Fremont
Exilée afghane à Fremont, en Californie, la jeune Donya travaille dans une fabrique de «fortune cookies». Après avoir dû fuir son pays, elle se sent seule. Pour trouver l’amour, elle décide d’envoyer un message au hasard dans un biscuit. Dans son quatrième long-métrage, Babak Jalali exprime ce qui rapproche les êtres avec un humour d’une grande tendresse. Un film poétique, doux et craquant.
Donya, 20 ans, habite à Fremont dans un immeuble réunissant plusieurs familles qui ont quitté l’Afghanistan. Ayant travaillé comme interprète pour les Américains, elle a fui Kaboul et se sent coupable vis-à -vis de celles et ceux qui n’ont pas pu partir. Pour gagner sa vie, elle se rend dans le quartier chinois, où elle travaille dans une fabrique artisanale de «fortune cookies», ces biscuits qui recèlent une maxime ou une prédiction. Si elle souffre de solitude, Donya est patiente, persévérante et prête à consulter un psy. Un jour, elle décide de laisser agir la chance en glissant un message d’amour dans un cookie.
Dans Fremont, le réalisateur d’origine iranienne Babak Jalali (notamment de Frontier Blues) nous attache à une femme hantée par son passé mais décidée à façonner son avenir, interprétée avec sobriété par Anaita Wali Zada. Ancienne présentatrice à la télévision afghane, l’actrice a dû elle-même fuir son pays en raison du retour des Talibans au pouvoir en 2021. En confrontant son personnage à d’autres, comme celui joué par Jeremy Allen White, star de la série The Bear, le cinéaste porte son regard sur l’interculturalité, soulignant les similitudes d’âmes esseulées, issues ou non de l’immigration. Grâce à un format resserré et une photographie lumineuse en noir et blanc, il compose un récit d’une grande douceur, où il fait ressortir l’émotion de chaque situation avec un humour tendre. Sa dérision n’empêche jamais la profondeur et, au contraire, tire des relations humaines et drames de la vie un sentiment de mélancolie positive.
Festivals & prix
Sundance Film Festival 2023
Karlovy Vary International Film Festival 2023
Best Director
Independent Film Festival of Boston 2023
Grand Jury Prize
Sun Valley Film Festival 2023
One in a Million Award
Seattle International Film Festival 2023
SXSW Film Festival 2023
Festival du film Américain de Deauville 2023
Prix du Jury
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Plus sur ce film dans notre magazine
«Elle avait en elle ce mélange de mélancolie et d'espièglerie»
Avec «Fremont», le réalisateur Babak Jalali nous offre un film d’une grande douceur, qui fait le plus grand bien. Nous avons rencontré le cinéaste et il nous a expliqué comment son projet est né et a évolué. Il nous a aussi parlé de sa collaboration avec la jeune actrice Anaita Wali Zada et avec la grande star Jeremy Allen White. Et bien sûr de ses «fortune cookies» préférés!
Revue de presse
«Par sérendipité, avec quelques fausses pistes malicieusement dessinées par Jalali, le parcours de vie de Donya, dans un habillage musical jazzy, prend une direction, un sens.» j:mag, Malik Berkati
«Ungewöhnlich, voller Sehnsucht, komisch, dabei immer aufrichtig.» ProgrammZeitung, Clea Wanner
«En écho aux promesses hasardeuses des fortune cookies, le film se mue ainsi en méditation existentielle et universelle sur la quête du bonheur.» Le Courrier, Mathieu Loewer
«Ein liebevoller und humoristischer Film übers Menschsein.» Filmbulletin, Yurena Rubido Chaves
«Fremont et la douceur qu'il distille sont à ne pas manquer.» Ciné-Feuilles, Philippe Thonney
«Seine schönste Rolle spielt White derzeit in Fremont, dem lakonischen Kinodrama des aus dem Iran stammenden Regisseurs Babak Jalali.» SonntagsZeitung, Pascal Blum
«Le nouveau long-métrage de Babak Jalali offre une vision douce, décalée et mélancolique du quotidien d'une jeune réfugiée afghane.» Cineman, Maxime Maynard
«Überall im Film stecken Botschaften über Sehnsucht, die man übersehen kann, oder halt eben besser: einstecken, drüber sinnieren und sich freuen dran, so wie ein Zettelchen im Glückskeks.» SRF Kultur, Georges Wyrsch
«Aussi parfaitement mesuré que les formules des cookies chinois (leur «recette», donnée par le patron, est un grand moment), Fremont frappe comme l'œuvre d'un auteur à découvrir.» Le Temps, Norbert Creutz
