Heavenly Nomadic
Une histoire paisible, au milieu du décor sublime d’une vallée encore sauvage. Une famille qui perpétue des traditions et un mode de vie centenaire, mais consciente de leur fragilité. Cette sérénité n’est qu’apparente, les drames et les tensions affleurent. Premier film, Nomades célestes nous fait pénétrer simplement dans un monde en voie de disparition.
La famille de la vallée perdue
Trois générations d’une même famille vivent dans une yourte plutôt spacieuse au milieu d’une vallée herbeuse entourée de sommets enneigés. Shaiyr, veuve encore jeune et cavalière chevronnée, s’occupe du troupeau de chevaux, entourée des parents de son mari, mort noyé alors qu’il essayait de sauver un poulain, et de sa petite fille Umsunai. Son fils aîné, Ulan, étudie l’architecture à la ville et ne revient que pour les vacances. Une station météo se trouve également dans le voisinage, occupée par Ermek, célibataire dans la quarantaine. La grand-mère, Karachach, s’en méfie depuis qu’il montre un goût prononcé pour le lait de jument que trait Shaiyr. C’est que la veuve est toujours attirante et Ermek lui-même ne la laisse pas indifférente. Les journées s’écoulent dans ce vaste décor magnifiquement peint par Talant Akynbekov dont les cadres larges rendent bien le côté imposant. La caméra à hauteur d’homme souligne la symbiose des personnages avec le paysage, ils ne sont pas petits, ils sont. Peu de mots sont prononcés, mais les regards échangés en disent plus que de longs dialogues. Ce sont d’ailleurs eux qui expriment les tensions qui traversent le groupe, car tensions il y a – entre Shaiyr et sa belle-mère, entre la première et Ermek, mais pas pour les mêmes raisons. Par-dessus tout, la tension créée par la menace pesant sur un monde appelé inéluctablement à disparaître et qui se concrétise avec l’arrivée d’un bulldozer vorace balafrant le sol. Et cette fois, l’homme est minuscule et sans défense. Il n’y a pas de nostalgie dans Nomades célestes, juste une observation chaleureuse et empathique de la fin d’un mode de vie. Avec son premier film, Mirlan Abdykalikov nous offre une ode poétique qui subjugue par la beauté de ses images et la simplicité des émotions qui s’y expriment.
Festivals & prix
Karlovy Vary Int'l Film Festival 2015, Czech Republic - East of West Competition
Jasmine Int'l Film Festival 2015, Iran
Haifa Int'l Film Festival 2015, Israel
Kinoshock FF 2015, Russia - Grand-Prix
Eurasia Int'l Film Festival 2015, Kazachstan - Grand-Prix, Special Diploma of the Jury (Zhibek Baktybekovoy awarded for "a brilliant and sincere performance as granddaughter")
Mostra Sao Paulo 2015, Brazil
Jio Mami Mumbai FF 2015, India
Asian World Film Festival 2015, USA - Main Competition
Mumbai IFF, India
Cottbus IFF, Germany
Cairo IFF, Egypt
Dhaka IFF, India
Toronto IFF, Canada
Bosphorus Film Festival, Turkey
Palm Springs IFF, USA
International Film Festival Portland, USA
Green Mountain Film Festival, Montpelier, USA
St. Paul International Film Festival, Minneapolis, USA
RiverRun International Film Festival, USA
Minneapolis - St. Paul International Film Festival, USA
Istanbul Film Festival, Turkey
Russian Film Academy - NIKA-Award - Best Film from CIS and Baltic countries
Fiche technique
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Revue de presse
«Ein stilles Kleinod von berührender Schönheit.» Cinema
«Un film qui allie simplicité et langage poétique pour nous offrir un grand bol d'air frais.» Le Temps, Norbert Creutz
«Der Film spielt vor einer atemberaubenden Bergkulisse in Kirgistan und weckt das Fernweh.» Naturschutz Schweiz
«Ein visuell majestätischer Erstling.» Variety
«Kirgisisches Kleinod.» Die Furche
«Un conte imprégné de poésie et respectueux de chaque être vivant et de la nature.» L'Echo Magazine, Geneviève Praplan
«La simplicité des émotions sait parfaitement trouver sa place dans l'extrême beauté des images.» Ciné-Feuilles, Antoine Rochat
«Romantischer, wunderschön gefilmter und sehr atmosphärischer Erstling.» The Hollywood Reporter
«Die Kargheit der Mittel fügt sich immer wieder zu einer Poesie von ungewöhnlicher Klarheit und Ruhe ... Die kleine Jibek Baktybekova spielt sich mit ihrer mitreissenden Darstellung mühelos ins Zentrum des Films. Durch sie wird spürbar, wie tief die alten Legenden das Leben der Nomaden bis heute prägen.» epd film
«Der Film ist aber weit mehr als ein sinnliches Erlebnis mit grossartigen Panoramen. Er schildert auch das harte Leben einer traditionellen Nomadenfamilie, die sich durch die Umwälzungen der modernen Zeit in ihrer Existenz bedroht sieht ... der Film versteht es, Gefühl, Melancholie und Nostalgie entstehen zu lassen.» cineman
«Nomaden des Himmels bedeutet, sich auf eine schöne Film-Reise zu begeben.» Deutschlandradio
«Der Regisseur fängt das alles mit Poesie, ohne Pathos, aber auch mit einer klaren Haltung ein: Diese Welt darf nicht untergehen.» ProgrammZeitung
«Das nomadische Leben im Einklang mit der Natur besitzt hier nicht nur eine materielle, sondern auch eine spirituelle Dimension, die sich aus tradierten Mythen speist.» Filmgazette
Ein ruhiger, sanftmütiger und sehr atmosphärischer Film über eine kirgisische Nomadenfamilie, die seit vielen Jahren ein einfaches Leben in der atemberaubenden Natur des Landes führt. „Heavenly Nomadic“ vermittelt nicht nur einen intensiven Einblick in den Alltag einer abseits der Zivilisation lebenden Familie, sondern besticht auch durch die beeindruckenden, prächtigen Landschaftspanoramen Kirgistans. Ein geheimnisvolles Land, das auf der großen Leinwand viel zu selten stattfindet.» programmkino
«Am weiten Himmel über den Berggipfeln schwebt ein Adler. Ein kleines Mädchen glaubt fest daran, dass der Vogel dort oben ihr verstorbener Vater sei. Das ist ein einfacher, anrührender Moment in einem kirgisischen Filmdebüt, das sich durch eine genaue Beobachtung der Wirklichkeit ebenso auszeichnet wie durch die Poesie des Alltags – ohne darüber die Unerbittlichkeit des Lebens zu ignorieren.» filmdienst