un des plus grands rĂ©alisateurs de documentaire japonais, emprisonnĂ© en 1938 pour son film Shanghai et son pacifisme revendiquĂ©) apporte Ă  la mise en scĂšne de Teshigahara une prĂ©cision dans les dĂ©tails, dans la captation du quotidien, qui donne au film un rĂ©alisme documentaire saisissant. Sofu Teshigahara (le pĂšre du rĂ©alisateur), grand maĂźtre de l’Ikebana (l’art de l’arrangement floral) insuffle au film une beautĂ© esthĂ©tique proprement renversante. La prĂ©cision du cadre et de la composition des plans offre au spectateur l’un des spectacle les plus magnifiques qui ait jamais Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©.»
Olivier Bitoun

Festivals & prix

Zwei Oscar Nominationen
Cannes Filmfestival: Grosser Spezialpreis der Jury
Blue Ribbon Award
Nationale Filmkritik Best Director Best Film Kinema
Junpo Award Best Director Best Film
Mainichi Film Concours.
Japanische Filmpreise Best Art Direction Best Director Best Film Best Film Score

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Fiche technique

Titre original
The Woman in the Dunes - Suna no onna
Titre
The Woman in the Dunes - Suna no onna
RĂ©alisation
Hiroshi TESHIGAHARA
Pays
Japon
Année
1964
Scénario
Kobo Abe
Montage
Fusako Shuzui
Musique
Toru Takemitsu
Image
Hiroshi Segawa
Son
Ichiro Kato, Keizo Mori, Jyunosuke Okuyama
DĂ©cors
Totetsu Hirakawa, Masao Yamazaki
Production
Kiichi Ichikawa, Tadashi Oono
Formats
35mm, DVD
Durée
147 min.
Langue
Japanisch/d
InterprĂštes
Eiji Okada (Niki Jumpei), Kyoko Kishida (Die Frau - la femme), Hiroko Ito, Koji Mitsui, Sen Yano, Ginzo Sekiguchi, Kiyohiko Ichihara, Tamotsu Tamura, Hideo Kanze, Hiroyuki Nishimoto

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Revue de presse

«Mit einem Mal hörten sie beide auf, sich zu bewegen. Es war wie auf einer Kino-Leinwand, wenn der Projektions-apparat ausfiel - eine gleichsam gefrorene Zeitspanne, die, falls nicht einer von ihnen aufhörte, sich bis in die Unendlichkeit dehnen wĂŒrde.» Liebesszene aus dem Roman von Kobo Abe «In ihren TĂ€lern, dort, wo der Wind nicht hingelangt, glĂŒht der Sand besonders heiss. Schön ist das Sandgebirge, aber auch schrecklich. Davon erzĂ€hlt der japanische Schriftsteller Kobo Abe in seinem Roman Die Frau in den DĂŒnen. Es ist die Geschichte eines Forschers, der sich ein Quartier in einem DĂŒnental zu-weisen lĂ€sst, das fĂŒr ihn und eine Frau zum GefĂ€ngnis wird. Das Los des Forschers zeigt, was das eigentlich GefĂ€hrliche an der DĂŒne ist: der Wind, dem sie ihr bewegtes Wanderleben verdankt, vermag sie in Treibsand zu verwandeln, dem man nicht mehr entrinnt. » Die Zeit Das ist eine der prickelndsten Liebesgeschichten der Filmkunst, ein unvergessliches Meisterwerk fĂŒr Aug und Ohr, ein Film der Körperlichkeit, der Leidenschaft, der Hingabe, der Erotik und des Aufgehens in einem Zustand, der sich einfach so ergeben hat. Wunderbar! Walter Ruggle