Lluvia
Depuis trois jours, la pluie tombe abondamment sur Buenos Aires. Alma et Roberto ne se connaissent pas encore. Solitaires et vulnérables, à la merci des flots diluviens qui s’abattent inexorablement, ils cheminent tous deux à travers la capitale. Leur rencontre fortuite va bouleverser le cours des événements. Un film somptueux, réalisé de main de maître par l’une des plus douées représentantes de la nouvelle vague du cinéma argentin.
En plein embouteillage, sous une pluie torrentielle, Alma semble faire comme les autres passagers des voitures voisines, attendre tranquillement, par habitude plus que par raison, que le blocage se désengorge et que la circulation se fluidifie à nouveau, pour enfin pouvoir reprendre sa route et atteindre sa destination. Malgré ce calme apparent, il y a quelques jours, elle a quitté l'homme avec qui elle partageait sa vie depuis neuf ans. Elle est partie sans but précis, spontanément, emportant furtivement quelques effets personnels, sa voiture comme seul et ultime refuge.
Après plus de trente ans passé en Espagne, Roberto est revenu à Buenos Aires, sa ville natale qu’il avait quitté enfant, avec sa mère. Désormais, il ne connaît plus personne, ne possède plus aucun lien avec la capitale argentine. Hormis ce père qu’il n’a plus revu depuis son départ et qui est au crépuscule de sa vie, dans le coma. Son appartement doit être vidé rapidement. C’est le but de ce retour sur ses terres d’origine, laissant, pour quelques jours, sa famille derrière lui.
Alma est en quête de changement, sans trop savoir quoi. Elle a atteint un point charnière de sa vie et erre à travers la ville, à la recherche d’une échappatoire. Roberto cherche des pistes, des réponses, à propos de la vie de son père qu’il n’a pas connu, de ses choix passés. Un soir, subrepticement, au milieu d’un embouteillage, leur route va se croiser. Sous la pluie, encore.
Avec une finesse désinvolte, une photographie impeccable, des acteurs au charisme évident (Valeria Bertuccelli, qui interprète le personnage d’Alma, a notamment joué dans XXY) et une structure narrative parfaitement maîtrisée, la réalisatrice Paula Hernandez confirme avec Lluvia, son troisième long métrage, sa place aux côtés des plus talentueux artisans de la nouvelle vague du cinéma argentin.
Festivals & prix
Best Picture and the Ecumenical Jury prize at Mannheim-Heidelberg
IP in Competition at Montreal WFF
Jury Special Prize and Best Actress at Huelva iff 08
Goeteborg IFF 09.
Fiche technique
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Revue de presse
«Es mag Zufall sein, aber wieder ist es eine Regisseurin, die das Roadmovie gewitzt neu erfindet und so ihrer leisen Geschichte einen besonderen cinéastischen Reiz verleiht.»
Christine Stark, Mediendienst
«Simple, efficace, le cinéma de Paula Hernández est tout simplement séduisant. Lluvia est un film magnifique.»
20 Minutes
« Un déluge émotionnel soigneusement cadré par la réalisatrice Paula Hernández. »
Tribune de Genève
«Lost in Buenos Aires: Eine wunderbare Geschichte über zwei Fremde die Freunde werden, weil sie beide verloren sind…»
ART TV
« Rarement la pluie aura été aussi photogénique que dans Lluvia de Paula Hernández. »
« Un suspense qui vous prend vraiment, tant la réalisatrice s’y entend à installer un climat et à faire vibrer ses acteurs. »
Le Temps (Norbert Creutz)
« La retenue, l’économie de moyens, la finesse de la suggestion font de Lluvia une œuvre délicate et courageuse. Paula Hernández est un auteur à suivre. »
Ciné-feuilles