«Fremont bietet einen sanften, unkonventionellen und melancholischen Einblick in den Alltag einer jungen afghanischen Geflüchteten.» Cineman, Maxime Maynard
«Die Newcomerin Anaita Wali Zada spielt ihre Figur mit einer berührend ehrlichen Mischung aus Verletzlichkeit und Neugierde auf die Welt. Jeremy Allen White (aus «The Bear: King of the Kitchen»), der einen Mechaniker spielt, dessen Weg jenen von Zada zufällig kreuzt, reisst dem Publikum dafür mit zwei eindringlichen Szenen unartikulierter Sehnsucht das Herz heraus.» NZZ / NZZ am Sonntag
«On reste dans un présent permanent tout en englobant l'idée d'un avenir lié à des questions de destin, de hasard, où la métaphore des biscuits porte-bonheur prend son sens. C'est très délicat.» RTS, Vertigo, Rafael Wolf
«Der pointierte Blick für Details und die Präzision der einzelnen Szenen sorgen für ein grosses Kinoerlebnis.» Filmnetz, Walter Gasperi
«Un film qui explore avec humour et douceur les aléas du brassage culturel, sans occulter la solitude qui est souvent notre lot, que l'on soit issu ou non de l'immigration. Qui plus est à travers une belle histoire d'amour!» Le Nouvelliste, Vincent Adatte
«Im besten Jim Jarmusch-Stil erblühen hier kleine Momente der Hoffnung, die an den ungewöhnlichsten Orten entstehen.» kath.ch, Sarah Stutte
«Format presque carré, choix du noir et blanc, cadrages serrés, tout dénote une certaine sobriété.» 24 Heures, Pascal Gavillet
«Voller menschlicher Wärme und leisem wie schrägem Humor.» arttv.ch
«Il y a plein de petites touches amenées de manière délicate et cela met en place une petite musique qui m'a totalement embarqué.» RTS, Vertigo, Stéphane Gobbo
«Bezaubernd!» Medientipp
«Ein Juwel – schön und lakonisch die Bilder, fein und charmant die Darstellenden – das wohl bei vielen neue Saiten des Wahrnehmens zum Klingen bringt.» Seniorweb, Hanspeter Stalder
«Grossartig – mit trockenem Witz und fast schon zauberhaftem Charme [...] Fremont bietet sowohl Trost als auch Ideen.» Der Standard
«Das Kino kann ein Glückskeks sein [...] Dieser leise und doch eindringliche Film hat das Potenzial, Zweifel an der Wahrnehmung zu säen, Vorurteile zu verwandeln, Empathie zu wecken.» Die Zeit
«Bildgewaltig und mit tiefgründigem Humor.» ORF
«Fremont betont eine universelle menschliche Nähe, die das Gegeneinander mit Wärme und Humor auflöst.» der Freitag
«Schlicht ein Glücksfall.» Falter
«Sehenswert ist das Ganze allein schon wegen Jalalis Inszenierungsweise [...] Wir tauchen ein in eine Welt, die bevölkert ist mit vielen liebenswerten Figuren. Figuren, denen man stundenlang dabei zusehen könnte, wie sie ihren Alltag meistern.» WDR 3
«Wir lassen uns gerne auf die Magie dieser dezent funkelnden Indie-Perle ein.» Kino-Zeit
«Hinreissend, furios - Kino, das schlicht glücklich macht.» Kleine Zeitung
«Figuren, die man lieb gewinnt und dann nicht mehr loslassen mag. Und wenn es heisst, dies ist der beste Jar- musch-Film, den Jim Jarmusch hätte machen sollen, dann weil es so ist.» Kölner Stadt-Anzeiger
«Ein toller Film!» heute
«Gemahnt an die filmische Lakonie eines Jim Jarmusch oder Aki Kaurismäki.» Kronenzeitung
«Mit skurrilem Humor.» Kurier
«Meisterhafte Balance.» Furche
«Die Zärtlichkeit, mit der sich der Film seiner Figur nähert, ist schlichtweg beeindruckend. Ein Film, der noch nachwirkt, lange nachdem sich der Vorhang geschlossen hat.» nochnfilm.de
«Mit lakonischem Blick.» Ö1 Morgenjournal
«Fremont ist vieles zugleich: schwarz-weisse US-Indie-Perle, einfühlsames Geflüchteten-Drama, lakonische Gesellschaftssatire, zärtliche Andeutung eines möglichen Liebesfilms. Letzten Endes aber vor allem eins: Ein Film über Glückskekse, der einfach nur glücklich macht!» Spielfilm.de
«Leise und zauberhaft – mit Zügen von Jarmuschs skurrilem Humor.» IndieWire
«Liebenswürdig und hinreissend lakonisch: Babak Jalalis souveräner Schwarz-Weiss-Indie-Film schlägt einen wunderschönen Ton mit einem Sinn für trockenen Humor an, unterstützt durch Anaita Wali Zadas ergreifend ruhiges Spiel.» Variety
«Hinter dem schlichten, ironischen Tonfall versteckt sich eine grosse Tiefgründigkeit.» The New Yorker
«Wohltuend warmherzig und herrlich kurios.» The Playlist
«Fein beobachtet.» The Hollywood Reporter
«Une invitation à tomber follement amoureux.» Screen Daily
«La performance de Zada est d’une intelligence discrète, bouillonnant juste sous la surface.» Movieweb